Bonjour,

j'aimerai en savoir plus sur les lois de septembre 1835, en particulier celles touchant la presse.
Peut-on dire qu'elles sont une réaction à une presse particulierement virulente à l'époque, accusée d'avoir encouragé les attentats sur le roi, notament l'attentat de Fieschi, un mois et peu avant les lois ...
Les lois semblent en théorie ne pas vouloir revenir sur la censure, mais dans la pratique, c'est bien cela, les dessins sont soumis à autorisation, le cautionnement est élevé, se dire républicain est interdit.

Par ailleurs, j'aurai aimer avoir des conseils bibliographiques sur ces évènements.

Merci, Ivan.

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Ivan - Onyx91 .from Euskal Herria || "Esanak egin, eginak esan"

Jetez un coup d'oeil sur cet ouvrage qui date de 1888. Il m'a l'air assez complet, mais je n'ai pas encore eu le temps de le lire, malgré qu'il soit sur mon disque dur depuis près d'un an. Cet ouvrage est en 7 tomes, je vous donne le lien du premier.

http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?D ... UMM-207122

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Le Charivari était le journal le plus incendiaire de l'époque (sur lequel s'est basé Punch de Londres), et en fait a non seulement prédit l'attentat, mais l'a aussi encouragé. Par conséquence, peu près trente journaux républicains fussent fermés. Les lois publiées en septembre punissaient des insultes contre le roi et des attaques sur le principe de gouvernance avec l'exil. Outre les règlements contre les drames (Vautrin de Balzac fut interdit à cause d'un personnage avec une perruque comme celui de Louis-Philippe), il est raisonnable que l'on puisse appeler tout cela la censure délibérée.

Plusieurs renseignements pertinents se trouvent en Jean Lucas-Dubreton, Louis-philippe et la machine infernale 1830-1835 (1951).

En effet le principal leitmotiv de la censure, ou répression, de la presse en septembre 1835 était l'attentat de Fieschi (accompagné de deux républicains Morey et Pépin) le 28 juillet, lors de la cérémonie par Louis-Philippe du mémorial des Trois-Glorieuses. Ce régicide a entraîné cette méprise envers les journaux républicains comme l'a bien détaillé Potyondi, dont le Charivari ou La Caricature, notamment celle des Poires faite par Charles Philipon, représentant Louis-Philippe par un effet de syllogisme de sa tête. (Vous pourrez surement la retrouver sur internet, sinon elle est présente sur La France de 1815 à 1848 de Caron.