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Message Publié : 28 Août 2003 11:08 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
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Localisation : Provinces illyriennes
Mes chers compagnons,

Les journaux de la IIIème République étaient doté d'une liberté de parole et de propos jamais égalée depuis.
Les grands partis et hommes politiques de l'époque étaient de plein pied dans l'édition quotidienne.
Pour ne pas les citer tous je prendrais comme exemple L'Humanité de Jean Jaurès, L' Action française de Charles Maurras, Le Temps d'Hadrien Hébrard, Le Figaro de M. Calmette. Bien entendu, d'autres quotidiens, à tirages plus amples encore, étaient aussi présents ( Le Petit parisien, le Petit journal, le Gaulois...)
Mais, ceux-ci se livraient à une véritable bataille verbale et jugeaient les conflits politiques à la Chambre des députés, sur le plan de la politique intérieure et extérieure, sur le dogmatisme des partis politiques, les élections, les faits divers et de société...
La limite avec les insultes et les appels au meurtre était souvent très floue et les passions se déchainaient entre ces éditorialistes de très grande qualité ( des droits de réponse étaient prévus afin de se justifier après de graves attaques subies ).
De quelque bord politique qu'ils fussent, ils ont influencé toute une génération d'hommes politiques et d'écrivains.
Je souhaite connaître vos opinions sur ces hommes et sur cette presse - très libre pour l'époque.
Si vous n'avez pas d'exemple précis concernant ceci, je vais vous "publier" quelques extraits.
Bien à vous, :wink:

duc de Raguse.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


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Message Publié : 28 Août 2003 11:15 
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Eginhard
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Il y avait aussi les journaux illustrés qui jouaient la fonction des journaux de scandale de nos jours.

Fialin


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Message Publié : 28 Août 2003 11:26 
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Salluste
Salluste
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Localisation : N France / Lorient / Morbihan / Bretagne
Cher Duc donnez nous quelques extraits.

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Le sage n'affirme rien qu'il ne puisse prouver. proverbe latin


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Message Publié : 28 Août 2003 13:16 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
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Localisation : Provinces illyriennes
Les journaux illustrés n'étaient pas à proprement parlé des journaux à scandales. ( ceux-ci sont reconnaissables à leur prix très bon marché : 1 centime de l'époque, contre 5 centimes pour les journaux plus sérieux ) Le meilleur exemple est L'Illustration, qui est un journal très sérieux abordant l'actualité ( souvent à thèmes ) et bi-mensuel il me semble.

Mon premier exemple est un extrait de l'Humanité datant du 27 juillet 1908 :
L'article est celui de l'anarchiste-socialiste ( hé oui cela existe !) Léon Rémy. Il s'intitule "La journée de Honte" et fait référence à une rencontre entre le président de la République française - M. Armand Fallières - et le Tsar de toutes les Russies, Nicolas II.

"Un démocrate français, un représentant de la France de 93, ira s'incliner contre le barbare, contre le sauvage [...] qui blâme ses généraux de n'avoir pas assez fusillé, pendu, brûlé, torturé. Nicolas II est un être bassement méchant, personnellement responsable des pires atrocités qui se sont commises depuis trois années dans son empire. [...] Nicolas II est un criminel vulgaire..."

Un autre extrait du même journal du 18 février 1905, cette fois c'est Lucien Herr qui s'exprime, après l'assassinat du grand-duc Serge, oncle de Nicolas II : "La révolution vise bien et frappe juste [...] il avait à la fois toute la bassesse du voleur et du coquin le plus vil, et toute la cruauté hautaine et audacieuse du bourreau... chaque fois que le pauvre coeur imbécile de l'Empereur voulut faiblir, s'émouvoir aux souffrances et aux colères du peuple, il suffit au grand-duc Serge de se montrer et de parler haut pour que la torture et la terreur reprissent cours..."

Je pourrais continuer longtemps ainsi, mais je tiens à souligner qu'à coté de cela, il y a de très bonnes analyses politiques... :wink:

A bientôt,

duc de Raguse.

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Message Publié : 05 Sep 2003 7:37 
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Localisation : Provinces illyriennes
Autre exemple de ces piques empoisonnées, envoyées de journeaux à journeaux à cette époque : extrait du Temps du 27 septembre 1905 :
" M. Jaurès et M. Guesde forment un monstre à deux têtes, le second rassure les collectivistes révolutionnaires et l'autre l'électorat républicain. [...] Comment M. Jaurès peut-il encore mentir à ce point ? Tenter de discuter avec lui c'est parler avec les ténèbres et son journal, l'Humanité n'est qu'un mensonge qui tente de tromper chaque jour un peu plus le brave électeur français..."

