En furetant sur le net, j'ai trouvé l'article suivant:
L'examen minutieux de l'art hellénique révèle que les Grecs sculptaient des personnages noirs dans leurs plus grandes villes (Athènes, Delphes, Thèbes….) et dans des matériaux de très grande valeur tels l'or, l'argent, le bronze et dans diverses pierres précieuses.
Ils réalisaient des vases d'une valeur inestimable, des bijoux précieux, des ornements de qualités, des médailles et même des pièces de monnaie à l'effigie de personnages Nègres vivant en Grèce.
Certaines de ces représentations sont d'ailleurs encore visibles dans les musées (exemple : le British Muséum en Angleterre).
Des boucles d'oreilles en or à tête de Nègres ont été trouvées dans une riche tombe de Cymé (Eolide), datant du début du 4ème siècle av. J. C. A la même époque à Delphes, on frappait des pièces de monnaies sur lesquelles on mettait des têtes de Nègre. Exemple : l'Obole en argent, le Tritémorion éginétique (valant 3/4 d'obole) Tetartémorion éginétique (valant 1/4 d'obole).
Ces faits réels sont en fait des hommages suprêmes, des décisions d'Etat-cités et des choix officiels.
Ceci est d'autant plus exact que nous savons que sur les pièces de monnaies européennes antiques en or ou en argent, on représentait généralement des rois (ex. Alexandre le Grand, etc…), des divinités (ex. Zeus, Athéna…) et des empereurs (Jules César, etc…).
Donc s'il s'avère que des Nègres figuraient sur ces mêmes type de pièces, c'est qu'ils jouissaient à coup sûr des mêmes privilèges à l'époque en Europe.
Le Traité des Monnaies grecques et romaines de Babelon cite encore : le Triobole éginétique de Phocide, sur lequel on y voit la tête d'un important personnage noir.
Pottier par ailleurs, a constaté qu'il existait de nombreuses pièces d'argent à tête de Nègre en Arcadie et à Lesbo.
A Athènes, la chouette (symbole de la citée) figurée sur la monnaie fut officiellement remplacée par une tête de femme noire avec ses tresses (fait confirmé par Edmond Pottier).
Fait intéressant pour nous, Platon dans son ouvrage "le Timée", relate la "leçon" faite par un prêtre Egyptien au législateur athénien Solon qui reconnu d'ailleurs ouvertement, a l'issue de son entretien, la supériorité de l'Egypte par rapport à la Grèce.
Pour confirmer nos dires, Hérodote le père de l'histoire, nous rapporte que certaines lois de la citée athénienne furent directement importées d'Egypte par Solon, à l'époque du pharaon Amasis (570-526 avant J. C.). Comment expliquer tous ces faits ?
En fait, les Grecs n'ont jamais nié que c'étaient des Nègres qui avaient fondé les villes d'Athènes et de Thèbes, etc….
Ainsi, la ville qui devint par la suite la célèbre ville d'Athènes, avait été fondée en pays Pélasges, par une colonie africaine d'origine égyptienne dirigée par le roi Nègre Cécrops .
Ce dernier fonda d'abord la citée des Cécropides, selon la tradition grecque.
Il en profita pour accomplir de grandes œuvres en terre européenne. En effet, il fut l'introducteur de l'agriculture, de la métallurgie en Grèce continentale vers le 16ème siècle av. J.C., le fondateur et le roi de la première ville.
On lui doit encore l'organisation de l'Attique en 12 tribus, la création de l'aréopage (assemblée de juges, de savants et d'intellectuels), l'introduction de cultes égyptiens en Grèce, la suppression des sacrifices humains et les premières institutions sociales (le mariage, l'inhumation des morts, les lois de propriété…).
A son propos, Hérodote nous glisse : "Les habitants de l'Attique, du temps que les Pélasges occupaient le pays qu'on appelle aujourd'hui Hellade, étaient des Pélasges et avaient nom Cranaens ; sous le roi Cécrops, ils furent appelés, d'après lui, Cécropides ; lorsque le pouvoir échut à Érechthée, ils avaient changé ce nom en celui d'Athéniens".
