Une réponse de jardinier.
Les fleurs c'est très fragile, dès que vous les coupez ce n'est plus qu'une agonie plus ou moins longue. Le commerce des fleurs ne peut se développer qu'à partir du moment où le temps de transport est suffisamment court entre le lieu de production et le lieu de vente. De plus, beaucoup de fleurs que nous jugeons courantes aujourd'hui en Europe ont une origine étrangère (tulipes, dahlias, glaïeuls...) elles nous parviennent avec l'essor des échanges au XVIIe, ou résultent d'hybridations successives (les roses sont des hybridations de l'églantier sauvage). En conséquence, je reste dubitatif sur l'existence de marchés aux fleurs dans l'Antiquité : seules des fleurs locales cueillies à proximité immédiate de la cité auraient pu être vendues, un peu comme on trouve encore parfois des vendeurs de jonquilles aux bords des routes au printemps.
_________________ "Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron
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