Je suis désolé de devoir parler de Louis-Philippe dans une section appelée "Restauration" (à ma connaissance la Restauration s'arrête en 1830 ...) mais n'ayant aucune biographie de Louis-Philippe à ma portée (pas même dan sma bibliothèque municipale ...) je me pose (et vous pose) la question de savoir ce que pensait le Roi-Citoyen de l'Empereur auquel il a rendu plusieurs hommages publics assez spectaculaires (à commencer par le retour des cendres !). Il pensait certainement que le bonapartisme était mort sur le plan politique et ne menaçait pas la monarchie de Juillet. Mais que pensait il de Napoléon, de sa personnalité, de son régime, de son oeuvre ? était il admiratif ? indifférent ? partagé ? hostile ?

Il avait des proches de l'empereur pour ministres : Soult, Molé, Guizot ... parlait il de lui avec eux ?

Avait il lu le livre de Thiers ?

Vous auriez du préciser Napoleon I.

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.

Non, ce n'est pas nécessaire. Quand on dit Napoléon, par défaut, il s'agit de Napoléon Ier....

Je serai tenté de dire par intuition historique que Louis-Philippe voyait en Napoléon un gisement énorme de popularité à exploiter, en même tmps qu'une menace pour son règne.
Constatant combien le souvenir de l'empereur s'amplifie sous ses yeux, il décide donc de prendre les devants et de rapatrier en grande pompe les cendres du héros glorieux afin de récupérer l'impact populaire et éviter qeu ce retour de l'empire ne le submerge.
Mais en même temps, dès 1832, il bannit à titre perpétuel de France les héritiers des Bourbons et les parents de Napoléon.
Il a raison de se méfier car en 1936 Louis Napoléon tente de soulever la garnison de Strasbourg et de marcher sur Paris.
Son jugement sur Napoléon était probablement critique, mais il a pu écrire le contraire compte tenu du génie du Corse et de son intérêt de récupérer sa gloire.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.