Bonjour

Est ce que toute les routes gauloises ont été recouvertes par des voix romaines ?

Si non, est-ce qu'il existe des endroits en France ou ces routes gauloises sont encore visibles ?

Certaines ont effectivement été recouvertes par les voies romaines. D'autres sont devenues des routes (tel le Chemin des dames qui était à l'origine une route gauloise avant d'être réutilisé par la suite). Il est probable que certaines de ces voies se soient perdues en n'étant plus utilisées. D'autres auront peut être des éléments d'informations.

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Skipp

Il me semble aussi que dans quelques cas, les routes gauloises et romaines se situent à quelques dizaine de mètres l'une de l'autre et se suivent plus ou moins parallèlement. Mais j'avoue humblement n'avoir pas d'exemple en tête.

Dans la région Lémovice on a assisté à une probable recomposition des axes routiers avec l'arrivée notamment de la voie d'Agrippa. Néanmoins l'implantation d'Augustoritum a été dictée en grande partie par le guet que franchissait une route celtique (d'ailleurs Augustoritum signifie littéralement le guet d'Auguste). Sur ce tronçon donc il y a presque convergence, les "Romains" préférant bâtir un pont à quelques centaines de mètres de là.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Il devait y avoir des différences en cas de relief car on sait que les romains se sont distingués en allant souvent au plus court malgré les difficultés de pente.
J'ai approché un cas de ce type dans le Cantal quand les Ponts recherchaient un nouvel itinéraire plus court entre Mauriac et Bort-les -orgues en supprimant des Z et qu'ils ont découvert, en faisant décaper pour étudier le sous-sol, l'ancienne voie romaine avec son pavage.
Tout laisse à penser que la voie abandonnée, qui serpentait vers un point élevé, correspondait à la voie celte entre Aurillac et Clermont, l'ancienne Nemossos qualifiée de « métropole des Arvernes » qui devint Augustonemetum, puis Arvernis avant de se muer en Clairmont. C'est ce qui se disait dans le département pour le début du traçé.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Les Celtes ne s'encombrent pas trop non plus de sinuosités inutiles mais l'Empire apporte des moyens de constructions souvent bien plus important. Je crois qu'il faut bien avoir en tête les changements dans les voies de circulations induits par le passage de petites entités politique à une forme de globalité. C'est criant en Limousin où l'ancienne capitale probable est abandonnée au profit d'une ville construite à la rencontre de deux voies romaines.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Merci pour vos réponses.

Dans le nord de la France, l'on repére facilement les anciennes voies romaines... ce sont de belles routes bien droites sur des kilomètres... ce sont les autoroutes de l'antiquité

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Skipp

Oui je trouve ça émouvant les voies romaines.

Ne vous moquez pas.

J'ai peut être un exemple de route romaine tracée toute droite malgré les circonvallations du terrain. Contrairement à la route moderne, elle passe sur le plateau et part de Bourbon Lancy pour rejoindre une place forte, puis château ancienne propriété des Brissac.Peut être un ancien oppidum? Curieusement un de ses bras passe près d'un lieu nommé la goutte de Bran? Mais rien ne prouve que le lieu soit en rapport avec la route. Si vous cherchez des routes et chemins Gaulois. Il me semble que presque tout chemin ou route était déjà pratiqué dans l'antiquité. Ce n'est pas pour rien que la France a le plus grand kilométrage de routes et chemins d'Europe. C'est en rapport avec la population. enfin bon ,là je m'avance.

C'est aussi en rapport avec la taille du pays ; cela ferait étrange avec la Belgique.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Les routes gauloises ont été très peu étudiées.
La seule synthèse que j’ai trouvée est ici : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=r ... y23Og8CQsA

Comme le dit l’auteur, « Chez les protohistoriens, la réseau de circulation a été abordé surtout à partir de la distribution des artefacts. La mise en évidence du réseau physique, prépondérante chez les antiquisants, s’est effacée derrière la fonction : la circulation des biens, des hommes et des objets. »
A de très rares exceptions près, ces routes ne comportent pas de dallage. Elles sont en terre battue empierrée. On retrouve ce même type de structure dans les rues des oppida ou des sites ouverts (par exemple à Corent ou Acy-Romance) ou dans les quelques portions de routes d’accès à ces oppida mises au jour.
On connait également plusieurs exemples de chaussées en bois, construites par les Celtes, permettant de circuler au-dessus des tourbières, en Irlande et en Allemagne. A ma connaissance, ce type de route n’a pas été mis au jour en Gaule, mais on peut raisonnablement penser que les Gaulois l’ont utilisé.