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Message Publié : 24 Jan 2011 20:23 
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Salluste
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Quels sont les raisons qui expliquent qu'à un moment les celtes soient sortis d'Allemagne pour conquérir une bonne partie de l'Europe ?
Etait ce leurs meilleures connaissances en métallurgie, une maitrise supérieure de l'art de la guerre ?

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Dans ces meubles laqués, rideaux et dais moroses,
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Charles Cros


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Message Publié : 24 Jan 2011 21:27 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant
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C'est une question complexe dont personne n'a jamais vraiment tiré de manière définitive les raisons de ce succès... qui n'est qu'un parmi tant d'autres, dans les migrations se succédant en Europe. L'armement me semble avoir été évoqué ainsi que la culture guerrière, mais il est à se demander il me semble si le seul fait qu'ils se soient mis en mouvement n'est pas une des causes fondamentales de leur succès ; il n'y en a guère sans tentative.
Mais quand on replace ces mouvements dans un contexte global et qu'on le relie par exemple aux mouvements germaniques ou hunniques, on se rend compte que l'écart technologique n'est pas nécessairement considérable, bien que les peuples dits barbares puissent être plus avancés que les dits civilisés sur certains points. En même temps, ces innovations techniques n'étaient pas toujours très répandues parmi les guerriers ou pas de manière forcément décisive. Ainsi je peux citer quelques exemples d'armée à la pointe de la technologie s'étant faites étriller sur le champ de bataille. Mais justement nous ne sommes pas forcément dans le cas de bataille ou de guerre au sens strict mais bien de mouvements de populations qui, sans être aussi massifs qu'on a pu le penser dans une historiographie ancienne, n'en sont pas moins assez inexorables. Les Cimbres et les Teutons par exemple semèrent la terreur jusqu'à Rome mais dès qu'ils furent vaincus ils disparaissent. Ces peuples me semblent donc sur la brèche, en mouvement, sans attache et donc sans rien véritablement à perdre (sauf destruction évidemment).
Le pourquoi de ces mouvements est également difficile à discerner ; croissance démographique? crise frumentaire? cela me semble complexe à établir avec le peu de preuves matérielles qui me semblent être à la disposition des chercheurs.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.


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Message Publié : 25 Jan 2011 6:45 
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Eginhard
Eginhard

Inscription : 18 Fév 2010 22:31
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Est-il possible de cadrer la question ?

Azur a écrit :
Quels sont les raisons qui expliquent qu'à un moment les celtes soient sortis d'Allemagne pour conquérir une bonne partie de l'Europe ?
Etait ce leurs meilleures connaissances en métallurgie, une maitrise supérieure de l'art de la guerre ?
Pensez-vous à l'expansion celte vers l'Italie du Nord à la fin du Vème siècle et à l'expansion vers l'est aux IVème et IIIème siècles, ou à des mouvements antérieurs ?
Dans tous les cas la réponse n'est pas facile, mais autant être clair sur la période envisagée ;)


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Message Publié : 25 Jan 2011 8:04 
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Salluste
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Inscription : 19 Août 2009 11:18
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Localisation : A droite de la courbe
Je pense à l'expansion tout azimuth, vers la Gaule, les iles brittaniques, l'Italie, la péninsule ibérique, les balkans, l'asie mineure.

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Charles Cros


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Message Publié : 25 Jan 2011 9:08 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 08 Juin 2009 10:56
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Localisation : Limoges
Pour cette expansion il me semble que nous manquons d'information sur sa nature profonde ; il faudrait quantifier sans doute la "contagion" culturelle qui en découle au delà de mouvements massifs de populations.

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Message Publié : 25 Jan 2011 9:47 
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Eginhard
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Inscription : 18 Fév 2010 22:31
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Les expansions de Celtes sur ces différents territoires sont très inégalement attestées historiquement. Dans l’ordre décroissant des dates, avec une décroissance de la fiabilité des dates :

- La Grèce, la Thrace et l’Anatolie à partir de – 280,
- Les Balkans, l’Illyrie et le centre-sud de l’Italie au IVème siècle,
- Le Nord de l’Italie au Vème siècle.

Ces expansions sont dues à des descendants des Celtes que l’on appelle Celtes historiques (identifiés aux laténiens).
Je pense que la question devrait se cantonner à cette période.

