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Narduccio a écrit :
C'est bien pour cela que je dénonce un manque de connaissance. SI on a les connaissances nécessaires, on sait ce qu'on doit penser de ce texte, si on ne les possède pas...
Hélas nous ne sommes pas égaux en "connaissance".
Il semble même que certains soient réfractaires à toute connaissance, d'emblée.
L'idée d'une plaque déroulant le CV du personnage, fruit de l'analyse d'une minorité honnie -ceux qui savent- entrainerait un rejet et la plaque vue comme une insulte à ceux qui ont la liberté de ne pas avoir envie de "savoir" et le droit de casser.
Blanchard -en bon historien et bon pédagogue- n'a pas songé que ses cours puissent ne pas être "kiffés" par une minorité qui se rapproche dangereusement du 50/50.
Pour César, il ne fait pas partie de "
mon" histoire ; c'est moi qui me penche sur la sienne le plus souvent.
Citer :
On peut déboulonner ses statues, mais est-ce que cela changera quelque chose à notre passé, à notre vie actuelle, ou à notre futur ?
Nullement.
De vous à moi, je pense qu'une fois le top vacances donné, la plupart de ces statues retrouveront leur place initiale si, bien entendu, nul (médias et autres malveillants en mal de se faire entendre...) ne prenne un malin plaisir à échauffer quelques individus. Ceux-là même dont le besoin d'extériorisation et la capacité à déglinguer sont supérieurs à l'envie/besoin de discuter, échanger, négocier.
Sur la 26 -oui je sais c'est pas terrible- j'ai entendu une femme estimer que les excuses des anciens colonisateurs et bien c'était terminé, il fallait "
réparer". David P. s'est étonné : quoi faire ? Et bien verser des indemnités. La personne (petite ligne en bas sous son patronyme) avait manifestement un cursus d'études supérieures élevé.
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J'ai été bien autrement choquée de voir avec une récurrence assez inconsidérée voire obscène, les images de têtes portées sur des piques, la reconstitution de guillotines au pays des droits de l'homme qui a oublié tout devoir dès que ses pulsions ou ses besoins le mènent. Les besoins sont considérés comme un dû immédiat -un "droit"- auquel le pouvoir doit -par "devoir"- céder.
Ces macabres défilés n'exprimaient alors qu'un haine arbitraire et un déni de la vie des personnages en effigie mais nul commentaire en ce sens, bien au contraire : le tapis rouge était déroulé.
Ceci ramenait à une période glorieuse -ou considérée comme telle- de notre histoire. On y voyait le bonnet phrygien, on y braillait la Marseillaise.
Je mise sur le retour du foot, des mercatos, des bars ouverts, des 3ème mi-temps afin de calmer le jeu. Sinon, il sera bien temps de prendre ceci au sérieux avec des interlocuteurs sérieux.
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