Cuchlainn a écrit :
Joffre a fait quand même un sacré ménage parmi les officiers supérieurs après la Marne et dans l'ensemble, conservé ou remis au premier plan les meilleurs ou les moins pires (exception, Lanrezac...) Quant à Verdun, c'était considéré comme une victoire. Enfin, quand on a voulu le changer pour un homme analysé comme un technicien compétent ayant enfin compris les tenants et les aboutissants de la guerre moderne, on a vu le résultat !
le choix n'a pas été heureux,certes, mais lorsque Nivelle a été nommé ce n'était pas évident. Il avait de très bons états de service, il avait remplacé Pétain à verdun et finit heureusement la bataille. Et surtout, sa mère étant anglaise, il parlait couramment cette langue , ce qui le rendait populaire auprès des anglais, au contraire d'un Pétain qui a toujours eu des contacts tendus avec eux.
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Il ne faut quand même pas oublier que de septembre 14 à mars 18, tous ceux qui tentent de rompre le front fortifié Ouest échouent piteusement avec des pertes terribles, Français, Anglais... et Allemands ! Les Français, leur territoire étant envahi, "se devaient d'être plus offensifs, mais chaque fois que les Allemands ont attaqué, ç'a été l'échec - la Marne - et même l'échec sanglant - Ypres et Verdun. Bref, virer Joffre pour mettre qui ? Personne ne pouvait trouver la solution si facilement au terrible problème posé par le front fortifié.
Quand même c'est bien Joffre qui lorsqu'il lançait en 1915, ses attaques aussi meurtrières qu'inefficaces se bornait à dire "Je les use, je les use ..." alors que c'était l'armée française qu'il usait.
Et n'est ce pas lui qui a toujours refusé à Pétain les 155 mm pour Verdun, les réservant pour l'offensive sur la somme? Lequel Pétain a été contraint d'aligner les poitrines pour tenir devant l'ouragan de feu.