Nous sommes actuellement le 27 Avr 2024 10:09

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 17 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant
Auteur Message
 Sujet du message : Waldeck Rousseau
Message Publié : 10 Nov 2007 14:16 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 10 Nov 2007 14:09
Message(s) : 8
Bonjour,
Je suis en 1ère année de licence d'histoire et j'ai un commentaire à faire sur le discours au sénat de Waldeck Rousseau le 2 février 1884.
Cependant je n'arrive pas à faire un plan valable.
Pourriez-vous m'aider s'il vous plait ?
Merci beaucoup.


"Ici se place encore une seconde question.
Etant admis que l'élection ne sera pas directe, quel sera le représentant, quel sera l'électeur du premier degré ?
Vous savez que des républicains forts autorisés ont, sur ce point, différé d'opinion ; quelques-uns d'entre-eux, comme l'honorable M. Bernard Lavergne, ont demandé que le suffrage universel choissise spécialement pour cette circonstance et pour exercer ce mandat, un certain nombre d'électeurs qui formeront le collège sénatorial ; sur ce point, que la souveraineté nationale peut s'exercer par une délégation, j'ai donc la bonne fortune de le trouver pleinement d'accord avec notre collègue, qui est le président de la Commission.
Seulement où nous différons, c'est qu'à mon sens, du moment où le suffrage universel ne nommera pas directement la seconde Assemblée, il n'était pas de mode d'élection préférable, et je prononce le mot avec la plus ferme conviction, plus démocratique, que celui qui consiste à s'adresser à cette catégorie d'électeurs, à ces assemblées élues par le suffrage universel qui s'appellent les conseils municipaux.
(Très bien ! Très bien !).
Car, en effet, il n'est pas douteux que, dans notre système, ce sont les conseils municipaux qui, avec l'additop, de certains autres représentants du suffrage universel, forment la presque totalité du collège électoral sénatorial.
Eh bien ! J'ai dit dans l'autre Assemblée, et je le répète ici, qu'il n'y avait pas d'électeurs plus qualifiés pour donner à cette élection au second degré un caractère plus démocratique que les représentants de la commune.
Est-ce une erreur ? Est-ce une vérité ?
Messieurs, les communes de France, l'honorable M. Floquet le rappelait tout à l'heure, n'ont peut-être pas toujours apporté à la garde, à la conservation de leurs intérêts politiques, toute la vigilance qu'elles auraient dù s'imposer à elles-mêmes. On a rappelé qu'un mouvement de réveil s'était produit dès la fin de l'Empire ; je ne le conteste pas ; mais M. Floquet sait mieux que personne que, pendant l'Empire, une préoccupation avait surtout dominé. On disait aux conseillers municipaux :
Vous êtes les gardiens du patrimoine matériel de la commune ; faites les affaires de la commune ; gardez-vous de rechercher s'il y a un idéal politique préférable à celui qui existe ; abstenez-vous de faire de la politique. Et l'on peut dire que si, pendant longtemps, le silence a régné sur le pays, c'est par l'indifférence, par l'apathie générale et parce que, à cette époque, on ne faisait pas autant de politique qu'on aurait dû faire.
Cette situation ne s'est-elle pas modifiée ? Et qu'est-ce donc que la commune, aujourd'hui, pour le suffrage universel ?
L'honorable M. Floquet vous a cité un fait que je recommande à toute votre attention. Il vous dit : Comment ! Sur l'ensemble des communes de France, il y en a environ 30 000 qui comptent un millier d'habitants. Qu'est-ce que ces communes ? Ce ne sont pas des agglomérations. Pour la presque totalité des communes rurales il n'y a pas de centre important : les habitants en sont fort dispersés ; ils sont semés, par les nécessités du travail, loin des autres, sur un territoire de plusieurs centaines de lieux carrées. C'est assez dire quelles difficultés on éprouve à faire descendre la vie politique dans ces milieux. (Très bien ! Très bien !).
M. GEORGES PERIN. - M. le président du Conseil a dit qu'on ne devait pas faire de politique à propos des élections municipales. (Réclamations au centre.)
Je lirai la phrase que vous avez prononcée, quand vous voudrez, Monsieur le président du Conseil. Vous vous êtes élevé avec énergie contre l'introduction en politique dans les élections municipales. C'était à Périgueux, il y a six mois. (Mouvements divers.)
M. LE MINISTRE. - Eh bien ! Si cependant la vie politique s'est éveillée jusque dans ces milieux, c'est sans doute par les élections législatives, par les élections sénatoriales, mais c'est surtout grâce à l'intérêt qu'ont pris pour ces petites communes les élections municipales.
Dans les grandes, où les hommes sont naturellement réunis, naturellement assemblés, c'est un continuel échange d'idées; toutes les controverses s'agitent ; on est au courant des idées du jour presque sans qu'il soit nécessaire de le vouloir. Dans les campagnes, l'écho de nos discussions arrive certainement, mais à des intervalles souvent trop lointains. Il y a peu de réunions publiques et peu de journaux, on peut dire qu'il y a peu de lectures et peu de discussion.
Mais il y a une vie politique municipale, et c'est particulièrement depuis cette loi de 1875 que cette vie politique qui faisait défaut s'est manifestée avec un degré extraordinaire d'intensité.
Si l'on compare les préoccupations qui se sont emparées des mêmes populations, et dont on ne pouvait que constater l'absence quelques années auparavant, on voit qu'elles ont appris par la loi de 1875 elle-même, par son mécanisme nécessaire, qu'il est impossible de séparer les intérêts matériels des intérêts de Gouvernement, qu'on ne les rend oas impunément indifférent aux intérêts supérieurs de la politique... (Très bien ! Très bien ! Au centre.)
Cela est arrivé naturellement par la vertu de la loi de 1875, mais encore parce que le Conseil municipal est une assemblée que l'électeur voit naître, vivre, fonctionner.
Le conseiller municipal a été élu par lui, il le connait, il a les mêmes intérêts que lui, il surveille sa gestion, et, dans l'état actuel de notre législation municipale, ce n'est pas seulement par des récits qu'il se tient au courant de ses délibérations, c'est par sa présence même à ses réunions ; et il arrive ceci, c'est qu'entre le suffrage universel et ces modestes représentants communaux, s'il y a pacte moins solennel que celui qui vous lie vous-même à vos électeurs, le pacte est plus étroit et plus intime.
De sorte, Messieurs, - et c'est à cette conclusion que je voulais arriver, - que proclamer, à l'heure où nous sommes, dans ce pays attaché à ses assemblées municipales plus que jamais, qu'un corps politique ayant une origine démocratique ; prétendre qu'il ne plongerait pas ses racines au plus profond de nos institutions démocratiques et républicaines, c'est nier la commune républicaine; c'est nier cet organisme permanent de la démocratie.
(Très bien ! Très bien ! Sur divers bancs.)"


