Bonjour,
J'ai terminé la préparation d'un ouvrage sur le Hainaut médiéval, je suis maintenant à la recherche d'un éditeur ; que me conseillez vous ? Ce sera ma première publication.

Quelles sont les démarches à faire (dépot légal, ISBN, comment ça marche ?).


J'ai rencontré un généalogiste qui "s'auto-produit", édite et commercialise lui-même ; Il m'a conseillé de passer par la belgique, plus rapide pour obtenir un ISBN... qu'en pensez vous ?

Merci de me faire part de votre expérience.

A+

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In nomine Domini

Surtout, ne jamais verser un centime à une maison d'édition.
Vous le regretterez toute votre vie.

J'en ai fait l'expérience jadis. (un vrai racket)
J'ai cherché un nouvel éditeur il y a peu de temps. On ne me demandait que 10000 Frs (1525 Euros nouveau style). Oui, mais pour un tirage de 300 exemplaires !!! Moi, pour mon Louis XVII, c'est un tirage de 300000 qu'il me faut ! (auto dérision).

Et prenez bien soin de savoir où vous mettez les pieds. On ne vous parle pas d'argent de suite, bien sûr. Alors, si vous téléphonez loin, première chose à faire : demander si c'est du compte d'auteur ou du participatif. Si c'est oui, vous devrez débourser. Réfléchissez vite car le compteur France Télécom tourne !

Si vous voulez vous débrouiller tout seul, aprés tout; si vous avez le temps de vous en occuper !

Pour le reste, prenez sur Internet la liste des éditeurs "traditionnels)" (taper BRIEF sur Internet - c'est pas mal) et envoyez leur un petit e-mail, pour tâter le terrain.

Je vous souhaite un franc succés.

POur un premier livre, et pour éviter les comptes d'auteur, vous avez la solution l'Harmattan !

S'il le juge digne d'intérêt (1ère barrière à franchir chez tous), cet éditeur vous proposera, comme tous ses concurrents, un petit tirage (de 500) ! Mais ne vous en offusquez pas. Sachez que :
1/ la moyenne des ventes en sciences humaines (dès lors qu'il s'agit d'un sujet un peu pointu et sous une signature méconnue) est de 600 à 700 exemplaires ; les meilleurs scores montent à 2000-2500 ! Au-delà, c'est que vous avez déjà une notoriété ou que vous avez réussi un best-seller ! Mais ça, ce n'est pas inscrit sur le bandeau de votre manuscrit.
2/ désormais, les éditeurs tendent à travailler en "flux tendus" et cherchent à éviter les stocks. Ils refont des tirages en fonction des ventes. les nouvelles technologies le leur permettent à petits coûts.
3/ les éditeurs ne sont pas des maisons de bienfaisance ! Il ne faut pas se montrer trop gourmand au départ !

Ensuite, il est probable qu'il vous propose un de ses contrats types, à savoir ... 0% de droits sur les x... (800 ou 1000 ?) premiers vendus. Au delà, soit vous avez fait le plein de vos ventes et on s'arrête là ; soit le livre marche bien et vous avez droit à un vrai contrat.
0% de droits pour vous, mais 0% de frais aussi !
C'est l'avantage de ce type de contrat pour quelqu'un qui démarre et qui ignore ce que peut valoir sa prose ! C'est du 0 risque financier pour l'auteur, mais la possibilité d'être édité, donc : de se faire reconnaître (dans le CV vous avez déjà une publication) et de mieux pouvoir, ensuite, se vendre.

Cette solution est celle qui s'impose quand tous les éditeurs classiques ont refusé votre manuscrit. Bien sûr, si l'un d'eux est convaincu par votre texte et qu'il vous propose d'emblée un contrat avec 10% de droits, n'hésitez pas ! Mais ça, c'est une autre histoire...


Il existe aussi des éditeurs en ligne comme
http://www.manuscritdepot.com/a.mission.htm
ou
http://www.manuscrit.com/infos/charte.asp

Je n'ai jamais testé ce genre de services, mais certains auteurs s'en disent contents et les frais sont modiques. (J'ai connu le 1er par un auteur inscrit qui s'en dit très satisfait. Je ne connais pas le second).

Autre solution à tester avant même celles suggérées ci-dessus : cherchez auprès des éditeurs régionaux (du Hainaut, évidemment !) celui qui ferait dans la publication de monographies locales. C'est plus modeste comme diffusion, plus local, forcément ! Mais plus conforme à leur vocation. Vous avez plus de chance d'obtenir un contact positif. A défaut de se conclure, le contact pourra peut-être vous donner de bons conseils.

bon courage

A ma connaissance, L'Harmattan n'est pas sans frais pour les auteurs, ne serait-ce que parce que l'auteur est obligé d'acheter lui-même un certain nombre de ses livres (de quoi rentabiliser tout le tirage pour la la maison, dont la vente des exemplaires qui lui restent est donc tout bénéfice).

Le conseil que je donnerai est effectivement plutôt de se tourner vers de éditeurs "régionalistes" ou publiant des ouvrages dans ce genre. Et en dernier recours, si aucun éditeur n'est intéressé, je me demanderai si mon livre vaut vraiment d'être publié. Si les éditeurs vous refusent, c'est ou bien parce qu'ils jugent votre travail mauvais ou bien (c'est le cas le plus fréquent) parce quils savent qu'ils ne le vendront pas. Dans les deux cas, ce sont de bonnes raisons dont vous devez tenir compte car en définitive, le problème n'est pas de publier, mais bien de faire lire son livre.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).

Cette obligation existe peut-être pour certains contrats... mais pas "à mon expérience" ! Je n'ai jamais été obligé d'acheter un des deux livres qu'ils ont publiés pour moi. J'ai, au contraire, eu droit à quelques exemplaires gratuits en tant qu'auteur...
Bien sûr, si le contrat dont j'ai pu bénéficier n'est pas proposé, il faut revoir la question.

Bonjour,


Voir :
http://portaildulivre.com/bnfpratique.htm
http://www.lesformulaires.cerfa.gouv.fr ... 069v03.pdf


Je l'ai eu en moins de 10 jours.

Jean

Et qui pratique ce genre d'arnaque ? Que le pourcentage de droits d'auteurs soit faible (5 - 8%) et / ou progressif sur un contrat à compte d'éditeur (avec tirage très limité sur des sujets qui ne s'adressent qu'à un micro marché), c'est une chose. Qu'il soit nul, y compris sur la première tranche cela s'appelle une escroquerie, ni plus ni moins... Libre à l'éditeur de vous refuser (évidemment), pas de faire n'importe quoi ! L'avance sur droits d'auteurs est également une obligation légale exigible de l'éditeur, même si elle n'est pas toujours pratiquée.

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Manquerait plus qu'y morde

Vous n'avez qu'à éditer sur le web !

Lire sur un ordinateur au lit ???

Un bouquin, c'est du papier. Ca se palpe, se feuillette. Un bouquin, c'est plein de souvenirs. Ca peut tenir dans une poche. Ca se prête.

Et Mémé, vous croyez qu'elle bouquine sur un portable ?

Oh non ! Pas ça !

J'ai chez moi in livre nommé :
Publier son livre aux éd. du "puits fleuri" de N. Delecourt et L. Happe-Durieux

prix 22,50 euros.

C'est un bon début pour s'y retrouver dans le maquis des éditeurs vrais ou auto-proclamés.
un site : wmaker.net/cosecalcre/

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Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
Pierre Corneille, Le Cid

Un article intéressant sur les arnaques des éditions à compte d'auteur:

http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=34767/idR=