Bienvenue Aliénor, heureux de pouvoir rendre service. N'hésite pas à nous rendre visite de temps en temps, faut pas laisser Pédro monopoliser l'écran.
Si tu pouvais nous expliquer les conclusions de ton travail une fois terminé, ce serait sympa : je ne domine pas du tout ce genre de recherche philologique, et j'ai du mal à percevoir la portée des conclusions. Bref, ça m'intrigue.
Par rapport à tes besoins, je ne sais pas si tu as essayé d'utiliser les énormes thésaurus en ligne. La consultation est payante, mais je suppose que les universités sont abonnées ; le vocabulaire recensé est immense : le
Thesaurus Linguae Graecae de l'université de Californie, pour la littérature grecque classique et byzantine. Les Espagnols ont un projet approchant pour le grec classique, le
Diccionario Griego-Espanol, mais je ne crois pas qu'il existe sous forme numérique.
J'utilise leurs bases bibliographiques à tous deux pour mes recensements, avec d'autres, comme canevas, une première liste non exhaustive des auteurs grecs que je complète derrière et adapte en fonction des disponibilités. Pour le
DGE, je ne suis pas sûr de son exhaustivité, il me semble que c'est un "simple" dico un peu plus complet que ses concurrents, mais le
TLG en a véritablement l'ambition, même si les éditions utilisées ne sont pas à jour, les textes sélectionnés (très nombreux) sont intégralement numérisés.
Par ailleurs, puisque tu sembles intéressée par les curiosités lexicales, en particulier locales (ce que j'avais cru comprendre quand tu cherchais Hesychios), je te signale également l'excellent site du
Packard Humanities Institute de l'université de l'Ohio, qui recense une masse de document épigraphiques grecs (dont l'intégralité des
IG, entre autres), classés par région. Il est possible de faire une recherche par mot ou fragments de mots, par exemple justement μεδ, et hop, tu auras tous les inscriptions contenant cette succession de lettres, au sein d'une zone donnée. Cela fera peut-être un peu de boulot pour trier, mais tu risques d'avoir de bonnes surprises, sait-on jamais.