Le géographe grec Strabon, affirme que c'est bien Cécrops qui a fondé les premières villes d'Athènes et d'Eleusis, comme d'autres grandes cités de l'Attique du même nom .
Martin Bernal, professeur à l'université de cornell aux USA ajoute encore à propos de ce roi dont une chapelle située au bord du lac Copaïs lui était dédicacée (près d'Haliartos) : « Selon la chronologie grecque antique la plus complète, le Marbre de Paros (dont l'inscription remonte à 264 avant J. C.) qui semble correspondre à la principale tradition athénienne, Cécrops a commencé à régner en 1582 avant J. C. et les autres rois cités dans le Critias sont parmi ses successeurs et couvrent à peu près le siècle suivant ».
A propos des rois Nègres Cécrops et aussi Erechthée, dont on dit que ce dernier fut l'ancêtre des Achéens et des Ioniens par sa fille Créüse, Diodore de Sicile nous révèle des faits importants : "Il y eut aussi des Egyptiens parmi les chefs chez les Athéniens : par exemple Pétès, le père de Ménésthée qui fit partie de l'expédition de Troie, fut, c'est clair Egyptien avant d'obtenir ultérieurement à Athènes la citoyenneté et la royauté. Il en fut de même pour Cécrops (1er roi de l'Attique, péninsule grecque où se trouve Athènes) (…) Comme lui, Erechthée était aussi d'origine égyptienne, disent-ils, lui qui régna sur Athènes et ils en apportent des preuves de ce genre : selon ce qu'on s'accorde à dire unanimement, il y eut une grande sécheresse dans presque tout l'univers, sauf en Egypte grâce à la particularité de son territoire ; il s'ensuivit la perte des récoltes et d'une foule d'hommes ; Alors d'Egypte, Erechthée, à cause de ses liens de parenté avec cette cité, envoya à Athènes du blé en abondance et en retour, les bénéficiaires instituèrent roi leur bienfaiteur".
Comme nous l'avons déjà démontré sur ce site, les Grecs ont attesté à maintes reprises, que les Egyptiens anciens étaient des Nègres (peau noire, cheveux crépus).
Erechthée, qui fut le 6ème roi de la ville qui devint par la suite Athènes, unifia l'Attique et fit même de l'aide humanitaire à l'Europe lorsqu'elle était sujette à de longues périodes de famine (c'est important de le souligner compte tenu de la situation de l'Afrique aujourd'hui et de l'attitude arrogante et cupide des européens).
Son origine africaine (de même donc que Danaos, père des Danaïdes, qui fonda à Argos, la première dynastie royale en Grèce), est encore confirmée par l'historien Charax, d'après une scholie à Aristide XIII. Profitant de sa royauté en terre européenne, le roi Nègre Erechthée rebaptisa la citée des Cécropides du nom d'Athéna (Athènes), en hommage à la déesse africaine Neith (Athéna n'est que le nom grec de Neith).
C'est encore sous son règne que les habitants prirent le nom d'Athéniens. Il introduisit ainsi à Athènes les rites religieux liés aux célébrations de Déméter qui n'est autre que la déesse Isis égyptienne, comme l'avoue Diodore. L'association des semences et des récoltes à Déméter n'est pas fortuite. En effet, en Egypte, Isis est celle qui enseigna aux hommes à distinguer le blé et l'orge dans la nature, à les semer puis à les récolter pour se nourrir (elle est donc aimée pour ses bienfaits à l'humanité).
D'autre part, concernant les célébrations d'Isis à Eleusis, le professeur de philologie grecque Michel Casevitz, nous révèle que : "Des objets égyptiens, dont certains remontent à la 20è dynastie, ont bien été trouvés dans la "tombe d'Isis" à Eleusis, prouvant au moins l'ancienneté des relations avec l'Egypte et à l'époque mycénienne il y avait déjà un telesterion".
