Comme l'a déjà dit Caius Lucius, je crois que le clientélisme avait essentiellement son utilité au sein du cursus honorum, les postes administratifs se multipliant sous l'Empire, l'ordre équestre bénéficiant souvent de la méfiance de l'Empereur envers l'ordre sénatorial (à partir du règne de Claude et surtout de celui d'Hadrien). Toutefois, il ne s'agissait pas toujours de "course aux magistratures" : certains artistes et hommes de lettres avaient besoin de se trouver des protecteurs (je ne parle pas du mécénat impérial), afin de se faire connaître. Je pense par exemple au poète Martial, qui à son arrivée à Rome devint le client de ses "compatriotes" Sénèque et Lucain, jusqu'à ce que ces derniers ne tombent dans la défaveur impériale. Ceci n'est cependant que mon opinion ...
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