Je tiens à souligner que le Temps est un journal de notables français, proche du gouvernement et très modéré dans ses propos... :wink: ; il correspond, politiquement, aux républicains modérés, c'est-à-dire au centre droit de l'époque.

duc de Raguse.

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Message Publié : 05 Sep 2003 8:42 
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Localisation : N France / Elancourt
A la je reconnais que c'est de la vrai presse.
Mais pourquoi l'état à encore mit son nez où il ne fallait pas!
La liberté de la presse a changé suite aux guerres.
Maintenant il l'a manipule, et on dit que un quart de ce qui ce passe réellement.


Sincèrement vôtre


Aislinn

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Oncques ne rebrousse


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Message Publié : 05 Sep 2003 8:47 
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Localisation : Provinces illyriennes
Exact, chère Aislinn... :wink:
Actuellement nous ne sommes absolument pas au niveau de cette presse de la IIIème République. On se borne à "informer", et encore...
Toute la presse actuelle s'empêtre dans les turpitudes d'un consensus "politiquement correct" :cry: :cry:
C'est bien regrettable, car à l'époque on se battait pour une cause, pour défendre quelque chose ou pour l'attaquer et les opinions étaient bien diverses et argumentées.

duc de Raguse.

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Message Publié : 05 Sep 2003 8:59 
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Localisation : N France / Elancourt
Et maintenant on se bat pourquoi?

De l'argent, on le voit bien lors des interviews, c'est a qui qui fera plus de chiffre.
Ou les torchons qui nous servent du rechauffer car ils ne savent plus quoi inventés! :x

Que se soit de la presse écrite ou télévisée celà revient au même, tous des personnes acheter, car la paye de fin de mois va avec le reste.

Même les auteurs sont censurés, dans leur livres ils ne peuvent parler de sujets qui celon les informations peuvent déranger.


Sincèrement vôtre


Aislinn


Ravit de vous revoir cher Ludwing :lol:

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Message Publié : 05 Sep 2003 16:52 
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Localisation : Provinces illyriennes
Oui, les proportions d'avant ont été décuplées par la cupidité humaine actuelle.
Quant on entend du style : " Merci d'applaudir l'écrivain Loana" ou encore "Et maintenant nous accueuillons la philosophe Ovidie"..., on ne peut que frémir et se demander qui peut encore se laisser berner par ces fadaises médiatiques, plongées dans la lie de l'Humanité !! :evil:
Quant à nos futur "stars" de la chanson et du spectacle, je ne rentrerai même pas dans le détail, tellement le spectacle est affligeant. :cry: :cry:
Mais je crois, que nous dévions un peu de notre sujet... :wink:

duc de Raguse.

P.S. : vous aurais-je manqué ? :D
En fait, je ne peux plus venir que sur ce forum... :cry:

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Message Publié : 05 Sep 2003 19:38 
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Localisation : N France / Elancourt
Oui, il est vrai que vous m'avez manqué :oops:
Nos échanges sont souvant très instructifs, et les sujets ne sont pas dépourvu d'intérets. :wink:
Pourquoi ne pouvez vous plus venir sur les autres forums?


Pour revenir au sujet la presse était un moyen de communication fort, tout le monde pouvait lire ou se faire lire un journal et donc se tenir informer de ce qui ce passait dans le monde.


Sincèrement vôtre


Aislinn

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Message Publié : 05 Sep 2003 22:36 
La liberté de la presse fut un des points fort de cette période, sans allez dans l'estravagance.
Certe les journalistes se tiraient dans les jambes mais il y avait un certain respect, même si pour certain ce n'était pas le cas.
La course a l'article fument était fénoménal.
Tout celà est loin car maintenant..............


Pour Aislinn,

Je vois que partout où vous passez il y a du monde qui suit.
Je vous propose un marché même si pour l'époque il est dépassé.
Je sais que vous connaissez beaucoup de chose sur mon pays et ces tradition.
Je vous demande un an et un jour, et de la je pourrais vous courtisez comme il ce doit non pas une drague (:8:) . Je ne suis pas un de ces jeunes sortie de la puberté et vous le savez bien! :lol:


Pour vous et toujours :rose:

Sir Bruce


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Message Publié : 06 Sep 2003 12:28 
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Inscription : 05 Juin 2003 10:41
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Localisation : N France / Elancourt
Les écrits de l'époque sont très marquées par l'intérets de chaque journalistes pour les autres mais lorsqu'ils s'insultent la je ne vois aucun respect, ni de liberté d'expréssion.

