La police était distincte de l'armée. Ce sont des fonctionnaires chargés de rechercher et arrêter les voleurs et les criminels, mais aussi chargés de faire rentrer les impots, de contrôler le poids des marchandises mises en vente, traquer les fraudes, rechercher les esclaves en fuite. Il y avait aussi une police du désert, les nouou, accompagner de chiens, pour surveiller les mouvements des bédouins, protéger les caravanes.
Il y avait un échantillon de peines adaptées au délit. De la bastonnade à la peine de mort, d'autres peines sont prévues, les travaux forcés dans les mines, l'affectation perpetuelle comme serf à un domaine royal, le bannissement, la mutilation. Les tribunaux constataient la culpabilité, ou l'innocence, et c'est le roi qui décide d'appliquer la peine. Pour les crimes de lèse majesté, la peine de mort était infligée par le bucher, le pal ou encore le suicide forcé. Les egyptiens aimaient l'ordre