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Message Publié : 09 Nov 2009 20:17 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 07 Juil 2009 11:14
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Bonjour,

J'aimerais ouvrir une discussion sur la société française au temps de la monarchie de Juillet (ses idées, conditions de vie, état d'esprit...)

J'ai quelques études sur ce sujet, mais j'aimerais bien approfondir mes connaissances.

Merci beaucoup de vos réponses.


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Message Publié : 10 Nov 2009 22:24 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 26 Oct 2009 11:15
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Sujet qui m'intéresse aussi étant donné que la Monarchie de Juillet fait partie de mes études cette année. Tu voulais avoir ses précisions pour Paris seulement ?
Je ne connais pas vraiment ses 'idées', il y a quelques évènements que l'on a pu étudier autour du Mouvement et de la Résistance. Les deux révoltes des canuts de Lyon qui ont essayer de s'étendre aux autres villes comme Grenoble (l'une en avril 1834). C'est aussi l'émergence de la pensée sociale avec Louis Blanc, Proudhon, Marx etc la notion de classe sociale apparaît pour la première fois. Les difficultés économiques notamment dès 1846 ont entraînés des soulèvements (NDLR Février 1848). Mais il y z la prospérité économique grâce aux lois Thiers, sur le réseau ferré etc. Je ne pense pas t'apprendre des choses, c'est la manière de faire un petit coup de pouce au sujet intéressant.
L'oeuvre de Caron, La France de 1815 à 1848 est celle que je lis actuellement, on y retrouve des choses sociales intéressantes, la paupérisation entre autres. Après j'attends le détail des autres spécialistes pour profiter également ;)
Bonne soirée.


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Message Publié : 11 Nov 2009 18:13 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 07 Juil 2009 11:14
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Merci pour ces éclaircissements :)

Les aspects sociaux m’intéressent énormément, j’aimerais augmenter mes connaissances à ce sujet.

Oui, je souhaiterais avoir des précisions seulement sur Paris.

Au niveau de la bourgeoisie j’ai consulté un bouquin qui parlé du triomphe de la bourgeoisie à cette époque. Mais y’a-t-il que des aspects positifs pour les bourgeois sous la monarchie de juillet ?

(Je tiens à m’excuser pou mes questions qui peuvent paraître naïves, mais je ne suis qu’en première année d’histoire alors mes connaissances ne sont pas des plus larges :oops: )

Merci pour vos réponses.


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Message Publié : 11 Nov 2009 18:17 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 26 Oct 2009 11:15
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Je suis également en 1ère année :wink:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Ren% ... lerm%C3%A9

Un auteur qui a été présent sur la question sociale, dans 'publication' tu y trouveras des ouvrages, De la mortalité dans les divers quartiers de la ville de Paris, par exemple. Peut-être que cet auteur t'aidera à trouver des informations intéressantes que tu aimerais.

Bonne soirée.


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Message Publié : 11 Nov 2009 18:22 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 07 Juil 2009 11:14
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Merci beaucoup pour vos réponses !

C'est exactement ce que je voulais :)

Bonne soirée.


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Message Publié : 14 Nov 2009 14:03 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 07 Juil 2009 11:14
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Bonjour,

Si quelqu'un a d'autres informations sur ce sujet, n'hésitez pas :)

Merci.


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Message Publié : 15 Nov 2009 12:06 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 26 Oct 2009 11:15
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Citer :
La vie des français sous la Restauration et La Monarchie de Juillet.

Louis XVIII relevant la France de la ruine.




