Christian27 a écrit :
Bien sûr et la particularité est que ce sont des ancêtres communs aux deux parties actuelles, alémanique et romande. C'est pourquoi ce nom est resté comme l'équivalent de suisse.
Il faut se méfier de la terminologie. Ce n'est pas parce que nous appelons le pays voisin Allemagne que tous les gens de ce peuple descendent des Allamans.
Christian27 a écrit :
On peut aussi dire que les occupants romains sont également des ancêtres communs.
Il y a eu relativement peu de colonisation romaine dans les Gaules, en tout cas rien qui ne remarque génétiquement
Christian27 a écrit :
Par contre plus tard les deux tribus germaniques feront la scission des langues, les Allamans imposant la leur tandis que les Burgondes adopteront la langue des habitants, donc les patois locaux qui deviendront le français bien plus tard.
Les Burgondes sont arrivés en petit nombre, et faisaient partie d'un groupe linguistique tout à fait différent des Allamans.
Les dialectes gallo-romans de ce coin des Alpes ne sont pas à proprement parler du français.
Christian27 a écrit :
Cependant il y eut d'autres tribus que les Helvètes, par exemple les Rhètes dans les Grisons, les Allobroges vers Genève, les Sédunois en Valais et encore les Rauraques du côté de Bâle-Jura. Donc les Helvètes occupaient uniquement le Plateau du Léman au Rhin. La capitale était Aventicum, Avenches dans le canton de Vaud
Le subtrat rhétique est intéressant, puisqu'il est à l'origine d'un groupe linguistique dont il ne reste malheureusement plus que quelques reliques éparses, dont le Romanche en Suisse (la seule langue rhéto-romane encore fort parlée est le Frioulan).
Supposer que tel ou tel groupe descend plus de telle ou telle tribu est généralement une gageure. Si la génétique permet de distinguer de grands mouvements, elle ne concorde pas toujours avec des épisodes historiques qui n'ont souvent un poids démographique que très relatif.