En ce qui concerne la Gaule, les Iles Britanniques et la Péninsule Ibérique, (et aussi au moins le Nord de l’Italie) des populations parlant des langues celtes y étaient installées avant l’expansion « laténienne », ce qui rend celle-ci très difficile à prouver et identifier.


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Message Publié : 25 Jan 2011 10:04 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 11 Juin 2007 19:48
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Diviacus a écrit :
En ce qui concerne la Gaule, les Iles Britanniques et la Péninsule Ibérique, (et aussi au moins le Nord de l’Italie) des populations parlant des langues celtes y étaient installées avant l’expansion « laténienne », ce qui rend celle-ci très difficile à prouver et identifier.

Sur quels arguments reposent la présence de population "de langue celte" à une époque où l'épigraphie est inexistante (j'exclus donc à la fois l'Italie du nord avec le Lépontique et la Gaule du Sud avec le Ligure, l'un et l'autre attesté antérieurement à l'arrivée des celtes et dont les langues semblent effectivement celtiques ou pré-celtiques ; ma question concerne donc essentiellement l'Ibérie, les Iles britanniques et la Gaule septentrionale) et où les peuples sont alors inconnus des populations lettrées susceptibles de nous renseigner sur la langue ? Une absence de rupture du faciès archéologique ?


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Message Publié : 25 Jan 2011 10:37 
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Eginhard
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Inscription : 18 Fév 2010 22:31
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Je n'ai malheureusement pas le temps de répondre tout de suite de façon suffisamment précise (je le ferai d'ici quelques jours, sauf si quelqu'un le fait avant :wink: ), mais rapidement :

- Les écritures tartessiennes révèlent une langue celtique (voir autre fil) selon J Koch et B Cunliffe, ou sont au moins proto-celtiques,
- Pour les autres territoires, Gaule occidentale et septentionale et Iles britanniques, cela repose effectivement sur des preuves archéologiques, avec toute la difficulté d'associer faciès archéologique et langage...


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Message Publié : 29 Jan 2011 19:34 
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Eginhard
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Inscription : 18 Fév 2010 22:31
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Je reprends la question, et notamment à propos de la péninsule Ibérique.

Les inscriptions tartessiennes : après vérification, j’abandonne (pour l’instant :oops: ) pour ces inscriptions la qualification de celtiques, car non attestées par d’autres linguistes que J Koch.

L’antériorité de langues celtiques est argumentée par V.Kruta (Les Celtes - 2000) essentiellement sur 2 arguments.
Le 1er repose sur la constatation d’une continuité de faciès archéologique :

« Les Celtes de la péninsule Ibérique ont constitué pendant longtemps un casse-tête pour les spécialistes … : expliquer (leur présence) à partir d’un modèle d’expansion radiale où la filiation des populations celtiques devait passer obligatoirement par la culture laténienne ou ses antécédents directs ne trouvait qu’un appui évanescent dans la documentation archéologique…
… La recherche des antécédents directs des groupes celtibériques de l’intérieur conduisit à une constatation analogue : on pouvait remonter jusqu’aux origines d’une culture indigène du plein âge de bronze (IIIème quart du IIème millénaire av. JC), nommée d’après le site de Las Cogotas… Il fallait donc en conclure que le peuplement celtique de la péninsule s’appuyait sur un noyau installé dans les régions centrales au moins depuis l’âge de bronze et qu’il constituait un groupe culturellement autonome par rapport au monde hallstattien et laténien…
… La situation des Celtes de la péninsule Ibérique… était donc en tous points analogue à celle des Celtes de la culture de Golasecca…, une population dont l’appartenance à l’aire laténienne ne s’affirma qu’à partir du IIIème siècle av. JC, tandis que leur langue est attestée épigraphiquement trois siècles auparavant. »

(C’est le même argument qui fait supposer que les hallstattiens parlaient une langue celte, à partir de la même supposition pour les laténiens).

Le 2ème repose sur la citation d’Hérodote :

« Les Celtes … habitants les plus occidentaux de l’Europe après les Kynètes…
En effet, leurs voisins étaient à l’époque historique le peuple des Celtici et c’est bien dans cette région, vers l’embouchure du Guadiana, que se trouve l’extrémité sud-occidentale de la diffusion de tous les éléments onomastiques et toponymiques attribuables à une langue de souche celtique… »

Son opinion générale sur l’apparition des langues celtiques est que « l’extension et l’enracinement profond (des langues celtiques) ne permettent pas de la considérer comme pouvant être le résultat d’une diffusion tardive, réalisée à partir de la fin du IIème millénaire av. JC, depuis un seul noyau centre-européen. »

Cette opinion est (au moins) partagée par Patrice Brun et Barry Cunliffe.