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 10 Nov 2007 16:47 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8180
Localisation : Provinces illyriennes
Bonjour,

Excusez-moi, mais donner un texte aussi précis et pointu comme commentaire de document est relativement inaproprié pour un étudiant de 1ère année... :?
Il s'agit du mode de suffrage - indirect - concernant les élections des sénateurs, ainsi que de l'organisation des collectivités territoriales, en l'occurence les communes, avec une comparaison sur la situation sous le Second Empire.
La question étant : souhaite-t-on, ou non, désenclaver politiquement les communes de la République. Cela sous-entend aussi que les lois constitutionnelles de 1875 ne font toujours pas l'unanimité en 1884 et que le débat semble permanent à ce sujet.
Mais, je me demande d'ailleurs si cette controverse était si puissante que cela à l'époque... :?
Pour le moment, je ne vois pas de plan clair est correct à vous proposer, je vais un peu réfléchir et vous donnerais la réponse ce soir. :wink:

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 10 Nov 2007 23:08 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8180
Localisation : Provinces illyriennes
Bon, avant de me lancer dans une éventuelle problématique (fil conducteur de votre pensée et du plan qui en découle), je tiens à rappeler quelques points importants concernant le contexte de ce discours.

Premièrement, le Sénat, en vertu des Lois constitutionnelles de 1875, dispose d'un pouvoir "spécial". Dans le sens où la majorité conservatrice du moment (il ne faut pas oublier que ce sont des députés orléanistes qui ont rendu les lois républicains possibles...) souhaitait créer une Chambre Haute, capable de conseiller le président de la République et de freiner les velléités d'une Chambre Basse (celle des députés), trop progressiste à leurs yeux.
Ainsi, il a été décidé - sous l'influence du duc de Broglie entre autres - que le Sénat disposerait de 75 sénateurs nommés à vie, inamovibles et qu'une fois leurs places vacantes, ce serait le Sénat qui choisirait leurs successeurs.

De plus, lors d'une dissolution de la Chambre des députés (le Sénat ne pouvait l'être) par le président, c'est sous l'accord du Sénat qu'il pouvait, uniquement, le faire. Le Sénat avait donc un rôle d'arbitre dans la tête des constitutionnalistes du moment et devait ainsi freiner les députés (le souvenir de 1792 et d'un parlement unicaméral, omnipotent et dictatorial était encore frais dans les têtes de certains).

D'autre part, seul le Sénat pouvait juger le chef de l'Etat ou les ministres et non la Chambre des députés, en se constituant en Haute Cour de Justice.

