Voila j'ai donc décidé de lancer ce petit quizz sur l'histoire de l'Egypte antique. Je me contenterai pour ma part de poser des questions sur l'Égypte ptolémaïque, j'essaierai de répondre à celles futures-j'espère- sur l'Égypte pharaonique comme je le pourrai...pour reprendre la main
je ne saurais vous dire si les questions qui suivent sont difficiles oupas, elles me semblent assez faciles... c'est un test on verra bien....

Voici les questions :

1° Femme d'un général macédonien, auquel je n'ai jamais été marié mais auquel j'ai donné des enfants, j'ai fait mettre, d'après la légénde,
le feu au Palais de Persépolis.


2° Je fais partie de ces familles d'immigrés en Egypte, venues y faire fortune, j'ai été le secrétaire d'un personnage très important
au IIIe siècle, et on peut dire que j'ai fait fortune, ayant développé mes activités diverses. C'est un peu grâce à moi que la papyrologie
est aussi riche de renseignements sur le IIIe siècle.


3° J'arrive a Alexandrie dans les premières decénnies du IIIe siècle, jeune grammatikos, maitre d'école, dans un des faubourgs de la ville,
je suis présenté au Roi, et dès lors j'ai une grande carrière de poète et de savant dans l'une des plus grandes institutions "scientifiques " de l'Antiquité.


4° Fille de roi hellenistique, j'ai épousé un roi d'Egypte et désormais beaucoup de reine d'Egypte porteront mon nom.


5° Surement le plus long vaisseau de la période hellenistique. C'est une oeuvre macédo-égyptienne et je n'ai malheureusement jamais
servi en bataille ni pris la mer.

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Thaïs, maîtresse de Ptolémée -fils de Lagos (?)- mais la légende d'un Persépolis embrasé est à revoir. Il est a noter que Thais fut aussi aimée d'Alexandre.

Pas Cleopâtre tout de même ?
Je suis nulle pour la période. Vous dire pour moi le mot "hellénistique" = Lagides et j'ai toujours pensé qu'en Egypte régnaient des Pharaons (homme ou femme)... De plus, l'Egypte n'est plus tout à fait l'Egypte avec les Lagides alors pour le IIIème siècle, je suis "total inculte"

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)

Effectivement il s'agit de Thaïs, un point pour vous...
Néanmoins je ne sais pas pourquoi vous dites que c'est à revoir pour l'incendie du palais de Persépolis...

C'est lors d'une beuverie que Thaïs fut autorisée a s'exprimer et elle fit un grand discours d'éloge à Alexandre et dans lequel elle exhorta a venger la destruction d' Athènes en 480 et de prendre plaisir a mettre le feu au palais et à le voir brûler. On applaudit à son discours et Alexandre ouvrit la marche excité qu'il était par le vin...

Walter Ellis, qui a écrit une biographie sur Ptolémée Ier, ne met pas en doute cet épisode, c'est pourquoi, même si j'ai parlé de légende, j'ai inséré cette question, comme un fait historique, à mon Quizz qui ne se voulait sans piège... Il en reconnait le côté très dramatique et poétique mais il dit :


Walter Ellis, Ptolemy of Egypt, p. 9

Appien nous rapporte la version de Ptolémée qui ne met pas en avant Thaïs. En tous dans cette version, Ptolémée nous dit qu'Alexandre s'est repenti de cette action...

Voila des extraits du poème célèbre de Dryden :


C'était à la fête royale, célébrant la conquête de la Perse
par le vaillant guerrier, fils de Philippe;
en grande pompe, terrible,
égal aux dieux, le héros siégeait
sur son trône impérial,
entouré de ses valeureux compagnons,
leurs fronts ceints de roses et de myrtes
(car telle est la couronne due aux vainqueurs);
à ses côtés, l'aimable Thaïs
dans la fleur de sa jeunesse et l'éclat de sa beauté
se tient resplendissante comme à des épousailles orientales.[...]

Les princes applaudissent avec une joie furieuse,
et le roi a saisi un flambeau,
brûlant de la rage de détruire.

Pour l'éxciter contre sa proie,
Thaïs conduit la ronde,
et, comme une autre Hélène,
embrase une autre Troie.[...]

John DRYDEN, La Fête d'Alexandre

C'est l'occasion d'un nouveau fil....

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Du coup, j'ai oublié de vous répondre sur l'autre réponse.

Oui vous avez trouvé mais vous ne répondez qu' à moitié à la question. Cléopâtre certes, mais laquelle ?

Rassurez vous j'en étais au même point que vous, il ya deux ans et demi à peine, date à laquelle j'ai décidé, helléniste de formation, de me mettre à la période «hellénistique» et à l'Egypte «grecque» en particulier...

