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http://remacle.org/bloodwolf/textes/massada.htmJ'ai vu la série de 1970, beaucoup plus tard et hormis les échanges entre Flavius et la femme juive dont il s'était rapproché, j'ai trouvé cette série sérieuse.
La description des Sicaires ne correspond pas à celle faite par F-J, ils sont présentés comme une faction résistante et chacun ignore les faits antérieurs qui sont imputés à cette minorité. F-J pallie cette absence.
Il ne faut pas attendre les déclarations d'Eléazar citée chez F-J : il paraît beaucoup plus raisonné et respectueux du choix ultime qui au fur et à mesure du déroulement semble incontournable.
La construction de la rampe et la souffrance des assiégeants est rendue, une évolution entre les rapports assigeant/assiégés aussi quoiqu'il soit net que la reddition soit impensable.
Y-a-t-il eu des échanges entre Flavius et Eléazar ? F-J n'en fait pas mention. Ces échanges existent dans la série. Ils apportent une vue du cheminement de chacun et au-delà des choix qui s'imposent. La démonstration par Flavius à Eléazar que cet acte est vain, que des négociations peuvent encore être entamées ; le personnage d'Eléazar semble immuable dans ses décisions de part l'expérience qu'il tient de ses affrontements avec les Romains. Les antagonistes donnent une image peut être trop empathique et désabusée pour l'un (Flavius) et trop intellectualisée pour l'autre (Eléazar).
La série montre le choix d'hommes habitués au sacrifice rituel (shehita) une fois le choix fait par la majorité de périr ainsi.
Le père de F-J était prêtre (Cohen)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cohen_%28juda%C3%AFsme%29. Son analyse de la personne d'Eléazar (sicaire) tout comme celle du "suicide collectif" ne peut donc être qualifiée de neutre.
Sa grande aptitude à négocier et certains épisodes de sa vie font que ses écrits sont parfois sujets à débats.