Bonjour,
voici un plan que je viens d'établir sur un sujet potentiel de l'agrégation de la semaine prochaine…




Pouvoirs et sociétés dans l'Empire romain (70 avant 73 après)


Disons que dans l'introduction je réfléchis sur la pluralité des pouvoirs et des sociétés puis j'essaie de comprendre l'articulation qu'il peut y avoir entre les deux pour déboucher sur une problématique du genre :
jusqu'à quel point l'éclatement des pouvoirs comme des sociétés tendent à disparaître sur la période ?

1 Des pouvoirs sur les sociétés et des sociétés au pouvoir.

- J'explique un peu la constitution mixte de Polybe
- La citoyenneté et les droits romains et latins
- Les mutations vers le pouvoir suprême de l'Empereur et les implications directes sur les sociétés

2 Des sociétés au pouvoir

- La noblesse et les ordres
- Les gens puis les domus et les prétoriens
- Les relations de clientèle

3 Des sociétés exclues des pouvoirs

- Les femmes
- L'évolution des statuts des pérégrins
- Les esclaves

Je conclus en constatant qu'il y a une convergence des sociétés mais plus encore des pouvoirs.

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Quidquid latine dictum sit, altum sonatur

Encore une fois je me contenterais de quelques remarques en passant sans revendiquer la qualité d'agrégatif ou d'agrégé.

Je ne comprends pas le rappel de la constitution mixte de Polybe; sa vision, d'ailleurs très propagandiste et critiquable, est un tableau des institutions et ne répond qu'à une (petite, voire toute petite) partie du sujet à traiter.
L'ensemble de votre première partie est flou et bancal; lier "citoyenneté" et "pouvoirs" au sein des sociétés de l'Empire me paraît réducteur; certains pérégrins, notamment les citoyens des cités grecques d'Orient dites "libres", ont davantage de pouvoirs à l'échelle locale qu'un citoyen romain du fin de fond de la campagne italienne. En outre, le pouvoir "suprême" de l'Empereur ne change pas forcément le quotidien de certaines provinces; la documentation papyrologique montre par exemple que la passation de pouvoir entre les Ptolémées et Rome ne change presque rien au quotidien des habitants de la chôra égyptienne, ce n'est qu'un changement de dynastie.

Les 2e et 3e parties semblent très descriptives et peu problématisées, avec un classement très catalogue et très "tableau"; parallèlement, il est difficile de considérer que les "femmes" d'une manière si générale forment une "société"; quant aux esclaves, ils ne sont pas appelés à accéder au pouvoir d'une quelconque façon, et leur présence ici étonne (d'ailleurs, votre plan ignore les affranchis)

N'ayant pas travaillé le sujet sérieusement, et n'ayant aucunement la volonté de me présenter à ce concours, je serais cependant bien incapable de proposer un plan précis, loin de moi l'idée de vous critiquer gratuitement!

J'abonde au commentaire précédent.
Le sujet est curieux pourquoi des "S" partout et de distinguer arbitrairement des sociétés....Ici je ne nie pas les spécificités provinciales ou de telle ou telle cité...Mais alors vous oubliez l'ordre romain (et donc le pouvoir) qui s'impose, qu'on imite, qu'on adapte : Farewell to romanization ! vive la créolisation...Ok
Mais de là à imaginer une société à part pour les femmes, les esclaves, voir les prétoriens..curieux.
Vous bossez beaucoup vos sujets mais rappelez-vous qu'il ne s'agit pas de faire un catalogue de tout ce que l'on sait mais d'être capable d'apporter un regard plus critique sur ce qu'il vous semble des vérités.

Allez je vous en donne un :
les élites romaines de 70 av nè à 73 ap JC
Cordialement

Allez je vous en donne un (petite correction)

les élites romaines de 70 av. nè à 73 ap. nè.

Merci pour vos critiques.
Juste pour ma défense… Je rappelle que le titre de mon III/ est « les sociétés exclues des pouvoirs » donc je trouve défendable de caser les femmes, les esclaves et les Pérégrins (les nuances apparaissant évidemment dans le développement). Pour ce qui est des affranchis, effectivement j'ai oublié de les placer (d'autant plus impardonnable qu'il s'agit d'un très bel exemple de porosité des sociétés même si l'on sait que personne n'oubliait qu'ils étaient d'anciens esclaves), mais je ne sais pas vraiment si leur place a évolué pendant la période
Sinon, je pense que j'aurais cité des exemples comme ceux de Archias ou Balbo afin de démontrer que, sous certaines conditions, les lignes peuvent bouger.
Concernant la constitution mixte, je pense qu'elle peut illustrer à quel point les pouvoirs étaient institutionnellement entre les mains de certaines sociétés bien précises et, double vertu de cet exemple, on pourra montrer une volonté atavique d'empêcher ce qui adviendra quand même, la montée d'un pouvoir personnel.
Sinon, qu'auriez-vous vu comme exemples pertinents à intégrer dans le développement ?

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Quidquid latine dictum sit, altum sonatur

Je crois qu'avant tout il serait bon d'apporter une définition du terme même de société. Il peut recouvrir des réalités très vastes comme vous le suggérer mais vous pouvez aussi très bien le borner plus étroitement si vous le justifier dès votre introduction et votre problématique. De la même façon que les autres je trouve que cela fait un peu fourre tout et que cela manque d'interrogation. Plutôt que d'essayer de tout faire loger pensez peut être davantage à ce que tout soit cohérent et logique.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

"Pouvoirs et société" ou "pouvoir et société" pourquoi pas ? "Pouvoirs et sociétés" je suis bien incapable de vous apporter des conseils.

J'ai du mal avec la notion de sociétés au pluriel. c'est vous, furtif, qui avez défini les termes mêmes du sujet, donc à vous de voir. Mais je crains, au vu de l'illustration que vous donnez des sociétés (les femmes, les esclaves), que votre sujet lui-même soit un nœud inextricable de contradictions et d'anachronismes.

Désolé de vous le dire d'une manière qui vous paraîtra peut-être rugueuse, mais je pense qu'il ne faut pas vous précipiter dans la formulation de vos sujets. Ca vous sera plus utile dans votre louable travail de préparation.

Comme vous vous en doutez bien, je n'ai pas inventé le sujet. C'est vrai qu'il pose des difficultés mais bon pas le choix, faut faire avec. Alors, je définirais tant bien que mal les sociétés comme des groupes humains faisant catégorie de par leur similitudes de conditions, de statut juridique voire de privilèges.
C'est évidemment discutable.

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Quidquid latine dictum sit, altum sonatur

En tout cas, si j'avais un choix à faire, j'exclurais celui que vous avez effectué et qui sonnt beaucoup trop préoccupations post-modernes sur les "minorités", femmes, esclaves, ...etc

Revenez peut-être au sens de société en latin : unions, associations, alliances. J'en cite quelques unes qui me viennent à l'esprit : les sociétés de publicains, celles qui obtiennent l'adjudication des fournitures des légions ou qui se chargent du transport des ravitaillements en blé, ...etc.