Junod Janine a écrit :
Je n'arrive pas a trouver pour quelle raison Athènes a recherché une alliance avec Denys l'Ancien. Ce n'est certainement pas pour avoir attiré à sa cour des poètes et des philosophes et ni d'avoir gagner le premier prix pour sa tragédie intitulée "La rançon d'Hector" jouée à Athènes.
De quelle alliance parlez-vous ? Durant la guerre du Péloponnèse, Athènes attaque Syracuse en 413. Corinthe (Syracuse avait été fondée par des colons Corinthiens) et Sparte répondent à son appel au secours. L'armée athénienne s'épuise devant les fortifications de Syracuse et sa flotte est anéantie. Affaiblis, les démocrates abandonnèrent le pouvoir à un «tyran», Denys l'Ancien. Celui-ci rétablit la grandeur de la cité, assura son hégémonie sur la Sicile et la Calabre et promut les constructions et les arts.
Citer :
Pourtant, il me semble que les Grecs n'aimaient pas beaucoup les tyrans.?
Le mot tyrannie est un mot ionien. Le terme n'avait pas à l'origine le sens défavorable qui l'aura plus tard : il désignait uniquement l'exercice d'un pouvoir personnel. Dans l'imaginaire des Grecs, le tyran est l'anti-citoyen par excellence, celui qui confisque le pouvoir de la communauté civique. La tyrannie était très répandue dans la vie politique en Grèce, surtout au VIIe et VIe siècles. Si elle fit souvent la transition entre la monarchie et la démocratie, la tyrannie réapparaît aussi dans des circonstances exceptionnelles comme à Athènes au cours des Guerres Médiques. Les tyrans s'illustrèrent souvent par leur propension à réformer, développer et embellir leur cité, comme Pisistrate à Athènes ou Phidon à Argos.
Citer :
C'est peut-être la peur qu'inspire Carthage ?
Athènes et Carthage ne furent jamais en concurrence car leur apogée respective ne coincident pas. Par contre, les cités de Sicile et Carthage s'affrontèrent tout au long de leur Histoire respective directement ou indirectement (soutien aux Romains).