Le bonapartiste a écrit :
grossmann a écrit :
l'empire romain aux i siècle avant JC était devenu trope vaste pour être diriger par une république il lui fallait un Homme a sa tête .
Mmmm on verra par la suite qu'il est difficile pour un Homme de diriger seul cet Empire.
Le problème vient plus du fait que la République doit évoluer si elle ne veut pas imploser, elle doit céder plus de droit aux vaincus (parfois très anciens) comme on le verra lors de la guerre sociale.
C'est ce passage d'une République très romaine (au sens de la cité) à celui d'un Empire plus universelle qui permet à Rome de conserver et d'agrandir ce vaste empire.
Tout à fait, en fait, il y a deux problèmes. Le premier est la taille de la ville de Rome elle-même. On n'administre pas de la même manière une ville de 10 000 habitants qu'une ville de plusieurs millions d'habitants. Donc, les structures administratives de la ville doivent être adaptées à la taille de la ville.
Mais, assez vite Rome n'est plus une cité, sa ville-centre et son domaine rural. Son modèle originel : un état territorial limité qui tient sous sa dépendance plusieurs autres états qui reconnaissent sa supériorité. Or, un tel modèle permet de tenir sous sa coupe quelques domaines limitrophes. A partir du moment où la population romaine en capacité de porter des armes se retrouve en nombre inférieur à la somme des populations sous sa dépendance qui a la même capacité, Rome doit composer avec les villes qui lui ont fait allégeance. Puisque si toutes ces villes se liguent ensemble et se retournent contre elle, elle risque de disparaitre.
Donc, il a fallu inventer plusieurs fois des modèles administratifs permettant de faire fonctionner l'ensemble. SI on fait attention, pendant un certain temps Rome se comporte comme un éleveur qui administre un troupeau. Il faut que le troupeau rapporte et qu'il ne se rebelle pas lorsque qu'on mène certains de ses membres à abattoir ... Donc, on distribue des richesses aux possédants, on les intègre, on les cajole. tandis que le reste dela population est soumise aux payement des tribus. Mais, cela ne fonctionne qu'un moment.
En fait, à y regarder de plus près, Rome se laisse souvent surprendre par les mouvements sociaux. Elle les combat souvent de 2 manières successives. Dans un premier temps, on écrase la révolte dans le sang. Dans un second temps on prend des mesures pour que les conditions d'une révolte ne soient plus réunies. Donc, parfois, suite à la révolte, le sort de ceux qui ne se sont pas révoltés, ou qui ont survécu s'améliore.
Bien entendu, vu de notre bout de la lorgnette, il aurait mieux valu une évolution lente qui se passe de révolte. Mais, on est dans un système statique qui se réforme par à-coups, plutôt que dans un système dynamique qui tente de coller à la réalité du moment.