Pallas a écrit :
La reine Hatshepsout (que je n'ose pas trop appeler « Pharaone »)
Vous pouvez l'appeler pharaonne, ce n'est pas plus anachronique que pharaon.
Salmanasar a écrit :
,d'après l'auteur,la haine que Touthmosis III éprouva envers Hatshepsout venait du fait que cette dernière,pendant son règne, l'avait mis à l'écart,humilié,méprisé et presque castré même:en effet, Hatshepsout,frustrée de ne pas être née homme enfin de devenir pharaon,allait jusqu'à porter les attributs d'un pharaon (barbe postiche,entres autres),
C'est du roman. Les deux noms figurent toujours ensemble sur le temple de Deir el-Bahari, sauf bien sûr quand il s'agit du couronnement de la reine. Hatshepsout est en premier régente, c'est ensuite qu'elle devient souveraine et de ce fait elle est réprésentée avec les attributs de la fonction.
Pallas a écrit :
le fait que Thoutmosis III fut un grand capitaine (on l’appelle souvent dans l’historiographie « le Napoléon égyptien ») car il est clair que le passage de l’Egypte à un empire puissant, après l’intermède Hyksos, était de nature à former de ce grand conquérants (D’ailleurs il n’y a pas que Thoutmosis III qui eut autant de conquêtes, il y eut de nombreux Aménophis,…) .
C'est l'égyptologue Breasted qui fit la comparaison avec Napoléon. Les Amenhotep ne furent pas des conquérants, Amenhotep II fit quelques batailles en Asie, mais n'insista pas après l'an 9.
Fialin a écrit :
Thoutmosis n'a apparemment perdu aucune bataille. Il a aussi fait désabler le Grand Sphinx à la suite d'un voeu.
En l'an 42, pour sa dix-septième campagne Thoumès III ne réussit pas à prendre Qadesh. Ensuite il ne tentera plus de s'étendre vers le nord. Avec ce roi, l’Egypte a seulement repris en Asie l’espace qu’elle occupait au Moyen-Empire. C'est Thoutmès IV qui fit désensabler le Sphinx.
Néférourâ a écrit :
on comprend donc plus facilement la haine que ressentait le jeune homme envers cette femme au charisme impressionnant qui occupa le role de pharaone pendant plus de 22 ans.
Le jeune homme n'en était plus un. Le martellage d'Hatshepsout après l'an 42, 43, 47 (suivant les auteurs) : une des hypothèses est que Thoutmès III qui avait perdu des fils craignait que la descendance d'Hatshepsout réclame sa succession. Pour l'imposer, Thoutmès III fit d'Amenhotep II son corégent. A la mort de son père celui-ci avait 18 ans.