ALMAYRAC a écrit :
La cavalerie du bas moyen age qu'elle soit vicking ou carolingienne a été le plus souvent légère. Ensuite la cavalerie lourde s'impose mais quelle est la première bataille médiévale occidentale ou on utilise la cavalerie lourde ?
Ou y a t'il une continuité de l'utilisation de cavalerie lourde entre les derniers cataphractes byzantins et les premiers Chevalier lourd du haut moyen age occidental ?
une importation de cette technique via la garde Varangienne est elle possible?
Il n'y a pas de véritable cavalerie lourde chez les Mérovingiens et même si les Goths possédèrent une excellente cavalerie, héritée de contacts avec les peuples de la steppe il ne semblent pas avoir possédé comme les Sarmates des cavaliers lourdement cuirassé. La cavalerie jusqu'au XIe siècle, bien qu'aristocratique et de bonne qualité n'avait pas un rôle très déterminent dans la bataille de part le faible nombre de cavaliers lourds engagés. Il n'y a donc pas d'héritage directe mais plutôt une "convergence évolutive" tactique. A mesure que les aristocraties féodales devenaient indépendante et trouvaient les moyens domaniaux d'entretenir suffisamment de chevaux (avec quelques promotions de riches "paysans) la "caste" des chevaliers a vu le jour. Son alourdissement est progressif (ce qui interdit de voir une simple influence copiée) et surtout assez empirique ; on rajoute de la maille puis de la plate pour protéger les parties vulnérables au fil du temps, mais ce n'est qu'au XIVe siècle que cela prend une tournure très englobante.
ALMAYRAC a écrit :
Autre question : le mythe du Dragon semble suivre ces curieux cavalier depuis les confins des steppes et la chine jusqu'au Drakkar du nord en passant par les celtes (à cause des écailles de la Broigne) y aurait-il un rapport ?
On pourrait sans doute écrire des livres et des livres sur les origines de la bête fabuleuse qu'est le dragon, à travers dans un premier temps les "serpents" grec jusqu'au dragon, symbole du diable de l'Europe chrétienne. Les écailles sont donc innocentes. Par contre une enseigne militaire steppique récupérée et popularisée par les Romains, l'insigne draconaire (sorte de manche à air avec une tête de dragon en bronze) a porté sur les champs de bataille cette vieille légende.
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