Parmi les "Unes" célèbres, on peut aussi citer celle-ci, un peu irrévérencieuse mais tellement drôle :

6 septembre 1978 : mort du pape Paul VI ; Libération titre :

"Le pape est mort"

3 semaines plus tard, le 29 septembre : mort du nouveau pape, Jean-Paul Ier ; Libération titre :

"Le pape est encore mort !".



Une cacahuette à qui trouvera la photo de cette une.

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et aussi : Histoire lorraine sur Facebook

Il est vrai que l'article de Zola, dans le journal de Clemenceau, est très important et consiste un bon exemple : on n'hésite pas à s'adresser directement au président, en prenant l'opinion publique à témoin.
C'est pendant l'affaire Dreyfus aussi, que les courants intellectuels se sont bien démarqués, ainsi que les partis politiques.
Cette crise d'Etat a été un révélateur pour la pensée française et ses penseurs.


Mais, le titre sur Paul VI n'a rien à faire ici Ce n'est pas la même période et cela fait longtemps que troisième République et Belle Epoque sont de l'ordre du souvenir...


Quant à vous, Sire Bruce, évitez de tranformer le forum en lieu de "cinq-à-sept" et en endroit de "drague" comme vous dites. Il y a le chat pour cela, ou des forums spécialisés...
Prochain essai je vous censure pour trouble de l'ordre publique ( en plus très mal fait... )

duc de Raguse.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

D'autre que Zola se sont brulés en voulant faire paraître leur texte quelque année plus tard. Mais la liberté de la presse avait disparue.

Si vous vouliez publier une page et l'afficher sur la place public celà était fesable, mais maitenant je vous laisse ce délit car c'est considérer comme telle.


Cher Duc de Raguse, Ludwig

Je vais avoir une explication avec Sir Bruce, car ces interventions sont vraiment déplacées, si celà continue je serai certainement obligée devoir arrêter mes interventions sur le forum pour le bon déroulement de celui ci.
Même si celà me coûte beaucoup ou je changerai de pseudo mais je vous le dirai au par avant.
PS: à la bibliothèque des invalides, il y a un ouvrage avec un très beau portrait de vous

A vous tous

Veuillez m'excuser pour tout ces désagrements



Sincèrement vôtre

Aislinn

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Oncques ne rebrousse

Mille excuses ! C'est vrai que ce sujet est consacré à la liberté de la presse sous la IIIème république... ce que j'avais perdu de vue...



N'empêche... "le pape est encore mort"... j'en rigole encore !

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Rassurez vous celà nous arrive régulièrement.

Mais il est vrai que le titre est assez stupéfiant.


Sincèrement vôtre


Aislinn

Ne seriez-vous pas anti-clérical mon cher Karolvs, ou est-ce simplement ce fait-là ???

Ma chère Aislinn, ne vous dérangez pas et ne vous excusez pas, vous n'êtes nullement accusée...
Vous avez vu un portrait de moi récemment ?
J'en suis tout gêné... J'espère en tout cas que le spectacle vous a été agréable !

Bien à vous

duc de Raguse.

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Alphonse de Lamartine

Le problème Sir Bruce est définitivement résolut, et je tiens tout de même à faire mes excuses à tous.

Le portrait que j'ai visualisé ce trouvait au musé des invalides, dans un livre en allemand qui parlait des familles royales.


L'un des livres que j'ai vu avait été écrit au XIX° et des pages avaient été déchiré peut de temps après son édition.
Comme quoi certain sujets n'étaient pas libre dans certain pays.


Sincèrement vôtre


Aislinn


PS: Mon cher Ludwig, il ne faut pas être gèner!
Le roi Louis II était certainement l'un des plus beau roi.
Et oui je me suis régalée
Vous m'avez posé une question évasive sur un mail, je peux vous dire une chose, c'est que j'ai un jour de plus que vous cher ludwig .

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Oncques ne rebrousse

Dominique Poulin
Vicomte



Inscrit le: 22 Mai 2003
Messages: 261

Posté le: 13 Sep 2003 19:29 Sujet du message:

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Qui pourrait apporter de larges développements sur le journal bonapartiste "l'Autorité" de Paul de Cassagnac vers 1900 ? Avec l'Action Française, c'était l'un des journeaux les plus anti-républicains de la IIIe République ? Mais je n'en sais pas plus.
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Dominique Poulin

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duc de Raguse
Comte



Inscrit le: 20 Juin 2003
Messages: 430
Localisation: N France / Strasbourg / Alsace
Posté le: 14 Sep 2003 9:28 Sujet du message:

