Vous ne l'avez sans doute pas remarqué, mais ce sujet concerne les "Textes Egyptiens relatifs à Joseph et aux Hébreux". Le Conte des deux frères, mentionné par Daniel Rops, entre dans ce cadre en ce qui concerne Joseph; Claire Lalouette le nomme : Histoire d'Anoup et de Bata, deux frères.

Oui, en ce qui concerne Joseph, par contre pour Moïse et les Hébreux il est incontournable. En ce qui concerne Joseph et les Hébreux, les curés qui débitent toujours la même histoire pendant la messe ne doivent pas le savoir et pour cause vous même êtes incapable de citer des nouveautés. Daniel Rops avait fait fort avec sa comparaison proche du racisme.

On s'égare, là...

Même pour Moïse et les Hébreux, Freud n'a rien d'incontournable : il outrepasse son domaine.

Je n'ai jamais entendu de "curés débiter toujours la même histoire pendant la messe en ce qui concerne Joseph et les Hébreux" ; à mon humble avis, ce serait plus vraisemblable pour des rabbins (mais pas "pendant la messe", évidemment!...).
Si je ne cite pas de nouveautés, c'est qu'en dehors de ce forum, ce sujet ne me passionne pas, pour le moment, au point d'y consacrer des recherches approfondies (d'autres questions me mobilisent bien davantage et, de toute façon, une cinquantaine d'années d'études dans le domaine des religions ne sauraient faire de moi un quelconque "spécialiste"!).

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

De quoi vous plaignez-vous, vous avez relancé cette discussion avec du hors sujet et des erreurs corrigées par Montou.

J'en profite également pour répondre à Atlante dont le message allait dans le même sens.
Il est effectivement impossible de démêler la réalité de la légende mais ce que je voulais dire c'est qu'il me semble qu'il y a quand même une (petite) part de vérité dans les récits bibliques. Je n'ai évidemment pas la moindre preuve de cela et on ne la trouvera sans doute jamais. C'est juste un sentiment. Selon l'adage "il n'y a pas de fumée sans feu", je pense qu'il n'est pas plausible que tout ait été inventé par un peuple qui se serait créé une mythologie à partir d'éléments totalement extérieurs (Égypte). J'ai la sensation qu'il est tout à fait possible qu'un petit groupe de sémites se soit échappé ou ait quitté l'Égypte et se soit joint en Palestine à des nomades, apportant avec eux leurs récits qui auraient été repris après la fusion de ces groupes. Encore une fois, je n'ai pas le moindre soupçon de début de preuve, c'est juste une opinion, une sensation.

Oui... mais c'est le terme "échappés", qui me gêne...

Il y a eu très peu d'esclaves chez les Egyptiens. Et ceux-ci acceptaient volontiers l'immigration de la main d'œuvre étrangère. On est loin des colonies d'esclaves vêtus de pagnes blancs tirant de lourdes charges sous les claquements de fouet... Alors même si votre théorie s'avérait juste... à quoi voulaient "échapper" ce groupe de sémites ?

Madame Christiane DESROCHES-NOBLECOURT soutenait qu'il n'y avait pas d'esclaves en Egypte ancienne, tout juste des prisonniers de guerre astreints pour un temps à certains travaux (les fellahs -- ouvriers agricoles -- étant régulièrement réquisitionnés aux grands chantiers de construction, en fonction du régime des crues du Nil). Peut-on concevoir qu'un groupe d'immigrés ait voulu échapper à la durée de leurs travaux forcés prolongée (pour une cause circonstancielle) au delà d'un délai prévu? Il y a bien eu des grèves sur certains chantiers...

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Il ne me semble pas qu'il y ait sur ce forum de discussion sur l'esclavage à la mode égyptienne. Par contre il y a un sujet sur l'origine égyptienne des Hébreux : viewtopic.php?f=40&t=4755&st=0&sk=t&sd=a&start=0

Echappés, partis, ayant émigré... Je ne sais pas au juste.