Il semblerait que la romanisation ne c’est surtout opéré que chez les élites gauloises. Dans les campagnes, la culture c’est plutôt bien conservé.
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Après la conquête romaine de la Gaule, achevée en -51, la romanisation est rapide chez les élites. On ignore cependant quelle est sa progression exacte et sa profondeur en ce qui concerne le peuple. Elle doit en tout cas demeurer inégale, voire limitée dans nombre de domaines ayant trait à la vie quotidienne, comme l'indiquent plusieurs exemples.
Le réemploi du site du sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde, en Belgique, ou encore les ex-voto des sources de la Seine, montrent comme nombre d'autres lieux sacrés pour les Gaulois de la période de l'indépendance que les lieux de culte romains prolongèrent des usages anciens (voir nemeton).
Lorsqu'une certaine « barbarisation » de l'Empire a lieu au IIIe siècle, des traits de civilisation qui sont demeurés en vigueur depuis la période de l'indépendance s'introduisent à leur tour dans la culture impériale : le manteau gaulois qui donne son surnom à l'Empereur Caracalla n'a pu être remplacé par le mode de vie du conquérant romain. Dans nombre de domaines ayant trait à l'artisanat, où les Gaulois excellent, leurs inventions s'imposent : c'est le cas, notamment, du tonneau qui s'impose face à l'amphore plus fragile et de moindre contenance. La cotte de mailles est adoptée par les Romains dès les premiers siècles de la République, jugée plus pratique que les cuirasses grecques, tandis que le casque impérial gaulois est adopté par les légionnaires au Ier siècle avant J-C, tout comme les braies pour les travaux dans les champs en périodes froides ou les braies courtes pour les soldats d'Occident.
http://fr.wikipedia.org/wiki/GauleL’arrivée des Germains a fait régresser tous les apports Romains. Par contre, l’art qui c’était conservé dans la campagne a ressurgit.
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L'avènement de la dynastie mérovingienne en Gaule (V e siècle apr. J.-C.) a entraîné des changements importants dans le domaine des arts. L'architecture ne traduit plus un désir de construire des édifices robustes et harmonieux. La sculpture régresse au point de n'être plus qu'une simple technique d'ornementation des sarcophages, des tables d'autel ou du mobilier ecclésiastique.
Par contre, l'essor de l'orfèvrerie et de la peinture sur manuscrit entraîne une résurgence des éléments celtiques de décoration, qui, malgré les apports chrétiens et barbares, constituent le fond véritable de la création artistique mérovingienne.
http://www.memoonline.com/article.asp?ID=PAY_FRA_MER_004L’exemple du Triskel.
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Après avoir été oublié, le triskel réapparaît à la fin du VIème siècle dans l’art mérovingien
http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/triskell-triscele-850.htmMerci Skipp pour ton lien. C’est assez pertinent ce que tu dit.