elcidcampeador a écrit :
ils devaient se faire craindre pour pas qu'ils ne soient toujours enclins à la révolte. Ce sont des mesure cruelles je le reconnais, mais nécessaires pour la survie de Sparte, telle qu'elle a été dessiné par la constitution de Lycurgue.
Terroriser les esclaves et les abaisser à la manière de Sparte s'est révélé contre-productif puisqu'il y a eu sans cesse des révoltes d'îlotes.
Je ne vois pas, par ailleurs, en quoi tuer des esclaves de manière gratuite, pour le principe, était nécessaire à la survie d'une cité . Il existe d'autres solutions. Et pourquoi ce choix de la guerre comme idéal de vie au lieu de cultiver et produire des biens et des objets d'arts, bâtir des monuments, Rien d'obligatoire.
Quand au mythique Lycurgue, je doute, qu'il se soit trouvé un homme pour décider de tuer des esclaves comme règle d'apprentissage de la vie pour un jeune homme, ni de faire de la guerre un principe d'existence de la cité. S'il a existé le but de Lycurgue a plutot été d'éviter la tyrannie et de créer une société d'égaux, un bel objectif au demeurant.
En fait d'éviter un tyran, avec le système des deux rois notamment, c'est la tyrannie d'une ville et en fait d'un groupe de familles, qui a été instaurée, sur des individus sans droits depuis l'enfance et voués obligatoirement au métier de soldat.
Les Spartiates auraient pu choisir de mener une existence similaire à celle des autres cités grecques, ils ne l'ont pas fait. Ils ont préféré se couper du monde (en partie) et se concentrer sur la défense de leur cité et de leur territoire. Ce n'est pas à nous de remettre en cause ce qui a été fait et de rebâtir l'Histoire avec des si .., mais d'en tirer des enseignements.
Sur le plan interne, bien que les homoioi constituent une caste de supérieurs, ils n'ont en effet aucun droit et ne pèsent en rien sur la vie politique (ou si peu). Cependant, ils n'en sont pas malheureux, et ont pleinement rempli leur rôle. Bien qu'ils étaient fiers de tomber au combat, il n'en reste pas moins qu'ils mourraient pour une minorité de privilégiés, dont les gérontes en faisaient partie.