Bonjour,
Citer :
...étaient relativement aimés de la plèbe romaine...
Si c'est relatif, tout au plus "apprécié" parce-que l'on se retrouve dans la ligne, le choix ou la représentation politique.
La tradition familiale peut-être.
Concernant César, son père -patricien- était de toute évidence marianiste [donc lié aux populares].
Aurélia, la mère de César était plébéienne mais semble-t-il plus proche des syllaniens. Il n'empêche, elle orienta son fils vers les marianistes (en 84, fiancé à Cossutia, fille d'un riche chevalier, César préfère rompre et épouser Cornélia, fille de Lucius Cornélius Cinna, partisan de Marius).
- Plutarque :
Questions romaines, César.- Suétone :
Vie Ces.Une politique "clémente", des actes marquants (retour des droits aux fils des proscrits de Sulla) ; il rendit à la religion et à certains de ses symboles forts (Pietas, Virtus mais aussi la fortune et la victoire) une place importante. Il posait ainsi les premiers jalons du régime impérial d'Auguste.
Sa politique "sociale" : il commença à résoudre le problème des dettes et rétablit dans leurs droits des citoyens condamnés arbitrairement pour brigue par Pompée. Il limita les dépenses des riches par des lois somptuaires mais limita la constitution des tribunaux aux sénateurs et aux chevaliers, excluant les plébéiens ["
... pour que l'élément le plus honnête de la population, dans la mesure du possible, puisse toujours présider..."] (Dion Cassius).
Si César avait déchanté des populares et estimait leur trop fréquente démagogie nuisible, il n'avait pas renié le fond de leur programme : réduire la misère de la plèbe.
C'est une question qui appelle, suivant le César conquérant, stratège ou politique, l'évolution de sa carrière, les époques de multiples réponses.
En ceci, il faudrait avoir la définition de "l'attachement" ce qui est assez large surtout l'attachement
"relatif".
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