Van Houten a écrit :
executions de type non sanglant
- propres aux femmes et enfants: une femme, quelque soit son crime est concidérée comme adultère ( même pour un vol) et est donc punie pour adultère donc de façon non sanglante. Les enfants refusés à leurs naissances par leurs pères connaissent le même sort: strangulation, etouffement,etc...
[...]
Donc on peut conclure en disant que les peines sanglantes sont reservées à des citoyens ( parfois de rang élevé comme pour la peine de la décapitation pour les nobles), avec un aspect sur la dévotion aux dieux. Tandis que les peinnes non sanglantes touchent les enfants, les femmes, les individus constituant une "souillure" ( comme les parricides ou les anormaux), la peine est faite pour isoler, cacher cet individu à la société.
Voilà qui est intéressant, et replace dans une autre perspective la mort des empereurs romains, et des membres de leur famille, racontée par les historiens anciens.
La tradition véhiculée par Tacite (et Suétone aussi, il me semble), veut que Tibère, par exemple, soit mort étouffé : une mort ignominieuse qui ne convenait donc pas à sa position éminente, et qui est une façon supplémentaire de "souiller" sa mémoire ?