Batman95 a écrit :
@Hugues de Hador:Ça ne m'ennuie pas, bien au contraire
Donc en réalité c'est possible les francs (avant leurs conquêtes en Gaule) n'étaient que pour désigner ceux qui envahissaient la gaule à ce moment là? Même peut-être indépendamment d'un peuple à un autre.
Mais la ou cela se complique c'est que pour les romains il y a des bon francs et des mauvais francs.
"Francs" désigne aussi les Lêtes qui seront installé dans l'empire romains vers 270 et qui lutterons contre l'envahisseur. Au sud du Rhin on va avoir des camps constitué exclusivement de Francs (Francfort) et ils participeront aussi a la défence de Trêves lors de la mise à sac par d'autres francs ripuaires en 470.
Les Francs saliens vivent prés de la mer donc des Chauques probablement, dont la spécialité est la piraterie. Maximien installe ces Francs en Toxandrie, à l'embouchure du Rhin derrière le limes, sous le statut de Lètes. Il s'agit d'un élément important du litus saxonicum, une base navale. La lutte contre les pirates saxons est assez embrouillé et on assiste fréquement à des pillage cotier en Bretagne et en Normandie actuelle par les troupes "romaine".
En 280, le commandant de la flotte du Rhin, un Franc nommé Bonosus, la laisse brûler par les Germains et pense échapper à la punition en se proclamant empereur à Colonia mais Probus l'élimine.
Vers 440 les saliens profitent du départ de légions vers l'Orient pour envahir la Belgique inférieure entre Arras, Cambrai, et Tournai, mais il sont battus par Aetius, qui leur accorde un foedus dans la région de Tournai, qui devient le centre de leur puissance et le demeure jusqu'à l'époque de Clovis.
Au niveau de la langue il est probable que saxon, allamans, francs se comprennent à l'époque de leur entré dans l'empire en 270, ils ont du mal à discuter avec les goths et les burgondes. Mais les mariages mixtes sont fréquents entre noble et la langue commune est le latin facteur d'intégration.
Aprés 440 on est capable de distinguer un francs rhénan d'un francs salien par ses vêtements et probablement par sa langue puisque il reste actuellement deux dialectes germaniques, le francique ripuaire (autour de cologne) et le francique rhénan (entre Kassel et Francfort) qui se différentient du vieux francique dont le néerlandais est la langue fille.