La période hellenistique va de la mort d'Alexandre à -31 à la bataille d'Actium, l'Egypte étant le dernier Etat hellénistique a passer sous la coupe de Rome..., donc fin IVe -fin Ier siècle avt. J.-C.

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Pour l'incendie de Persépolis, la source originelle qui la première rapporte l'intervention de Thaïs est le très fantasque Clitarque, qui n'a vraisemblablement pas participé à l'expédition et rédigé son récit sur le tard (il fait intervenir une ambassade romaine par exemple...). Il fait plus figure de romancier qu'autre chose, par exemple c'est lui qui nous raconte la rencontre d'Alexandre avec la reine des Amazones, qui peuple son récit de tous les merveilles traditionnelles de l'Asie et de l'Inde, qui invente un duel épique entre Alexandre et Darius... c'est lui aussi qui développe la comparaison entre Dionysos, conquérant du monde à partir de l'Inde, et Alexandre, qui fait la même chose en sens inverse, d'où l'importance qu'il accorde dans cette scène au délire dionysiaque, tout en adoucissant la violence de l'action en gommant le vandalisme au profit d'une dimension surnaturelle, les dieux vengeant eux-même à travers le délire l'incendie des temples d'Athènes (Thaïs elle-même est athénienne). Non seulement Clitarque gagne un récit merveilleux comme il les aime, où les dieux interviennent auprès des hommes de son épopée, mais il dédouane aussi Alexandre de la brutalité de l'acte.

De plus, c'est aussi un courtisan de Ptolémée Ier, qui n'hésite à le faire participer à des batailles où le Lagide lui-même affirme avoir été absent... Par flagornerie, il donne ici, et seul, un rôle totalement disproportionné à la première épouse de son protecteur... quel hasard...

Les antiques sont unanimes à saluer ses qualités littéraires qui ont assuré un succès populaire indéniable, mais comme historien, il ne vaut pas tripette...

Chez Ptolémée lui même, dont la version est résumée par Arrien, l'incendie était délibéré. Pas de délire orgiaque, pas d'inspiration divine, pas de Thaïs. Bref, perso, l'anecdote n'est sans doute pas historique.

PS : pour la question 4, Arsinoé fille de Lysimaque et épouse de Ptolémée II aurait pu marcher aussi. Faut avouer que les Lagides étaient sacrément originaux pour nommer leurs enfants...

C'est magnifique et je vous remercie pour ce cadeau, c'est vraiment... Merci encore !
Pour Vous, Antoine et Cléopâtre

Tous deux ils regardaient, de la haute terrasse,
L'Égypte s'endormir sous un ciel étouffant
Et le Fleuve, à travers le Delta noir qu'il fend,
Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse.

Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse,
Soldat captif berçant le sommeil d'un enfant,
Ployer et défaillir sur son coeur triomphant
Le corps voluptueux que son étreinte embrasse.

Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns
Vers celui qu'enivraient d'invincibles parfums,
Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires ;

Et sur elle courbé, l'ardent Imperator
Vit dans ses larges yeux étoilés de points d'or
Toute une mer immense où fuyaient des galères.

Celui-ci porte aussi à l'âme... Mais plus connu.
Ceci dit j'ai trouvé une Cléopatre I mais épouse d'un roi de Syrie et les autres sont filles de rois égyptiens.
Il existe aussi une Cléopatre femme de Philippe II et une Cléopatre fille de Philippe II, aucune n'ont épousé d'Egyptiens...
J'ai mon lot de beautés pour ce soir, cette nuit et demain. J'évite au maximum ce genre de lecture car je suis tellement prise par les mots que je n'ai pas honte d'avouer qu'il m'arrive de visionner la scène et ceci me porte aux larmes, au grand désarroi de mon entourage pour qui "ce ne sont que des mots..." !

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)

Thersite vous m'avez fait peur, mais ouf je ne me suis pas trompé, c'est bien à une Cléopâtre que je pensais, qui a bien épousé un roi/pharaon d'Egypte, un Ptolémée bien sûr.. mais j'h"ésite à donner la réponse, j'attends encore un ou deux jours... Mais votre réponse était effectivement possible, ma question ne comportait pas assez de détails pour qu'une seule réponse soit possible...Je ne voulais pas trop en donner, pour qu'il reste une certaine difficulté... J'apprends a faire des Quizz

Mais je vais donner un indice supplémentaire pour gaete59 :

Cette Cléopâtre a gouverné seule quelques années au début du IIe siècle avant. J.-C.

Pour Cléopatre, soeur de ( ou demi soeur, je ne sais plus mais il me semble soeur) d'Alexandre, Ptolémée Ier a failli l'épouser mais cette dernière a été assassinée; cela se passait après la mort d'Alexandre, il me semble...

