On a déjà pas mal parlé de cela dans des sujets précédents, sur les conquêtes assyriennes, ou sur les a continuité entre l'empire assyrien et l'empire perse.
Il faut voir une évolution entre un empire qui auparavant fodait son pouvoir sur la prédation : on ne cherchait pas à intégrer des territoires à l'ensemble assyrien. Les conquêtes de l'époque néo-assyriennes sont relancées par les assauts que tribus araméennes. Il s'agit au départ d'une contre-attaque des Assyriens contre ces envahisseurs. Peit à petit, ils rencontrent de nouveaux ennemis que leur expansion dérange. Et ils se lancent dans un engrenage de batailles contre tous leurs voisins, et la guerre devient une source de profit considérable. Les premiers souverains néo-assyriens (les plus représentatifs étant Assunazirpal II et Salmanazar III) effectuent même des "tournées" militaires, rien que pour prélever du tribut. Mais cette domination est limitée : quand les troupes assyriennes sont limitées, rien n'assure de la stabilité du pays soumis, et il faut revenir.
Teglat-Phalasar III, après une période difficile pour l'Assyrie, sauvée par le brio du
turtanu Samshi-ilû, lance un mouvement de constitution d'un véritable Empire. Il annexe des royaumes, ou fait de nouveaux vassaux. Les élites locales, progressivement éliminées par les révoltes successives qu'elles fomentent, sont remplacées par des gouverneurs à la solde du royaume assyrien. Le tribut est remplacé par un prélèvement fait en fonction des capacités de la province. La condition des provinces de l'Empire s'améliore, bien que cet ensemble reste fortement centralisé.
Pour ce qui est des problème de cette "mécanique", finalement pas si bien huilée que ça, et de sa chute, je vous renvoie à la discussion concernant la chute de l'Assyrie.
PS :
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messieurs
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