Les historiens professionnels, chercheurs, enseignants-chercheurs, sont le plus souvent des spécialistes, et même hyper spécialistes d'un chmaps d'étude donné. Quelques uns se voient confier parfois l'élaboration de manuels, ou de grandes synthèses pour un public large ( étudiants, ou simples curieux )
Decaux ou Castelot, ou Bordonove, sont connus comme vulgarisateurs, et non comme chercheurs. Ce qui est bénéfique à mon sens à l'ensemble de la communauté des historiens, dès lors que l'on ne s'arrête pas à cette lecture.
Mais leur concepton de l'histoire est assez éloignée de l' Ecole des Annales. Elle perpétue plutôt l' "histoire bataille", évènementielle comme on la pratiquait au XIXè siècle : à telle date il s'est produit tel fait etc...
Cette vision historique rencontre un large écho auprès du grand public. C 'est très bien, mais poi, ce qui me gêne, c'est que l'histoire ne se limite pas à l'évènementiel. La connaissance de la chronologie est une base, un moyen de connaissance qui ne s'étudie pas pour elle-même.
La preuve est que, ( en tout cas dans ma fac ) la chronologie est à la charge de l'étudiant qui doit la travailler par ses propores moyens, et n'est pas enseignée.
Autre chose : Castelot, Decaux Bordonove n'innovent pas. ET leut champs d'investigation se limite bien souvent aux personnages des familles royales, des princes et hautes personnalités aristocratiques ou politiques...c'est-à-dire à 1% de la société, population dont les sources et les travaux sont les plus connus et étudiés !
Plus difficile faire une enquête prosopographique sur un corps de métier dont les sources sont éparses et lacunaires !