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Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Il s'agit bien d'Arrien dont je voulais parler... Vous manipulez tous ces auteurs avec plus de dextérité que moi Thersite

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Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Vers les -170 avant J-C, il y a une Cléopâtre Iere qui exerce un temps la régence (son fils Ptolémée Philopator n'a que 5 ans) afin de s'opposer à son propre frère, guerre perdue...
Les autres balayées sont toutes filles de Ptolémée XXXX ayant régné. Sur le net, il y en a tellement qui ont épousé frères, oncles ou ont été donnée comme épouses aux Séleucides... Moi, je ne vois qu'elle mais bon...

Pour le papyrophile, je dirais Manéthon de Sébennytos (prêtre) à qui l'on doit une histoire de l'Egypte en X volumes faite à la demande de Ptolémée Soter et le classement en dynasties mais franchement pas certaine...
Et pour le bateau : une quinquérème (uniquement pour la parade) ?

J'ai ramé grave ! ! !

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)

OUi Cléopatre Ière Syra (v. -215/-176) , elle est la fille du roi Séleucide Antiochos III (-223/-187) et de Laodicé III. En -194/-193 elle épouse Ptolémée V Épiphane
Elle a effectivement été régente pendant quelques années. Je reconnais, je n'ai pas de «biographie» d'elle. Mais si la grande Cléopatre a son nom elle le doit a son ancêtre féminin....
Petite anecdote personnelle: récemment ma banque m'a proposé d'individualiser ma carte bancaire, j'ai accepté et j'ai une belle carte à l'effeigie de Cleopatre Ière . Cette effigie :





Pour la question 2°, je n'ai pas dit qu'il était payrophile hihi.Donc ce n'est pas Manéthon (qui a failli faire l'objet d'une question de mon quizz ) Mais je dois dire que le mot secrétaire que j'ai utilisé est inadéquat , disons plutôt «intendant». Je vous mets sur la piste : quand vous vous intéressez à l'Egypte ptolemaique, son nom arrive rapidement, car la papyrologie lui «doit» la découverte de plusieurs milliers de papyri, presque 50% de l'ensemble papyrologique à ce jour découvert...

Pour la question 5°, Oui un navire juste pour la parade, mais sa particularité ? et son nom technique ? Je vous l'avoue, il n'a pas de nom propre comme certains autres des navires de l'antiquité (en tous cas je n'en ai pas trouvé)..c'est vrai qu'il n'y a peut-être pas grand chose sur le net....Je donnerais les réponses soit ce soir soit demain...

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L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
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Donc voici la solution a mes questions de quizz...


1° On l'a dit c'est Thaïs, une hétairie qui donna deux enfants a Ptolémée. j'avais ajouté -comme un fait historique, mais
j'avais apparemment tort- l'épisode de l'incendie de Persépolis pour mettre sur la voie, mais il faut retenir que son existence a été
prouvée par l'épigraphie... tout le reste n'est plus de l'histoire...


2° Alors Gaete apparemment vous avez buté sur celui-ci mais vous vous intéresseriez de plus près a l'histoire de l'Égypte sous les Ptolémées,
et vous verriez que son nom est incontournable : il s'agit de Zénon de Caunos, intendant d'Apollonios, diocète (équivalent d'un ministre
de l'économie), c'est un immigré grecque en Egypte, dont on retrouvé les archives (à la fois personnelles et officielles), qui ont fourni plus de 2000 papyri.
C'est la souce principale pur nous faire connaître certains aspects de l'Egypte ptolémaïque dans la première moitié du IIIe siècle. Je ne
m'étends pas plus, je veux lui consacrer un fil fourni et complet...


3° Notre poète est tout simplement Callimaque. Originaire de Cyréne, il est donc arrivé à Alexandrie au début du IIIe siècle où il fut d'abord
maître d'école dans un faubourg d'Eleusis (grammatos). On le nomme parfois Callimaque l'Egyptien ( selon la mode des «écoles» claniques, évoquant
la rivalité entre les capitales du savoir (Alexandrie, Pergame...). Puis, il est présenté au Roi, même s'il est vraisemblable que sa réputation
avait déjà franchi les frontières. C'est un poète et aussi un savant. Il devient bibliothécaire de la Bibliothèque d'Alexandrie.
On luit doit les Aitia, les Causes, long poème de 7000 ver. Il a surtout écrit des épigrammes amoureuses et funéraires, de courtes pièces.

4° Donc Cléopatre Iere qui fut la première depuis longtemps a avoir gouverné seule, associée a son fils, l'Égypte. Elle donna son nom
à beaucoup de reines d'Égypte, dont la plus célèbre fut Cléopâtre VII a la fin du 1er siècle et la dernière reine d'Egypte.


