L'entreprise est ardue
Je vais faire mon possible : en attendant, voici quelques ouvrages sur lesquels on peut fonder quelques observations concernant votre question sur le passage (finalement) de l'ordre équestre à l'ordre sénatorial.
- Nicolet C.,
Censeurs et Publicains, Economie et fiscalité dans la Rome antique.
- Nicolet c.,
Rendre à César, Economie et société dans la Rome antique.
- Roman D. & Y.,
Sociétés et Structures sociales de la péninsule italienne (218-31 av. J.-C.).
- Cels-Saint-Hilaire J.,
La République des tribus, Du droit de vote et de ses enjeux aux débuts de la République romaine (495-300 av. J.-C.).
Très honnêtement, vu qu'il y a un large débat sur la question, je vous recommande l'ouvrage des Roman : il est clair, pas cher (Sedes, Regards sur l'histoire) et organise sa réflexion autour de grandes problématiques précises. Il y a même plusieurs pages consacrées à la question des chevaliers et de leur fameux cheval. Au-delà, je crois me souvenir que V. Hollard l'aborde dans son excellent
Rituel du Vote, mais je dois vérifier.
Il y a après une foule d'informations que l'on peut trouver chez différents spécialistes de la question, mais je doute avoir le temps d'entrer véritablement dans les détails...
Concernant votre question sur le citoyen et sa capacité à intenter une action publique contre un magistrat, il me semble qu'il existe une procédure : le
jus legis actionis et le
jus provocationis conditionnent ce genre d'action. En revanche, Rome n'est pas une démocratie : le citoyen ne peut aucunement fixer une amende, pas plus qu'il ne peut réellement "juger" quiconque. C'est l'Etat qui mène la danse, pas l'inverse.