Pour votre proposition je la trouve déplacer et surtout vous pouriez être plus discret, car qui vous dit que les personnes que je cottois son des danddy!


Sincèrement vôtre


Aislinn

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Message Publié : 06 Sep 2003 13:01 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 30 Juil 2003 21:44
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Localisation : Lorraine
N'oublions pas cette lettre au Président de la république qui a été publiée dans le journal l'Aurore, le 13 janvier 1898

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Citer :
Monsieur le Président,

Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil que vous m'avez fait un jour, d'avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu'ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ?

Vous êtes sorti sain et sauf des basses calomnies, vous avez conquis les coeurs. Vous apparaissez rayonnant dans l'apothéose de cette fête patriotique que l'alliance russe a été pour la France, et vous vous préparez à présider au solennel triomphe de notre Exposition universelle, qui couronnera notre grand siècle de travail, de vérité et de liberté. Mais quelle tache de boue sur votre nom - j'allais dire sur votre règne - que cette abominable affaire Dreyfus ! Un conseil de guerre vient, par ordre, d'oser acquitter un Esterhazy, soufflet suprême à toute vérité, à toute justice. Et c'est fini, la France a sur la joue cette souillure, l'histoire écrira que c'est sous votre présidence qu'un tel crime social a pu être commis.

Puisqu'ils ont osé, j'oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j'ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de l'innocent qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime qu'il n'a pas commis.

Et c'est à vous, monsieur le Président, que je la crierai, cette vérité, de toute la force de ma révolte d'honnête homme. Pour votre honneur, je suis convaincu que vous l'ignorez. Et à qui donc dénoncerai-je la tourbe malfaisante des vrais coupables, si ce n'est à vous, le premier magistrat du pays ?



[…]

Mais cette lettre est longue, monsieur le Président, et il est temps de conclure.

J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son oeuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.

J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités du siècle.

J'accuse le général Billot d'avoir eu entre les mains les preuves de l'innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s'être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique, et pour sauver l'état-major compromis.

J'accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s'être rendus complices du même crime, l'un sans doute par passion cléricale, l'autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l'arche sainte, inattaquable.

J'accuse le général de Pellieux et le commandant Ravary d'avoir fait une enquête scélérate, j'entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace.

J'accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d'avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu'un examen médical ne les déclare atteints d'une maladie de la vue et du jugement.

J'accuse les bureaux de la guerre d'avoir mené dans la presse, particulièrement dans L'Eclair et dans L'Echo de Paris, une campagne abominable, pour égarer l'opinion et couvrir leur faute.

J'accuse enfin le premier conseil de guerre d'avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j'accuse le second conseil de guerre d'avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d'acquitter sciemment un coupable.

En portant ces accusations, je n'ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c'est volontairement que je m'expose.

Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice.
Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme. Qu'on ose donc me traduire en cour d'assises et que l'enquête ait lieu au grand jour !

J'attends.


Emile Zola a été traduit en cour d'assises et a été condamné.

Vous pouvez lire la lettre dans son intégralité en cliquant ici : J'accuse

_________________
Sujets lorrains :
===> Bibliothèque lorraine
et aussi : Histoire lorraine sur Facebook


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Message Publié : 06 Sep 2003 19:48 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 12 Juil 2002 22:33
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Localisation : N France / Marseille / Bouches-du-Rhône / Provence
Oui à l'époque, les gauchistes n'avaient pas le Figaro, le gouvernement n'avait pas les journaleux à leurs bottes et le complexe indistruo militaire n'avait pas de journaux!

_________________
"Ne jugez jamais les gens d'après leurs fréquentations:Judas, par exemple, avais des amis irréprochables!"(Paul VERLAINE)


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Message Publié : 07 Sep 2003 18:34 
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Inscription : 05 Juin 2003 10:41
Message(s) : 324
Localisation : N France / Elancourt
La liberté d'expréssion n'était pas bafouée, on imprimait tout n'on pas des parcelles. Car on ne veut pas choqué!!

Mais l'affaire Dréffus est autre, elle a divisé suffisament le peuple.

Amicalement


Aislinn

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