5° J'ai choisi ce long navire plutôt qu'un autre (dont je garde le nom secret pour l'instant), car il est de fabrication égytienne et s'inscrit
dans la surenchère dans la construction du plus gros bateau de prestige. Il s'agit d'une Tessaracontère («quarante» de Ptolémée IV Philopator :
280 coudées, soit 180 mètres, qui peut accueillir 4000 rameurs, 400 matelots et 2850 soldats. Il ne prendra jamais la mer et d'après
Plutarque, il est destiné à la parade (Démétrios, XLIII, 5-6).


Voila, j'espère que ce quizz n'a pas été trop mauvais, il a en tous cas été instructif pour moi...Je ne pense pas qu'il ait été trop dur ,
mais c'est vrai je commence à accumuler quelque ouvrages sur l'Égypte ptolémaique c'est plus facile pour moi, le net est parfois, sur certaines
questions, moins clair, moins fourni...

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Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Je ne connaissais pas du tout mais je le tiens et ne le lâcherai que lorsque je l'aurai "encarté" avec voyage wikiéen pour Apollonios et un crochet sur l'origine du mot diocète...
Grand merci, ce voyage dans l'Egypte ptolémaïque est enrichissant.

Total inconnu pour ce qui me concerne mais intéressant. Les poèmes sont à creuser, surtout les noms afin de savoir si ces noms donnent une explication sur la versification. Qu'appelez-vous épigrammes "funéraires", des épitaphes ?
J'espère que les Aitia et les Causes sont une sorte de versification et non le titre d'oeuvres...

La quinquérème aussi est destinée à la parade car impossible à gouverner vu le nombre de ponts et le tirant d'eau. J'irai tout de même visiter la tessaracontère...
Ce quizz a été très intéressant car il porte à de nombreuses recherches sur wiki. une fois les réponses données.
Il est vrai que je n'ai pas l'érudition de la moyenne des personnes de ce forum et de plus ce n'est pas ma période mais il y toujours important d'avancer.

Perso, je l'ai trouvé difficile car n'ayant que le net, ne souhaitant pas investir en livres pour cette période. Mais je vous le répète ceci va déjà m'occuper un bon bout de temps.
Merci encore pour le partage du savoir.

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Heureux que cela vous ait intéressé, c'est une période que je ne connaisais pas du tout, et je me suis mis depuis un peu moins de deux ans alire toutce que je peux à mon rythme évidemment...


Apollonios est le diocète dont Zénon était l'intendant (et pas une ville . Il était je crois originaire aussi de Carie, comme Zénon et sa famille. Il me semble qu'on a la preuve grâce à un papyrus . Les «archives de Zénon» sont l'ensemble documentaire de papyri incontournable. découvert en 1911 et vendu petit à petit aux différents acheteurs, c'est pour cela que ces archives sont disséminées un peu partout dans tous les musées du monde...

Les Aitias ou les Causes portent sur l'origine des choses....C'est l'occasion pour l'auteur de monter son savoir...


Les epigrammes sont de petits poèmes et quand ils sont funéraires, en quelques sort ce sont des epitaphes... J'essaierai de vous retrouver un exemple...

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L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Voila trois epigrammes funéraires trouvées sur le net :


1° Épitaphe du Fils de Dicôn

Ici Saôn d’Acanthos est enterré.
Les gens de bien ne meurent pas,
Ils dorment d’un sommeil sacré.


2° Épitaphe d’Erasixénos

Il buvait tant à la santé d’un ami
qu’il gâcha la sienne et la mort l’a pris.


3° Ami des Muses, le poète sait les vanter

Que la divinité m’inspire ;
Sans elle je ne saurais chanter.


Callimaque

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Émile Ollivier, l'Empire libéral.

Cahen E., Callimaque, Hymnes, Epigrammes, Les Origines, Hécalé, Iambes, poèmes lyriques, Budé, 1922
http://www.archive.org/details/hymnespigramme00calluoft
Au delà de ces quelques œuvres conservées, la pointe de l'iceberg, Callimaque est un poète majeur du IIIe, abondamment cité et célébré : au gré des citations, il nous reste de lui plus de 600 fragments (plus quelques centaines d'autres plus douteux), qui témoignent de sa popularité. Voir Schneider O., Callimachea, T2, Teubner, 1873, p.116-791, remplacé depuis par l'édition Pfeiffer.


La quinquérème (nom latin de la pentère grecque, une "5") est LE navire de combat par excellence de la seconde moitié du IIIe siècle, tant en Orient dans les flotte hellénistique qu'en Occident dans les flottes romaines et puniques, surclassant complètement sur le champs de bataille la trière des siècles précédents. Elles étaient des centaines à sillonner la Méditerranée ! Elles sont tout à fait manoeuvrables, et ont largement fait la preuve de leur efficacité. Rien à voire avec des monstruosités comme le "40" lagides et quelques autres records.