Pythagore et les pythagoriciens

+ Jean-François Mattéi, Pythagore et les pythagoriciens , p5.
Au témoignage d'Héraclide du pont, Pythagore aurait eu un entretien savant avec Léon, le tyran de Philionte. Comme ce dernier admirait son génie, lui demandant sur quel art il s'appuyait, Pythagore aurait décliné l'épithète de <<sage>> (sophos) et répondu qu'il était <<philosophe>>.

Et alors ? Quel est le problème ou le sujet ?

J'ai une question: que reste t-il du pythagorisme au 1er siècle, lors de l'apparition du christianisme? Cette doctrine je crois se serait maintenue très longtemps ?

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

L'école au sens propre a disparu depuis le IVe av., mais la philosophie reste vivace en particulier dans le platonicisme qui ne cesse de s'en nourrir, depuis le fondateur Platon jusqu'aux plus grands représentants du néoplatonisme que sont par exemple Jamblique, Plotin ou Porphyre.
Mais d'autres se réclament toujours ouvertement du pythagorisme, mais j'ignore en quelle proportion, ne connaissant pas le pythagorisme. On peut citer par exemple dans la tranche chronologique envisagée:
- Occelos de Lucanie, dont le traité conservé Sur la nature de l'univers doit dater du Ier ap.
- le célèbrissime Apollonios de Tyane au milieu du siècle, immortalisé par la biographie romancée de Philostrate, et plusieurs traités apocryphes (dont 117 lettres), plus quelques fragments de ses œuvres (dont une Vie de Pythagore utilisée par Porphyre). Il unit en quelque sorte le pythagorisme occidental et des traditions orientales.
- Modératus de Gadès, dont Stobée nous conserve quelques fragments, et régulièrement cité par les néoplatoniciens. Plutarque met en scène un de ses disciples comme un des convives des Propos de Table.

Bref, ils sont toujours très actifs au Ier; ils connaissent même un certain essor, avec une école romaine assez active depuis l'époque de Cicéron.
En espérant que ces quelques pistes inspireront des amateurs de l'histoire de la philosophie...

Quelques éléments de réponse, entrées, ici:
http://users.tellas.gr/~sarbonne/philofemmes.htm#pythagore

Voir aussi
J. Carcopino, La basilique pythagoricienne de la Porte Majeure; Paris 1926

H. Thesleff, The pythagorean texts of the hellenistic period; Abo 1965.

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Amicalement. Chaeréphon

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