Pour Aislinn,

La censure a été remise à l'odre du jour après 1944.

Pour Durallo :

Hé oui, même s'il ne faisait pas partie du collectif de départ, il n'en fut pas moins dans la nébuleuse dès 1899. Il écrit très souvent dans les thèmes de politique étrangère.

duc de Raguse.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Si je me souviens bien, vous parlez de Bainvile?

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"La France n'est plus qu'un simple simulacre. On ne peut plus parler de déclin, ni de décadence. Nous sommes devant la mort et la disparition." Jean de Viguerie

Oui, biensûr.
Je répondais à votre message, pas à celui d'un autre !

duc de Raguse.

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Alphonse de Lamartine

Quoiqu'il en soit, je souhaite que l'on retourne à la loi de 1881.
Cette loi, qui fut sans doute la plus libérale que la presse a connu, ce qui n'empêcha pas les "débordements" journalistiques.
Qu'en pensent les autres ?

duc de Raguse.

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Alphonse de Lamartine

Ce sujet est très intéressant et très relevé dans ses exemples. (surtout au début du sujet ! )
J'observe que le duc de Raguse me semble bien renseigné moi j'y suis un peu moins.
Mais, j'ai une question : si le gouvernement laisse les quotidiens d'opinion en paix comme jamais auparavant, n' a-t-il pas besoin - et comment dans ce cas alors - de la presse dans ses questions de politique intérieure ou extérieure ?
Si la politique interne ne pose pas trop de problèmes, du fait de la multiplication de feuilles politiques qui polémiquent de manière [trop] fréquente, comment la politique étrangère peut-elle être contrôlée ?

Merci d'avance,

Merci du compliment mon cher - et bienvenue.
En fait, le gouvernement peut fournir des pots-de-vin aux directeurs politiques des journaux ou à d'influents journalistes.
Le gouvernement russe fera cela par l'intermédiaire de M. Raffalovitch et du gouvernement français. Il s'agissait de défendre le cours des actions russes à la bourse de Paris pendant le conflit russo-japonais et la révolution de 1905.
Adrien Hébrard du Temps et Gaston Calmette du Figaro figuraient en première place avec l'agence Havas, responsable de l'information en France ( ancêtre de l'AFP ). Ils devaient rassurer le petit épargnant français, atténuer la défaite russe et l'ampleur des troubles dans le pays. Bref, une réelle campagne de désinformation !!!
D'autres exemples existent pour tous les pays ayant contracté un emprunt en France ( Autriche vers 1910 ). L'ouverture des archives tsaristes par les soviétiques en 1920 accrédite pleinement la vision d'une presse pourrie !
Pour ce qui est de la vie politique interne, vous avez raison, la multiplication des polémiques entre partis politiques - et donc journaux - rendait en fait cette cacophonie incompréhensible. C'est à dire qu'ils se "coulaient" réciproquement. Rarement le gouvernement avait besoin d'intervenir.
Il le fit une fois très célèbre en 1914 contre M. Caillaux : Calmette fut chargé de publier des mots de ses maitresses afin de le couler politiquement...on connait la suite !
Bien à vous,

duc de Raguse.

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Alphonse de Lamartine

C'est tout bonnement stupéfiant !
Merci pour ces informations et ces détails.
Personne ne savait à l'époque l'existance de cette duplicité et de cette orientation de la presse ?
J'ai lu une fois que les milieux financiers financaient aussi le presse. Qu'en fut-il ?

le général.

Si, comme souvent, les hommes à la tête de l'Etat, les hommes d'affaires et les journalistes le savaient.
Quant aux aides financières, il faut que j'aille voir les archives, dont je ne dispose pas encore.
Quoiqu'il en soit, l'agence fournissant l'information en France, l'agence Havas, était aussi corrompue, surtout pour les nouvelles de l'extérieur.
Les gouvernements étrangers ou français n'hésitaient pas à "retoucher" certaines dépêches ou même à donner des notes ou de l'argent à l'agence pour que les informations tournent à la politique du moment.
Ainsi, les Français étaient rassurés - surtout les épargnants ( c'est ainsi que les valeurs russes progressèrent même au beau milieur du chaos de la Révolution de 1905... )

duc de Raguse.

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