Des peintures grecques représentent encore des prêtres Nègres, enseignant les principes des cultes religieux aux européens anciens (Ex. Peinture au musée de Naples). Des sculptures, des bustes en général, présentent encore des personnages noirs couronnés de lauriers, autre hommage suprême officiel. Ces faits prouvent le niveau d'estime qu'avaient autrefois les Européens pour les Nègres, dont ils nient aujourd'hui, l'héritage. Martin Bernal nous explique avec une rare franchise leur attitude actuelle : "Il fallait éliminer la vision antique d'une Grèce civilisée par les Egyptiens et les Phéniciens parce qu'elle offensait la loi de la "Science des races" (…) L'incrédulité des savants modernes a été nettement renforcée aussi par leur difficulté à admettre qu'une armée africaine civilisée (conquête du Pharaon Senousrit Ier, XIIème dynastie) ait pu faire des conquêtes importantes non seulement en Asie du sud-ouest mais même en Europe. C'était un camouflet pour le racisme systématique du XIXème et du XXème siècle". La numismatique est l'une des preuves formelles que certains noirs étaient adulés dans la Grèce antique. Zeus, le Dieu de l'olympe est représenté avec des cornes de béliers sur certaines pièces de monnaie. Pour les Grecs, c'était une façon de souligner son ascendance africaine avec le Dieu nègre Amon, à tête de bélier. Pour la couronne de lauriers certains disent que les Grecs ont voulu ainsi représenter des sportifs Nègres qui auraient remporté des jeux, chose inexacte ! Diodore nous explique la vraie signification des lauriers sur les sculptures représentants des têtes de Nègres : "C'est celui-ci (Osiris) qui découvrit le laurier et tous les hommes en couronnent particulièrement ce Dieu. Il attribue la découverte du lierre à Osiris et le consacrent à ce Dieu, tout comme les Grecs pour Dionysos. Et en égyptien, le nom du lierre, dit-on, est "plante d'Osiris" et s'il a été préféré à la vigne pour les dédicaces c'est parce qu'elle perd ses feuilles tandis qu'il reste vert tout le temps ; les anciens ont agi de même avec d'autres plantes attribuant le myrte à Aphrodite et le laurier à Apollon (version grecque d'Horus, le fils d'Osiris)".
Osiris ayant été clairement décrit comme un nègre par les Grecs eux-mêmes , on comprend mieux la signification de ces sculptures à présent. Par la suite, les empereurs romains ont repris cette pratique et se sont couronnés de lauriers.
Le professeur Alain Bourgeois prend lui même conscience devant ces œuvres d'art, que l'on ne peut sérieusement prétendre qu'ils s'agissaient de noirs en position servile. Car à l'époque de l'esclavage, les peintres européens qui représentaient des Nègres avaient coutumes de leur faire un regard fuyant, ce qui n'est pas le cas des artistes Grecs. Tous les détails sculptés sans oublier la grande renommé des artistes Grecs ayant réalisé ces œuvres (Charinos, Epilycos, etc…) ne plaident absolument pas en faveur d'une telle conclusion. Aristote témoigne même en toute simplicité de relations sexuelles entre homme noirs et femmes blanches en Grèce . Il est certain, que les Grecs considéraient les Noirs (ceux de Grèce et ceux d'Afrique) comme des hommes exemplaires, qui leur avaient légué entre autre, comme le disait Hérodote, leur casque et leur bouclier . Cela, même s'il existait certains serviteurs noirs aux cotés d'autres serviteurs Blancs (Slaves) en Grèce mais à notre humble avis ceux-ci étaient non originaires d'Ethiopie ou d'Egypte (peut être de Lybie).
J'ai cru comprendre que cette thèse avait été développée dans un ouvrage intitulé "Black Athena " de Martin BERNAL aux PUF.
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