salut,
je dois préparer un commentaire pour passer à l'oral sur cet extrait d'Hérodote:
202 Donc le Roi Xerxès campait en Malide dans le pays de Trachis; les Grecs, dans le défilé ce lieu est appelé par la plupart des Grecs « les Thermopyles »; par les gens du pays et leur voisins, les « Pyles ». Campés respectivement dans ces position, ils étaient maitres, l'un de tout le pays du côté du vent du Nord jusqu'à Trachis, les autres de tout ce qui sur ce continent s'étend vers le vent du Sud et le Midi. Les Grecs qui attendaient là le choc du Perse étaient trois cents hoplites spartiates, mille Tégéates et Mantinéens, moitié par moitié, cent Arcadiens; de Corinthe étaient là quatre cent hommes; de Phlionte, deux cent; de Mycènes quatre-vingt; tel était le contingent du Péloponnèse; de Béotie, sept cents Thespiens et quatre cents Thébains (…) 204 Tous les corps de troupes avaient à leur tête des chefs particuliers pour chaque pays ; mais le plus considéré, le commandant en chef de toute l’armée, était le Lacédémonien Léonidas fils d’Anaxandride fils de Léon fils d’Eurycratidas fils d’Anaxandros fils d’Eurycratès fils de Polydoros (… suivent 13 autres ancêtres) fils d’Héraclès. (…) dès lors, la couronne revenait à Léonidas, et parce qu’il était l’ainé de Cléombrote, le dernier né des fils d’Anaxandride, et qu’en outre il avait pour femme la fille de Cléomène. Pour lors, il était venu aux Thermopyles avec des hommes choisis dans le corps des Trois Cents et parmi ceux qui avaient des fils. (…) 207 Mais les Grecs qui étaient aux Thermopyles quand le Perse fut proche de la passe prirent peur, et ils mirent en délibération la question de savoir s’ils ne partiraient pas. Les autres Péloponnésiens étaient d’avis de se rendre dans le Péloponnèse et de monter bonne garde à l’Isthme ; mais, comme les Phocéens et les Locriens étaient indignés de cette proposition, Léonidas opina pour qu’on restât sur place et qu’on envoyât dans les villes des messagers demander du secours, représentant qu’on n’était pas en nombre suffisant pour repousser l’armée des Médes.
Après plusieurs jours de combats, les Perses contournent de nuit le défilé par un chemin de montagne .
219 Ceux des Grecs qui étaient aux Thermopyles avaient reçu d’abord du devin Mégistias d’après l’examen des entrailles des victimes, l’annonce qu’ils devaient mourir à l’aurore ; puis ce furent des transfuges qui leur apportèrent la nouvelle du circuit que faisaient les Perses(…) En suite de quoi, les uns partirent, se dissipèrent, et prirent le chemin de leurs cités respectives ; les autres étaient prêts à demeurer sur place avec Léonidas. 220 On raconte ainsi que Léonidas les congédia de son propre mouvement pour les soustraire à la mort, tandis que, pour lui-même et pour les Spartiates présents, il ne convenait pas de déserter le poste dont ils étaient venus assurer la défense avant tout. (…) pour lui, il serait honteux de s’en aller ; si au contraire, il restait, il laissait après lui une très glorieuse réputation, et la félicité de Sparte ne subissait pas d’effacement. La Pythie avait en effet répondu aux Spartiates, qui la consultaient au sujet de cette guerre dès son commencement, qu’il fallait ou bien que Lacédémone fût détruite par les Barbares ou bien que son roi pérît. Hérodote, enquête , VIII, 202-220
J’avais pensé travailler sur en quoi cette bataille est-elle un des actes fondateurs du mythe spartiate ? mais ça ne correspond pas au texte, juste au dernier paragraphe. Je n’ai pas d’idées. Si vous avez des pistes pour orienter mon commentaire…
merci
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