Le Vieux (n'est-ce pas usant, d'être continuellement appelé ainsi ? ), je ne crois pas que le pourcentage de gauchers était si bas que ça à l'époque... rappelez-vous que le taux d'esclancherie que vous citez existe après des siècles de répression (et il ne faut pas chercher bien loin pour en trouver la preuve: mon père et grand-père sont des gauchers contrariés... ) par l'Eglise et les institutions scolaires. Au Vème ou IVème siècle avant J.C., la "tendance" est relativement nouvelle, et on peut penser que l'équilibre serait plus proche du 50-50, peut-être (complètement arbitrairement) du 60-40...

Il semblerait que le nombre de gauchers "naturel" soit toujours resté relativement stable. De plus, évitez de mettre la génétique à toutes les sauces, Quelque chose d'aussi complexe que la latéralité du corps humains n'est pas codé dans seulement un ou deux gènes qui disparaitraient en quelques siècles.

Mais on parle de millénaires ici...


Non, non, mon cher Nardiccio, mais peut-on considérer les gauchers contrariés comme de vrais gauchers ? Pour autant que je sache, on perd la dexterité que l'on possédait dans une main si on n'emploie plus cette dernière...

Cela n'affecte en rien la génération suivante. Il n'y a pas de raisons que le ratio gauchers/droitiers évolue dans le temps. Il ne put pas être de 50/50, il y a quelques millénaires, mêmes il y a quelques dizaines de millénaires. De plus, la sélection naturelle évolue relativement lentement à l'échelle humaine et que dans le cas d'un avantage ou d'un désavantage franc. Ce petit problème de latéralité est un épiphénomène à son niveau.