Patrice Brun (dans la préhistoire des Celtes – Bibracte 12/2 – 2005) :
« Je propose de situer l ‘émergence de la famille des langues celtiques au IIIème millénaire av. JC et d’en expliquer la constitution et la perpétuation par des dynamiques interactives de longue durée canalisées par des réseaux d’alliances et d’échanges. …
L’ensemble des sources disponibles suggère que, si les porteurs de la culture matérielle nord-alpine étaient des Celtes et comme ce complexe culturel a évolué sans apport migratoire massif, au moins depuis 1600 av . JC, la population qui partageait cette culture était probablement déjà locutrice d’une langue celtique.
Or, avant cette date, les zones où se sont individualisés le complexe nord-alpin et son homologue atlantique n’ont partagé des éléments matériels et structurels semblables que dans la deuxième moitié du IIIème millénaire av. JC. Il s’agit du fameux « set » campaniforme. Une telle communauté, liant toutes les régions où l’on parlera ensuite une langue celtique, est un cas unique. »

Ce n’est qu’une hypothèse, mais personnellement, elle me séduit.


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Message Publié : 31 Jan 2011 9:16 
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Eginhard
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Pour revenir à la question d’Azur (pardon pour la digression précédente :oops: , mais elle permet d’éclairer en partie la réponse suivante).

Prenons comme exemple la période laténienne (Vème au Ier siècle av JC).
Il est difficile de qualifier les migrations qui auraient pu avoir lieu à cette époque vers les différentes régions, puisque nous n’avons pas de témoignages historiques, sauf pour les migrations vers l’Est, l’épopée des Cimbres et des Teutons (même s’ils ne sont pas forcément Celtes), l’expédition ratée des Helvètes, voire l’expansion en Italie.

Si on prend les exemples précédents comme types de migrations, on peut qualifier :
- d’agressive l’épopée des Cimbres et des Teutons,
- d’agressive, puis « accompagnée », celle des Galates (ils s’installent en Anatolie suite à la demande de Nicomède 1er de l’aider)
- de pacifique, la tentative de migration des Helvètes (qui ont a priori obtenu l’accord des Eduens pour passer sur leur territoire).

Si on imagine que ces migrations ont eu lieu dans des territoires déjà celtisés suite à des alliances entre peuples, on peut imaginer qu’un certain nombre de ces migrations aurait pu se faire de façon pacifique (au moins au démarrage de l’expédition).

Si on imagine que ces migrations sont agressives (avec notamment volonté de pillage), on se pose la question de la raison de leur succès.
On peut penser d’abord qu’il y a eu autant de succès que d’échecs (l’épopée des Cimbres et des teutons se termine sur un échec).
S’il y a eu succès, l’explication par l’armement paraît peu crédible. Les découvertes archéologiques ne permettent pas d’attribuer à certaines régions des différences de qualité d’armement suffisamment importantes pour justifier ces succès éventuels.
La théorie qui consistait à penser que les Hallstattiens puis les Laténiens possédaient un avantage fondamental grâce, d’abord à la métallurgie du fer, puis ensuite pour les Laténiens à une meilleure qualité des armes ne semble pas tenir.
En ce qui concerne les Laténiens, P.Y. Milcent a montré que des armements de type laténien existaient dans l’ouest de la Gaule avant l’émergence de la culture laténienne, ce qui exclurait a priori cet argument.

J’aurais tendance à penser globalement que ces expansions ont été en partie pacifiques, et quand elles ont été agressives, que le simple fait de se déplacer en grand nombre (comme l’écrit Pédro) était la principale raison du succès de la migration.


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Message Publié : 31 Jan 2011 11:51 
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Jean-Pierre Vernant
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Je suis entièrement d'accord et je rajouterais que les Grandes Migrations du Ve siècle ainsi que leurs prémices ne sont pas des phénomènes fondamentalement violent ; je m'explique... La pénétration francque en territoire romain se fait au IVe siècle de manière lente et progressive qui amène d'ailleurs Julien à les expulser manu militari. Mais force est de constater qu'ils n'arrivaient pas le couteau entre les dents à chaque fois. Le pillage est une activité bien différente de la migration qui implique un retour chez mémé par la suite. Dans le cas des migrations en masse, se procurer le nécessaire et avancer dans un territoire "civile" sous entend des agressions qui ne sont pas pour autant le but ni la motivation de ces mouvements.

