Alain.g a écrit :
A la Renaissance, l'occident s'abreuve à nouveau à la source grecque, puis d'une manière continue aux 18è et 19è siècles. on assiste à la naissance d'une vénération qui rappelle celle de l'élite romaine pour la culture grecque(double culture, deux bibliothèques, l'éducation par des maitres grecs, voyages en Grèce, imitation de tout ce qui est grec, le mode de vie à la grecque ..).
A part que depuis quelques décennies, on s'est rendu compte que depuis la Renaissance, on a fait pas mal d'erreurs sur notre "connaissance" des grecs. Par exemple, on a célébré le dépouillement de leurs monuments réalisés en pierre blanche. Et cela a influé sur la perception de leurs modes de pensée. Or, on sait que leurs monuments étaient peints de couleurs vives et que ce sont les intempéries des siècles qui ont effacé ces couleurs.
De même, on les a cru détachés d'un certain matérialisme. On se servait comme exemple le fait qu'on ne leur connaissait pas de machines, enfin rien de bien complexe ... juste un timide début de machinisme.
Actuellement, on sait qu'ils avaient des machines assez complexes, que dans les temples, ces machines étaient cachées pour abuser la masse des pèlerins qui voyaient des portes s'ouvrir ou se fermer sans aucune intervention humaine, qui voyaient des objets s'élever, qui voyaient des statues s'animer, parler, qui voyaient du lait, du sang, de l'eau couler de ces statues ...
Bref, on découvre une certaine dualité entre ce qu'on pensait des grecs (et qui a été intégré à notre civilisation) et ce qu'ils étaient vraiment.