Il faut reconnaître que César s'est montré bien plus raisonnable que ses adversaires, Caton le premier. Soucieux de sa légende, sûr de sa force, il se préoccupait néanmoins du bien de l'Italie et craignait qu'une nouvelle guerre civile (la dernière en date, la Guerre Sociale, avait eu de terribles conséquences pour la Péninsule et sa population) ne ravage à nouveau le pays et il ne tenait pas à mener une guerre sanglante, à l'image de celle des Gaules, contre ses compatriotes, car il savait que même vainqueur sa popularité en pâtirait. En cela il est certainement plus clairvoyant que ses ennemis, qui ne se soucient pas du sort des Italiens (en interdisant aux villes de se rendre sans toutefois leur envoyer de garnison, il les exposent à des représailles qu'un autre que César aurait pu leur infliger).
César plutôt humaniste donc, mais que envers les Romains (pauvres Gaulois) et aussi par propagande.
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