Sur la question des armements les arguments de Milcent sont très intéressant ; je reste convaincu qu'il est très difficile de s'en remettre à une supériorité métallurgique pour expliquer un succès militaire. La faillite des Celtes devant les Germains ou les Romains répond à des faits bien trop complexes pour être résumé à une simple fabrication des armes.

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Message Publié : 31 Jan 2011 14:57 
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Eginhard
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Inscription : 18 Fév 2010 22:31
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Si on compare les Grandes Migrations du Vème siècle aux (éventuelles) migrations laténiennes, on peut penser que ces dernières ont été plus faciles, car plus de 5 siècles avant :

- la densité de population était moindre,
- l’urbanisation était beaucoup plus faible,
- il n’y avait sans doute pas de grande armée constituée, ou facile et rapide à constituer pour se défendre,
ce qui ferait que ces migrations ont rencontré moins de résistance.

Les peuples ligures ou basques-aquitains, sans doute mieux organisés, ont peut-être de ce point de vue mieux résisté et ne se sont pas laissé celtiser aussi facilement (voire pas du tout).


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Message Publié : 31 Jan 2011 15:13 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 08 Juin 2009 10:56
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Localisation : Limoges
C'est certain ; dans la perspective des grandes migrations la pression démographique de tels groupes sur un espace restreint dans un contexte de densité relativement élevé de population apporte un déséquilibre rapide sur les ressources alimentaires et donc une compétition.

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Message Publié : 01 Fév 2011 22:04 
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Jules Michelet
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Inscription : 15 Mai 2005 12:40
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Diviacus a écrit :
Les écritures tartessiennes révèlent une langue celtique (voir autre fil) selon J Koch et B Cunliffe, ou sont au moins proto-celtiques

Il me semble pourtant avoir lut que les tartéssiens sont supposés être en parenté avec les étrusques... Cf la linguiste Henriette WALTER:
Citer :
Dans le sud de l'Espagne, aux côtés des Ibères, nous trouvons la civilisation Tartessienne, du nom d'une population qui vivait à l'embouchure du Guadalquivir. Elle avait été florrissante jusqu'à son élimination par les Carthaginois vers 500 avant JC. Selon une hypothèse récente, cette civilisation pourrait être apparentée à la civilisation étrusque, car on trouve des noms de lieux et de fleuves (Tubur, Tarasco, Arnus, etc.), pratiquement identiques sur les côtes de sud de l'Espagne et en Toscane, région des étrusques. (“ L'aventure des langues en occident ” de Henriette WALTER, Édition Robert LAFFONT, Collection “ Livre de poche ”)

Cette parenté entre étrusques et tartéssiens se retrouve également dans le nom même de ces deux peuples. La forme ancienne de “ Tartéssiens ” est “ Tarshish ”... nom étonnament proche du peuple de la mer: “ Tourousha ”.


Pour ce qui est de l'expansion celte, les premières expansions celtes pourraient être en liens avec la maîtrise technologie de la métallurgie du fer. Les celtes semblent avoir été d'excellent forgerons et ils ont en effet innovés dans l'armement.

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Message Publié : 01 Fév 2011 22:46 
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Eginhard
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Henriette WALTER a écrit son livre en 1994, et elle consacre 40 pages aux langues celtiques, dont 1/3 de page sur la civilisation tartessienne et une phrase sur la langue tartessienne.
L'ouvrage que j'évoque à propos de la langue tartessienne a été écrit en 2009 par J.Koch qui analyse en 115 pages les 85 textes retrouvés.
On ne peut donc comparer l'ouvrage d'une linguiste généraliste (dont j'ai par ailleurs beaucoup apprécié la lecture) et celui d'un spécialiste des langues celtiques.

Depuis 1994, une bonne douzaine de linguistes se sont penchés sur l'étude de cette langue, avec des appréciations qui vont de "vraisemblablement non-indo-européenne" à "sans doute celtique" en passant par tous les intermédiaires. C'est pour cela que j'ai proposé de ne pas statuer sur la classification de la langue tartessienne, pour l'instant, compte tenu de la trop grande variation des appréciations.


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