Voilà, je voulais créer un petit répertoire avec votre aide à propos de la mythologie celtique.
Apportez ici toutes les informations que vous possédez. Merci
Belenos"Dans la mythologie celtique, le dieu gaulois Belenos (latin Belenus) est comparable à l’Apollon du panthéon classique. Il est parfois désigné par le théonyme de Maponos, il a les mêmes pouvoirs curatifs que le Diancecht irlandais. Sa parèdre est la déesse Belisama, « la très brillante ».
C’est un dieu lumineux, dont le nom signifie « resplendissant », « éclatant », ses fonctions principales sont la médecine et les arts. Il est honoré lors de la fête de Beltaine, qui marque une rupture dans l'année, le passage de la saison sombre à la saison claire, lumineuse. Lors de cette fête, les druides accomplissaient un rituel consistant à faire passer le bétail entre des feux, en récitant des incantations, pour le protéger des épidémies.
Son culte semble avoir été important dans l'ensemble du monde celtique puisque des inscriptions ont été retrouvées en Gaule cisalpine, en Gaule transalpine, en Illyrie et en Norique.
Avec la conquête romaine, Belenos s'est fondu dans le gréco-romain Apollon, ne conservant que son aspect solaire. Ce rôle de sauveur que possède encore son équivalent irlandais [Bile, le père de Mile, roi des Milesiens] n'a pas résisté au syncrétisme gallo-romain."
BelisamaDans la mythologie celtique, Belisama est une divinité importante du panthéon gaulois, dont le nom signifie « la très brillante ». Elle est à la fois la parèdre et l’équivalent féminin de Belenos. Associée au feu domestique, elle a en charge la métallurgie (plus particulièrement la fabrication des armes), c’est la déesse des forgerons dans son aspect guerrier ; elle est aussi responsable des arts.
Une inscription trouvée à Vaison-la-Romaine indique qu’un Nemeton lui était dédié. On la compare à Minerve, à Athéna et à Brigit.
CernunnosCernunnos est une divinité gauloise dont le nom signifierait le « Cornu ». De fait, il est systématiquement orné de bois de cerf.
Ni mythe, ni légende, rien n'a été conservé à propos de ce personnage : nous en sommes donc réduits à des conjectures à partir de son iconographie pour comprendre sa place dans le panthéon gallo-romain. Son nom est attesté par quatre inscriptions : la plus célèbre est celle du pilier des Nautes de Paris. Une autre, souvent considérée comme fausse, vient de Polenza en Italie. Une troisième, une tablette de cire découverte en Roumanie, atteste de son assimilation à Jupiter et qu'un collège funéraire lui ait été consacré. Enfin la plus ancienne soit donc la quatrième, est en langue gauloise et donne la forme "Karnonos".
Il serait l'un des plus vieux dieux du panthéon Gaulois, car plusieurs représentations d'un homme cornu furent découvertes sur des peintures pariétales (grotte des « Trois frères », Ariège). De plus sa présence sur un sceau de la civilisation de l'Indus (à cornes, assis en tailleur, entouré d'animaux) pourrait faire penser à une origine indo-européenne.
TaranisDans la mythologie celtique gauloise, Taranis est, avec Esus et Teutatès, un des Dieux d'une triade celtique attestée par le poète latin Lucain. C'est un dieu des plus importants du panthéon gaulois. Son nom signifie « le tonnant » (taran en breton et gallois).
Taranis serait principalement le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre.
Son culte est attesté en Grande-Bretagne, en Rhénanie, en Dalmatie, en Provence, en Auvergne, en Bretagne et en Hongrie. Ses premières représentations prennent forme peu avant la conquête romaine. Époque mouvementée alors que, sous l'influence de ses voisins, la Gaule commence à représenter ses Dieux sous formes de statues et leur élève des autels et des lieux de cultes plus importants que jadis. On a retrouvé sept autels consacrés à Taranis, tous portants des inscriptions en grec ou en latin, à travers l'Europe continentale. On peut aussi mentionner le magnifique chaudron de Gundestrup (200 ou 100 avant Jésus Christ) retrouvé au Danemark. Ce chaudron est une des plus belles pièces que nous possédons illustrant, entre autres, le grand Taranis.
Ce Dieu serait le plus souvent représenté comme un homme d'âge mûr, barbu et viril dont les attributs distinctifs sont la roue solaire, un sceptre et des esses (éclairs). Il est parfois accompagné d'animaux : cheval (animal au rôle psychopompe), aigle ou serpent.
Au regard d'autres mythologies de l'Antiquité, on fait parfois les rapprochements suivants :
-le dieu romain Jupiter (à la Foudre)
-le dieu grec Zeus (au Fulmen)
-le dieu germanique Thor (au Marteau)
-le dieu slave Svarog (dieu du ciel/forgeron et dragon céleste cracheur de feu)
GarganSa croyance se serait maintenue après la christianisation des descendants des peuples celtes.
Étymologie incertaine:
Grag : roche ou gorge
Pierre (gar) géante (gan) l'homme (tua)
Il serait le fils de la déesse Belisama qui restant vierge aurait été fécondée par l'esprit divin du dieu Belenos.
Grand mangeur, coureur de jupon, bagarreur, un peu benêt mais au grand cœur, il mena une vie d'errance. Par certains de ses aspects, il n'est pas sans rappeler
-le Dagda irlandais,
-le géant Gargantua immortalisé par Rabelais fils de Gargamelle et de Grandgousier (l'histoire et le thème français du Gargantua de François Rabelais, furent volés à Billon d'Issoudun en 1532).
-le demi-dieu Héraclès (qui aurait aussi voyagé en Gaule selon Parthénios de Nicée et Diodore de Sicile).
Le géant Gargan est associé par les Gaulois à la lutte contre les envahisseurs romains. Il aurait été conservé, même chez les populations christianisées, comme symbole de résistance. Il aurait ainsi prêté main forte contre les Anglais durant la guerre de Cent Ans.
Les religieux qui s'étaient attelé à christianiser définitivement l'Europe de l'Ouest ont lutté contre cette survivance d'un autre âge et l'ont associé à Satan (tout comme le dieu Cernunnos). Les bénédictins ont ainsi affublé au Haut Moyen Âge les païens du sobriquet de Gargantuates, "ceux de Gargan".
Actes accomplis par celui-ci selon la légende:
-Avoir creusé le lit de la Seine à Jumièges
-Avoir construit les buttes de Peray (pourtant construites par Robert le Diable pendant la guerre de Cent Ans. Mais, que ce soit Robert le Magnifique (1010-1035), Robert II de Bellême (1050-1130), ou Robert II de Montgommery (1030-1094), qui furent affublés de ce surnom. Cela ne peut pas être pendant la Guerre de 100 ans, qui dura de 1337 à 1453...)
-Avoir renversé des pierres ou des menhirs (par ex. à Domont)