Bonjour,
sans grande conviction je mets ce sujet ici.
L'Académie de Gundishapur est présentée dans l'article- Wikipédia la maison de la sagesse de Bagdad comme étant un précurseur de celle-ci en Perse.
Alors, curieux comme je suis j'ai voulu en savoir plus…
mais pas moyen de trouver de source claire. En avez-vous déjà entendu parler ? Peut-on en savoir plus ?
Bien à vous.

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et tout le reste n'est que littérature

Bonjour

Il me semble que la première "maison de sagesse" soit à Edesse ... comme je le dis ICI


Cordialement, Epsilon

Je ne suis pas sûre qu'on puisse parler de maison de la sagesse à l'image de celle de Baghdad. Jund-i Shapur est surtout connu pour son hôpital et ses médecins ; la traduction de textes médicaux grecs, indiens, arméniens et iraniens antiques y était florissante. C'est surtout autour de cette activité que s'est développée la science.

cf. article de l'iranica sur le site : http://www.iranicaonline.org/articles/gondesapur

Ici non plus, on n'y parle pas de traduction

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et tout le reste n'est que littérature

Ce qui n'est pas le cas de l’École des Perses à Edesse.

C’est à cette école, dés le III jusqu’à la fin du V siècle (mais plus vers la fin qu’en ses débuts), que beaucoup d'ouvrages antiques (de médecine, de philosophie, de sciences naturelles et ésotériques) ont été traduits du grec en syriaques … il semblerait que c’est le philosophe syrien Probus qui soit le premier traducteur d'oeuvres grecques (notamment : les Premiers Analytiques d’Aristote) en syriaque dont le nom nous soit parvenu … d’autres suivront comme : Koumi, Ibas (évêque d’Edesse en 435-457) et bien d’autres après la fermeture de l’école mais en d’autres endroits qu’à Edesse … car c’est le VI siècle qui marquera en qcqsorte l’apogée de la littérature syriaque … même si certains écrits relatent des fait antérieurs à cette époque (par ex : la Chronique d’Edesse etc etc).

C’est une véritable « tradition » avec filiation de maîtres à élèves qui s’instaura … tant dans l’utilisation du syriaque comme langue littéraire que dans l’étude de certaines disciplines (Théologie, Philosophie, Logique, Grammaire voire dans une moindre mesure les Sciences exactes)

A partir de là Edesse et son « école » sera le centre d’une culture qui s’exprimera surtout dans la langue syriaque (nous trouvons qcq inscriptions funéraires qui subsistent à cette époque en : hébreu, grec et palmyrénien) … et qui sera appelé à devenir l’instrument de diffusion du Christianisme en Asie Centrale et en Chine avant donc les Jésuites et les Lazaristes.


Cordialement, Epsilon