Il y a plusieurs années ,lors d'une émission radiophonique,j'avais entendu parler d'une affaire crapuleuse ou d'un complot impliquant un de Nays-Candau,à l'époque de L ouis XVIII ou de Charles X.Je n'ai pu rien trouver par mes recherches.Quelqu'un a-t-il des lumières sur la question ?
Mon attention avait été attirée car la famille de Nays-Candau appartient à la noblesse du Béarn ,ma province d'origine.

Rien dans le "Dictionnaire du XIX° siècle" en je ne sais pas combien de volumes...
Si vous tapez "comtesse de Nays" dans google, vous trouverez en vente un livre qui parle du sujet...

Il existe un bulletin d'histoire locale, édité depuis 1866 et qui existe encore (bel exemple de longévité !), où vous pourrez trouver l'article suivant:
De la sous-préfecture de Bagnères au grand banditisme : la vicomtesse de Nays-Candau
(Dr. H. Lacoste) pp. 117-120 [année 1998]

21 € quand même, pour 4 pages... mais si vous êtes passionné...
Et surement en bibliothèque à Bagnères.

Société RAMOND
Ancienne Mairie, 11 bis rue des Thermes
65200 BAGNÈRES-de-BIGORRE
http://www.ramond-societe.com

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Tous les désespoirs sont permis

Merci à vous deux pour vos recherches.En allant dans mon pays natal,je pourrai peut-être trouver la collection des bulletins de la société Ramond.

références:
- La comtesse de Nays, receleuse des « Grands Fanandels »
In 13 dévoyés criminels de Amiot-Dumont
- James Morton, the first detective, Eugène-François Vidocq.
Qui donne pour référence : « Le cabinet des médailles » in Les Œuvres libres de Jean Savant.

L’affaire du cabinet des médailles :
Le 6 novembre 1831, on découvre qu’un vol a été commis dans le cabinet des médailles de la Bibliothèque royale (actuelle Bibliothèque nationale) : plus de 2000 médailles d’or et des objets d’art irremplaçables : la coupe de Charlemagne, l’anneau royal de Chidéric, le sceptre de Louis le Débonnaire.
Le fameux Vidocq est appelé sur les lieux. Le vol n’a pu être commis que par des criminels particulièrement efficaces et adroits. On enquête autour de quelques suspects.
Parmi eux un certain Fossard, bagnard évadé depuis peu.
Son frère est bijoutier à Paris.
Parmi les clientes du bijoutier, Madame de Nays-Candau, née Delphine de Jacquot d’Andelarre, qui bénéficie de hautes protections.
Chez Mme de Nays on retrouve les objets volés. Elle était receleuse et trésorière de l’association des Grands Fanadels présidée par Fossard.
Procès à huit-clos en février 1833 où la comtesse est seulement témoin.
Les comparses de Fossard sont condamnés à des peines de prison. Quant à Fossard, il est était retourné au bagne où il décède de choléra.
La comtesse aurait disparue en Suisse.