La France fut peuplée de 32 millions d’habitants, dont 70% de ruraux. Elle s’accroît de 200000 sujets par an. C’est une population jeune. Ce pendant, la baisse de taux de natalité est incontestable, elle passe de 36%0 à la veille de la Révolution, à 33%0 entre 1816 et 1820, pour arriver à 28.4%0 au milieu de la Monarchie de Juillet. A cette date, le taux français est un tiers inférieur aux autres pays européens. Plusieurs raisons. Tout d’abord, les régions les plus touchées par la baisse de natalité sont dues à la déchristianisation non-volontaire par des curés jansénistes, détachant les paysans de la religion, car trop rigoriste. La Révolution a accentué et voulu la déchristianisation de la France, ce qui fit chuter un peu plus la natalité. En outre, le partage successoral en part égal pour chaque héritier a accentué cette tendance, avec la montée de l’individualisme. La mortalité reste encore élevée, à cause du niveau de vie moyen.

- Les conditions du peuple et en particulier des ouvriers restaient dures, surtout avec la loi Chapelier de 1791, où le salaire d’un ouvrier était de 3 ou 4 francs par jour. Mais la Restauration avait restauré le dimanche comme jour de chôme, supprimé durant la Révolution, avec la semaine de 10 jours. Durant, cette période, la France a connu la paix, ce qui permit une prospérité avec le retour des paysans chez eux. La France agricole était excédentaire et pouvait vendre, les paysans avaient la capacité d’agrandir leurs champs. L’industrie, bien qu’archaïque rattrapait son retard accumulait depuis la Révolution par rapport à l’Angleterre, mais elle se modernisait, l’indice de production augmenta de 30% sous la Restauration.

- Paris retrouva ses lettres de noblesses, pour les lettres (pensons au mouvement des romantiques et à Victor Hugo qui reçu une pension de la part du roi), l’école de Charte fut fondé en 1921, la médecine eut comme statut de science exacte, elle progressa avec Laënnec, par exemple.

- La France avait accompli plus de progrès en un an que pendant un siècle » Bernanove.

I. La vie économique sous la Restauration et la monarchie de Juillet.


1. Données générales :

L’économie de cette période profite des réformes mises en place sous l’Empire.
La monnaie, le franc germinal connaît une stabilité entre 1803 et 1914, grâce à la création de la Banque de France. Le Code Civil (1804) et le Code de Commerce (1807) déterminent le cadre des activités économiques.

Entre 1817 et 1850, la France est dans la phase B des cycles de Kondratieff, c’est-à-dire à la baisse des prix, à l’élimination des stocks à la fermeture des entreprises et des secteurs les moins compétitifs et à la préparation de nouvelles innovations.

Le rôle de l’Etat. Paradoxalement, son rôle s’accru sous les libéraux de la monarchie de juillet. Sous la Restauration, l’Etat et l’administration technique ont des statuts fixés sous l’Empire, avec des principes libéraux, hérités de la Révolution. L’économie se base sur les lois naturelles et économiques et l’intervention de l’Etat est limitée. Le budget est mesuré et augmentent peu (1% par an), les impôts baissent comparé sous l’empire. La plus part de ses dépenses ne sont pas ou peu lié à l’économie. Ce pendant, au cours de la monarchie de juillet, le rôle de l’Etat, dans l’économie augmente. Les hommes d’affaire orléanistes considèrent l’Etat comme un gendarme ou un douanier, hérité du despotisme éclairé. Les ingénieurs des grands corps juge que l’Etat est le meilleur garant de l’intérêt public, jouant un rôle important dans les infrastructures des transports.

Peu à peu, et déjà sous la Restauration, l’Etat remet en état les réseaux routiers de l’Ancien Régime, puis les voies navigables, et enfin, en 1842, l’Etat envoie l’expulsion de la politique ferroviaire.

Le budget pour l’entretien des routes est de 3 à 4% de la dépense totale de l’Etat. Les ponts suspendus voient le jour à partir de 1819 à La Roche-Guyon. Les premiers bateaux en transport voient le jour, à partir de 1820.

Enfin, l’Etat encourage l’épargne avec la création de la Caisse de dépôt et de consignations (1816) et les fonds des Caisses d’Epargne (1818). Puis, il encourage les paysans par la mise en place d’une politique douanière, ses réseaux de transports et par l’institution des comices agricole (1832).

Le monde paysan sous la Restauration et la monarchie de juillet.


