Non, je l'ai dit plus haut, justement quand j'ai indiqué la conférence sur cet ouvrage que j'ai écouté par contre....
Vous êtes encore et toujours en train de défendre un procès d'intention contre votre chère Grèce classique alors qu'il vous a été maintes fois répété que ce n'était pas le cas. Il est remarquable, dans ce schéma de pensé, que vous notez bien
l'Antiquité et ce que vous jugez en sous cape comme des sous modèles à savoir les méchants Spartiates et les méchants Romains... Or le travail de Chapoutot va un peu plus loin, mais pour le comprendre il faut abandonner votre perception de la question ; un modèle politique a pu s'inspirer de la Grèce tout en le dévoyant. Et d'ailleurs j'irais plus loin en disant que tous les élèves de la Grèce l'ont tous dévoyés à leur façon, que cela soit de façon méliorative ou péjorative d'ailleurs. C'est du mythe que de penser, avec nos piètres références actuelles que nous perpétuons quoique se soit... Les nazis avaient des prétentions similaires pour un but bien évidemment largement plus nauséabond. Mais force est de constater qu'ils ne se sont pas encombrés de paradoxes en étant capable de fonder une partie de leur propagande historique sur le fond wagnéro-germano-pagano-arien et dans le même temps en récupérant ce qu'ils voulaient (en poncifs surtout) dans les civilisations méditerranéennes antiques ; bien sûr c'étaient des Germains...
Alain.g a écrit :
Il est vrai que Rome et son empire ont joué un rôle dans l'idéologie fasciste et nazie et que Sparte a été un répère pour tous les régimes directifs. Sparte et Rome sont bien connus à cet égard et on oublie souvent que ces régimes commettent alors la faute grave pour un historien de décontextualiser l'antiquité, en oubliant que par exemple le déni de l'autre, le défaut de liberté ou l'esclavage sont des marqueurs de l'époque.
Il ne me semble pas que le contraire ait été dit, de même je pense que notre sentiment actuel sur l'art ou la philosophie passée implique le même anachronisme.