Bonjour,
J’ai la mauvaise habitude de jeter les livres mal écrits – de mon immodeste point de vue.
‘’Galliffet, le Fusilleur de la Commune’’ par … x, a connu ce douteux privilège.
Il contenait pourtant une idée forte en mettant en exergue le rôle de catalyseur joué par Galliffet lors des premiers affrontements entre Versaillais et Communards.
Rôle confirmé par l’excellent : La Guerre contre Paris 1871, Robert Tombs, Aubier Montaigne Ed., Paris 1998.
Galliffet par des reconnaissances armées qui semblaient pour le moins prématurées alors que l’armée de Versailles n’était qu’en voie de constitution début avril, a provoqué (ou facilité) les premiers engagements entre une troupe réticente et des insurgés peu soucieux d’installer à ce moment une succursale communarde à Versailles.
De mémoire, (le bouquin en question est, comme de coutume, dans la nature), Galliffet, arme au poing, aurait personnellement menacé d’abattre les servants d’une section d’artillerie qui hésitait à ouvrir le feu contre les Fédérés.
Le premier sang ayant coulé, - une troupe ayant parfois besoin de se faire un peu ‘’poivrer’’ (Kipling) avant de s’engager à fond – les réticences des soldats versaillais laissèrent place à un véritable engagement au service de l’ordre et (ou) de la légalité.
P.S.
Citer :
Je demande seulement sa responsabilité une simple confirmation suffirait amplement, vos anecdotes ne m'intéressent pas...
‘’Avocat,
‘’De votre ton vous-même adoucissez l’éclat’’. Racine, Les Plaideurs, Acte III. Scène III.