Durant la Restauration, l’agriculture s’est modernisée mais inégalement selon le temps et l’espace. Les pratiques restent assez de type d’Ancien Régime. La jachère recule, l’élevage se développe, ainsi que l’engrais, du notamment au progrès du chemin de fer. Cette modernisation est due essentiellement, à des initiatives privées, avec des sociétés d’agriculture sous la Monarchie de Juillet par des cercles légitimistes « le journal d’agriculture pratique » et ont ouvert des écoles privées.

§ La croissance de 1800-1850.

- Durant cette période, la production a augmenté, comme le blé de 40%. Peu à peu, le marché national se met en place, du au progrès de la communication et à l’urbanisation, ce qu’il fait baisser les prix.

- Mais en 1846-47 a lieu la dernière grande disette européenne due à une mauvaise météo. Après 1847, ça sera une crise de surproduction. Cela la dernière crise de type d’Ancien Régime

- A la même époque, la classe paysanne s’émancipe peu à peu. La domination féodale persiste mais les « suzerains » ne sont plus les nobles mais les

bourgeois. En ce sens, la Révolution Française n’a pas fait changer la vie des paysans. Le monde rural est aussi encadré par les curés qui s’occupent de l’école et du catéchisme, seule forme de scolarisation accessible aux paysans. Cette emprise est renforcée par la loi de 1833 relatif à l’enseignement par Guizot. Les paysans sont obligés de d’avoir un revenu complémentaire pour arrondir leurs fins de mois. Les travaux sont généralement artisa

- Durant cette période, la propriété augment. Ce pendant, les ventes nationaux n’ont profité qu’à la catégorie supérieure du monde rural.

Le vote de la paysannerie est plutôt conservateur, comme nous l’avons vu pour 1848 et 1871 avec des chambres à majorité monarchiste. Nous pouvons des lors nous poser la question, si la monarchie aurait pu se maintenir par le suffrage universel, comme le préconisaient les ultra, sous la Restauration

.

-La classe ouvrière.



- La Révolution industrielle n’a pas encore commencé en France, contrairement en Angleterre. Elle est en retard par rapport à elle. Cela est du bien évidemment à la Révolution Française. La Restauration connaît une proto-industriel style XVIIIème siècle. La France est essentiellement agricole, en 1880, l’activité industrielle ne représente que 25%.

- Comme nous l’avons vu, les paysans sont obligés d’avoir deux travaux dont un dans l’industrie. Cela entraîne une immigration saisonnière et un chômage périodique. L’industrie emploie aussi des femmes et des enfants, par nécessité pour la famille

- Les conditions ouvrières furent particulièrement dures par les lois révolutionnaires d’Allarde et Le Chapelier de 1791 interdisant les coalitions ouvrières. En cas de litige, l’ouvrier doit montrer ses preuves. Enfin, Napoléon met en place le livret ouvrier permettant de surveiller et contrôler les travailleurs. Le secteur qui emploi le plus est le textile, permettant aux ouvriers de rester chez eux « manufacture dispersée ». La matière première est livrée à des ruraux à domicile, celui-ci, la travaille puis il commercialise le produit fini. C’est une pratique d’Ancien Régime, mais qui offre une grande souplesse en cas de crise.

- Ce pendant, la condition ouvrière connaît une légère amélioration sous la monarchie de Juillet avec la loi Guizot de 1841, relatif à l’interdiction de travail pour les enfants de –8 ans, pas plus de 12h pour les 8-12 ans et l’interdiction du travail de nui jusqu’à 13 ans. Mais cette loi fut très peu appliquée, puisque cela arranger les patrons et les parents. Cette loi fut proposée et votée par les catholiques sociaux de la chambre.

- Les ouvriers furent secouru par les aides sociales viennent du privée ou municipal. C’est sous la monarchie de juillet que les catholiques sociaux venant du bord des légitimistes fondent des Œuvres de Charité, comme Frédéric Ozanam avec « les œuvres française de Saint-Vincent de Paul ». Ce pendant, cela n’aide pas à endiguer la pauvreté, de 50 à 80% du salaire passe pour la nourriture. La deuxième dépense est pour le logement.