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Non, pas tout à fait, l'Autorité n'avait pas des impressions assez importantes pour se prétendre être un "grand journal".
Par ailleurs, il y a d'autres journaux antirépublicains plus fameux, de qualité et qui touchaient une plus grande part de lecteurs :
L'Action française, monarchiste et orléaniste ( 1er numéro en 1908 et bimensuel entre 1899 et 1908 ) ; l'Humanité socialiste de Jaurès, journal des "14 agrégés" ; Le Gaulois est aussi ancré - pour une partie de ses rédacteurs - dans le monarchisme, ou du moins le conservatisme. A noter aussi la Lanterne socialiste, mais c'est un peu comme l'Autorité , il possède une popularité mitigé...
Pour ce qui est du détail du journal en question, je vous conseille le dictionnaire de Bellanger sur la presse française, cela fournit un assez grand nombre de pistes...
Bien à vous,

duc de Raguse.
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nec pluribus impar

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Oncques ne rebrousse

Je voulais aussi rappeller que la loi de 1881 sur la presse - d'un libéralisme jamais plus égalé - laissa la presse tranquille par rapport au pouvoir politique, qui n'avait plus aucun contrôle sur elle ( plus de droit de timbre, plus de censure effective au ministère de l'Intérieur, plus de cautionnement...).
Mais, un autre défaut vint frapper la presse : la vénalité.
En effet, hommes politiques, riches financiers et industriels, gouvernements étrangers ( surtout le gouvernement russe ) vinrent corrompre la presse française en octroyant divers pots-de-vin aux journalistes ou à certains directeurs politique de journaux.
L'opinion publique fut ainsi manipulée par un concert de journaux achetés dans des buts précis : faire tomber un gouvernement, griller politiquement un parlementaire, défendre des actions d'un pays emprunteur ( comme la Russie ), ou encore l'effet contraire, positif lui.

Finalement quelle serait la meilleure solution : une presse propagandiste ou une presse vendue au plus offrant et mensongère ?

duc de Raguse.

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Alphonse de Lamartine

Vous parlez d'une lois de 1881, pourriez vous m'en dire plus celà m'intéresse.!

Pour ce qui est de savoir si on veut de la propagande ou des mensonges.
Je penses que dans les deux cas ils continuent.

Bien à vous


Aislinn

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Oncques ne rebrousse

Je sais ma chère, cela n'a pas beaucoup changé, mais on espère toujours un petit peu de progrès dans les mentalités, un peu d'honnêteté au moins...

La loi de 1881 est une loi voulue par les Républicains pour que la presse puisse être dégagée de toute tutelle de l'Etat ( les gouvernements d' "ordre moral" n'étaient pas très loin ) et accorder une liberté de parole quasiment sans contrôle.
La censure par exemple - qui représentait 4 bureaux du ministère de l'Intérieur auparavant - ne représentait plus qu'un sous-bureau qui avait fort peu de faits à traiter.
De plus, le colportage public fut autorisé ( interdit sous Mac Mahon et le duc de Broglie ). Le droit de timbre - payé à l'Etat et souvent très cher - fut supprimé.
Les délits de presse n'étaient plus traité par des chambres correctionnelles.
Tout cela fut une petite "révolution" pour notre presse nationale. Entre 1881 et 1914, elle vécu une véritable bouffée d'air pur.
Mais, il est vrai qu'il y eu de nombreux dérapages graves : la scandale de Panama, les insultes sévères lors de l'affaire Dreyfus, le meurtre de Calmette ( directeur-gérant du Figaro) par Mme Caillaux, l'assassinat de Jaurès par un trop grand lecteur de l'Action française...

Pour une vision d'ensemble de cette presse :
Bellanger ( Claude ), Histoire générale de la presse française, tome trois : de 1870 à 1940, Paris, 1972.


duc de Raguse.

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Alphonse de Lamartine

Je vous comprends il faut rester obtimiste.
Avez vous des exemples pour l'affaire Dreffus?

Bien à vous

Aislinn

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Oncques ne rebrousse

Bien entendu.
L' "Affaire" va être relancée par la presse en 1898, quand Zola accuse les pouvoirs publics - dont le président de la République - d'avoir intérêt à laisser Dreyfus coupable, tout cela en lettre ouverte dans l' Aurore, journal de Clemenceau.
En 1899, en réaction à un "dreyfusianisme" montant l'Action française est créée, par Henri Vaugeois, Pierre Pujo et Jacques Bainville, entre autre.
De véritables appels au meurtre vont être lancés et en particulier contre les socialistes de Jaurès.
Les nationalistes parlent de lui comme du "lion de saindoux" , du "gros homme gonflé d'air" ou encore de l' "Allemand".

duc de Raguse.

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Alphonse de Lamartine

Très bien, je vous remercie.

A quelle époque la presse a t'elle été sencurée par les pouvoirs publique.?

Bien à vous,

Aislinn

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Jacques Bainville a été dés la fondation de l'AF?

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"La France n'est plus qu'un simple simulacre. On ne peut plus parler de déclin, ni de décadence. Nous sommes devant la mort et la disparition." Jean de Viguerie