cet ouvrage est en effet excellent ...
en résumé, il dit que barde, ovates, filid, tous étaient druides ... il ne semble pas qu il y ai eut des sous classes spécifiques mais qu un même druide pouvait, selon l'occasion prendre l'un ou l'autre role
quand a leur connaissances mathematiques, elles sont indirectement démontrées par le calendrier de Coligny dont le caractère luni-solaire ne s'explique que par de savants calculs sur maintes générations :
Ajustement du calendrier aux cycles lunaire et solaire :
Souvenons nous de quelques chiffres : l'année tropique (solaire) compte 365,2422 jours et la lunaison compte 29,5305 jours.
Une année, dans le calendrier de Coligny, semble comporter 355 jours ce qui porte la durée du lustre à (355 X 5) + (30 X 2) = 1835 jours. Or, 62 lunaisons font 1830,89 jours. Le lustre gaulois serait donc trop long.
Un Irlandais, Mac Neill, qui a étudié le calendrier de Coligny dès sa découverte, émet une hypothèse séduisante pour expliquer comment était peut être compensé ce décalage.
Nous avons vu que le neuvième mois équos comportait 30 jours et portait quand même la mention AMT qui semble réservée aux mois de moins de 30 jours. Les fragments de la table ne permettent de ne reconstituer que trois mois équos ( tous de trente jours).
Mac Neill s'est alors posé la question : et si les mois équos manquants (ceux de la deuxième et quatrième année) ne comportaient que 28 jours ?
On en arriverait alors à un lustre de 1831 jours très proche des 62 lunaisons de 1830,89 jours.
Si on accepte cette hypothèse, le décalage du calendrier, dans sa partie lunaire, est rectifié par rapport aux lunaisons.
Il nous reste à voir maintenant ce qu'il en est de la partie "solaire" du calendrier gaulois.
Il est certain que les deux mois additionnels dans un lustre sont là pour corriger le calendrier par rapport à l'année tropique.Pour preuve, l'existence d'une inscription après le nom du deuxième mois intercalaire :
SONNOCINGOS
AMMAN M MXIII
(..) LAT CCC LXXXV
(..) ANTARAN.M
qui peut se traduirait par "le soleil est à nouveau à sa place".
Revenons à nos calculs : 5 années tropiques font 365,2422 X 5 = 1826,211 d'où une dérive de près de 5 jours par rapport au calendrier "façon Mac Neill".
Mais, faisons intervenir le "siècle" de 30 ans évoqué par Pline. 30 années tropiques contiennent 371 lunaisons ( 365,2422 X 30 = 10957,266/29,5305 = 371). Un "siècle" de trente ans contient 372 lunaisons ( 6 lustres X 62 = 372).
Il suffit donc, tous les trente ans, de commencer le premier lustre du nouveau "siècle" par samon sans mois intercalaire pour que notre calendrier gaulois reste en phase avec le soleil.
N'étaient-ils pas doués ces gaulois ? Enfin... du moins s'ils ont fait la même chose que nous venons de faire et qui ne restent que des hypothèses
http://www.louisg.net/C_gaulois.htm