- Dans le milieu ouvrier, le taux d’alcoolisme est élevé ainsi que le concubinage.

- Enfin, des ouvriers a part constituant l’aristocratie sont les compagnonnage sous la Monarchie de Juillet, héritage médiéval. Les membres doivent réaliser un tour de France et un chef d’œuvre. Ils constituent une société d’entraide mutuelle.

- La classe ouvrière se constitue peu à peu, nous le voyons déjà avec la révolte des Canuts, mais la monarchie de Juillet reste dans un schéma libérale et ne voit pas la menace des classes populaire, ce qui lui sera fatale en 1848. Le roi Louis-Philippe intervient dans l’aide sociale qu’à titre privé, il n’existe pas de politique sociale. Le prince royal, mort en 1842, Philippe-Ferdinand, duc d’Orléans avait vu le besoin de réforme sociale et aurait pu sauver la monarchie en 1848. Mais sa mort prématurée précipitera la chute de la monarchie en France.

- L’élite.



- L’élite politique et administrative ne se renouvèle peu durant ces régimes, surtout sous la Restauration. L’Ancienne noblesse reprend sa place politique : gouvernement, assemblée, diplomatie et militaire, mais tout en assimilant la noblesse d’Empire. Le régime repose sur le suffrage universitaire favorisant l’élite aristocratique et haute bourgeoisie. Les électeurs doivent payer 300 francs et les candidats 1000 francs, ce qui donne un personnel politique de 16000 nobles. La chambre des députes est formée de 40% de propriétaires appartiennent de l’aristocratie. 60% sont des hauts fonctionnaires et des propriétaires bourgeois. Les professions libérales et patrons ne sont pas représentés. L’assemblée reflète une conception aristocratique et physiocratique de l’élite. Ce pendant, c’est un léger progrès par rapport avec l’Ancien Régime.

- La monarchie de Juillet s’ouvre un peu à la moyenne. Bourgeoisie. Le cens est abaissé à 200 et même à 100 pour les électeurs, et à 500 francs pour les candidats. Ce qui porte à 56000 citoyens actifs, avec les académiciens et les officiers.

- Le changement personnel change, comme des bourgeois universitaires comme Guizot et Thiers, plusieurs fois ministres, et aussi la bourgeoisie industrielle, avec Casimir Perrier et Laffitte.

- C’est une élite basée sur le mérite et la richesse. La citation de Guizot « enrichissez-vous par le travail et l’épargne et vous deviendrez électeurs » reflète cette mentalité. Le personnel romanesque représentant cette époque, est le Rastignac de Balzac.

- L’élite locale se renouvelle par la décentralisation, et aussi la formation des instituteurs par la loi de 1833.


- L’élite rurale est des grands propriétaires souvent nobles, malgré la Révolution. Ils n’ont pas abandonné leur mode de vie seigneurial et ont un comportement paternaliste avec leurs employés. Après 1830, certains légitimistes expérimentent dans leur domaine des nouveautés agronomiques et animent des sociétés d’agricultures.

- Autre catégorie dans l’élite est le bourgeois rural, appelé « Monsieur », souvent instruits et cultivés ils servent d’intermédiaires culturel et politique.


