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Soit, mais la possibilité de transformer le plomb en or, l'existence des licornes ou l'apocalypse sont autant de théories scientifiques qui ont été "acceptées et reconnues par les gens du monde entier, indépendamment de leurs opinions politiques ou autres" et qui sont aujourd'hui universellement considérées comme des âneries. Je crains que vous ne soyez victime d'un excès de confiance: la vérité d'aujourd'hui est l'erreur de demain.
C'est assez arbitraire d'assimiler les sciences telles qu'elles sont aujourd'hui à ce qu'elles furent dans leur préhistoire , et encore plus à ce qu'elles ont pu être dans leurs errements . En outre , on n'a jamais transformé d'or en plomb avec la piere philosophale , les licornes n'ont pas existé et l'apocalypse est encore à venir....Contrairement aux réalités scientifiques tangibles et sources d'applications de toute sorte .
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Quant à votre définition de la réalité, si on la suis, alors il en ressort que l'homme n'a pas accès à celle-ci (puisque tout pour lui est représentation).
Je crois qu'il y a malentendu . Si l'homme n'y avait pas accès , je ne serais pas en train d'en parler .
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Vous me direz: "Je pense donc je suis", et je vous répondrai qu'effectivement, "je suis", ou plus précisément, "il y a" quelque chose, mais ce quelque chose, l'appeler "réalité", c'est déjà s'en donner une représentation falsificatrice.
En quoi est-elle " falsifiée " du simple fait qu'elle est exprimée en mots ?
Mais cela me semble des débats pour philosophes , dont la nature est de disséquer les choses à l'infini .
Pour les psychologues , " je suis " est un progrès par raport à " il y a " :
comme l'a dit Freud , " Wo Es war , soll Ich werden " , c'est-à-dire qu'il définissait ainsi la constitution du Moi qui se pose en face de la réalité ....
Les relations avec la réalité sont d'abord un problème pratique avant qu'on en fasse un problème théorique . Ensuite , plus on en tient compte , mieux ça vaut .