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Message Publié : 25 Nov 2009 9:11 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 26 Oct 2009 11:15
Message(s) : 49
Tiens si tu es encore dans les parages,

Auteurs :
Nadaud, Perdiguier, Villermé, Truquin ("Mémoire d'un prolétaire)", Guépin, Buret, Frégiet (« Des classes dangereuses de la population des grandes villes ». ) ...
Site :

http://laplumeetlerouleau.over-blog.com ... 65591.html
http://rh19.revues.org/index367.html


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Message Publié : 25 Nov 2009 20:00 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 25 Nov 2009 19:18
Message(s) : 11
Je comprend tout à fait que l'on parle de l'époque de la bourgeoisie. Louis-Philippe revendiquait lui-même sa condition de bourgeois: il se promenait dans Paris un parapluie à la main et amenait ses enfants au lycée ^^

Pour les idées, j'ai dans ma mémoire quelques auteurs plus ou moins intéressants.
C'est d'abord l'expansion des idées de Saint-Simon par ses adeptes: Enfantin, Chevalier, ou encore Bazard.
La Monarchie de Juillet a aussi vu se développer les idées de Fourier, qui sont plus ou moins sérieuses (il affirmait qu'un jour les hommes respireraient sous l'eau ^^).

Comme vous l'avez si bien dit précédemment, c'est le début du Socialisme, mais également du Libéralisme (que ce soit économique ou politique).

Mais ce qu'il ne faut SURTOUT pas oublier, c'est que la Monarchie de Juillet a vu naître les débuts du Romantisme! Ca me paraît être un des piliers culturels de cette période (Hugo, Delacroix, Balzac).

Je vous laisse appréhender ces idées certes générales, mais qui j'espère vous seront utiles :)

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"Un homme qui se noie se raccroche à tout, même à un serpent." Mahmoud, Sultan Ottoman


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Message Publié : 25 Nov 2009 22:10 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8153
Localisation : Provinces illyriennes
Citer :
c'est que la Monarchie de Juillet a vu naître les débuts du Romantisme!

N'oublions pas que ce mouvement avait déjà débuté sous l'Empire, en particulier sous la plume de Chateaubriand et bien avant en Allemagne ou en Grande-Bretagne.
Il n'a pas attendu la monarchie de Juillet pour se définir. Ce qui est aussi le cas du libéralisme et du socialisme. Ces mouvements de pensée sont déjà largement en germe à la fin du XVIIIème siècle. :wink:

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


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Message Publié : 25 Nov 2009 22:25 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 25 Nov 2009 19:18
Message(s) : 11
Duc de Raguse a écrit :
Citer :
c'est que la Monarchie de Juillet a vu naître les débuts du Romantisme!

N'oublions pas que ce mouvement avait déjà débuté sous l'Empire, en particulier sous la plume de Chateaubriand et bien avant en Allemagne ou en Grande-Bretagne.
Il n'a pas attendu la monarchie de Juillet pour se définir. Ce qui est aussi le cas du libéralisme et du socialisme. Ces mouvements de pensée sont déjà largement en germe à la fin du XVIIIème siècle. :wink:


Ah oui en effet :) Merci de toutes ces précisions!

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Message Publié : 25 Nov 2009 22:34 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8153
Localisation : Provinces illyriennes
A votre décharge, il est généralement accepté qu'il faille attendre les années 1820-1830 pour que le romantisme soit à son apogée en France. Comme quoi une période d'extrême richesse culturelle se confond avec le règne du monarque le plus détesté (Charles X) dans la mémoire collective contemporaine.

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Message Publié : 25 Nov 2009 22:37 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 06 Nov 2009 8:50
Message(s) : 596
Bonsoir,

pour la baisse de taux de natalité j'ai une autre explication.

Le niveau culturel augmente est de plus en plus de monde établit un lien de cause à effet entre l'acte sexuel et la naissance.

L'Eglise et un peu en recul et l'idée d'un certain contrôle des naissances par abstinence progresse.

L'agriculture progresse techniquement et on oppose l'idée de "bras pour l'agriculture" à celle de "bouche à nourrir".

L'espérance de vie des nourissons pogresse et rend la quantité moins nécessaire.

Dans les villes , le niveau culturel augmente et vise à donner à sa descendance les meilleures chances: moins d'enfant pour mieux s'en occuper. On prends conscience que les enfants coutent chers si on leur apportent grand soin. On met en question l'idée d'avoir beaucoup d'enfants , ce n'est plus une évidence.

Amicalement


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