Enfin, le mode de recrutement initialement prévu était un collège électoral de tous les délégués des communes de France, dont le nombre était égal, peu importe la taille de la commune. Cet aspect favorisait les communes rurales, par rapport aux communes urbaines et renforçait le côté conservateur de l'assemblée, voulu par les monarchistes en 1875.

Cette Chambre est donc un gardien de "l'ordre moral" et du conservatisme politique dans les lois de 1875, jusqu'à la révision de 1884, voulue par les Républicains (Gambetta, Ferry et Waldeck-Rousseau, alors ministre de l'Intérieur dans le gouvernement du second)

Dans ce document Waldeck-Rousseau souhaite conserver le suffrage universel indirect (d'autres républicains voulaient que le Sénat soit élu au suffrage universel direct lors de débats de l'année 1884) et la place des communes dans l'élection, bien qu'il sous-entende que l'on ne peut comparer une petite commune de mille habitants et un grand centre urbain. La réforme semble donc déjà bien claire dans son esprit...
Il veut ôter l'assise conservatrice de la Chambre haute française et la rendre plus démocratique, bien que les Républicains disposent de la majorité depuis 1879 au Sénat.
C'est pourquoi, je pense que dans une première partie vous devriez développer les pouvoirs et le rôle donnés au Sénat dans les lois de 1875, avec tout le contexte politique qui les entoure (porte ouverte voulue par la majorité des députés à une restauration, pouvoir de la Chambre des députés minoré par le Sénat, Sénateurs inamovibles...)
Dans une seconde présenter les différents arguments concernant cette réforme institutionnelle, en montrant que Waldeck-Rousseau ne choisit pas une solution radicale (celui d'une élection au suffrage universelle), tout en cassant l'assise rurale et conservatrice du Sénat.
Je ne vous conseille pas de faire une troisième partie, puisqu'il s'agit d'un document de portée juridique et constitutionelle.
Vous devrez ouvrir votre sujet en conclusion sur les conséquences de cette réforme sur la stabilisation du régime républicain et l'écartement définitif (du moins dans les textes) d'une éventuelle restauration.

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 11 Nov 2007 10:21 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 10 Nov 2007 14:09
Message(s) : 8
Merci beaucoup pour votre aide Duc de Raguse.

Vous m'avez permis de mieux comprendre l'ensemble de ce discours à travers votre mise en contexte.
Merci aussi pour le plan, je ne voyais vraiment pas par quel côté le prendre.

Je n'ai plus qu'à mettre tout ça en ordre et faire un bon commentaire !

Merci.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 11 Nov 2007 17:48 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8180
Localisation : Provinces illyriennes
De rien, je vous souhaite bon courage pour la rédaction de votre commentaire. :wink:

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 18 Nov 2007 15:41 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 10 Nov 2007 14:09
Message(s) : 8
J'ai suivi vos conseils pour le plan et je compte donc faire :

I- Le rôle et les pouvoirs du Sénat dans les lois de 1875.
A- Les lois de 1875.
B- Le contexte politique en 1884.

II- La réforme institutionnelle.
A- Une solution mesurée.
B- Les conséquences de cette réforme.

Pensez vous que cela ira ?

J'ai un autre problème car je m'aperçois que je ne suis pas entrain de faire un commentaire mais plus un exposé car je n'arrive pas à citer le texte pour appuyer mes idées.
Pourriez-vous (encore) m'aider s'il vous plait ? Merci beaucoup.

Dernier point à éclaircir, quand dans le texte il est écrit "M.Le Ministre" cela fait bien référence à Waldeck-Rousseau ?

Merci beaucoup.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 18 Nov 2007 19:04 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8180
Localisation : Provinces illyriennes
Bonsoir,

Je pense que votre première partie est trop centrée sur le Sénat, puisque le débat va plus loin que les prérogatives du Sénat, partie visible de l'iceberg. En effet, c'est la nature même du régime qui est au centre des débats parlementaires : demeure-t-on dans une république conservatrice, comme l'ont souhaité les constituants monarchistes de 1875, ou ouvre-t-on une brèche vers un régime plus démocratique et une mise au pas de l'exécutif (qui commence dès la crise de mai 1876) par la Chambre des députés, unique assemblée élue au suffrage universel direct.
Même si vous mettrez à peu près la même chose dans cette partie, je vous conseille de la renommer et d'élargir son entendement.

Citer :
je m'aperçois que je ne suis pas entrain de faire un commentaire mais plus un exposé car je n'arrive pas à citer le texte pour appuyer mes idées.

Attention ! vous ne devez pas vous départir du document. Bien entendu, dans la première partie, il vous sera difficile de fonder uniquement votre réflexion dessus. Encore que...
Quelques allusions dans le document sur les fondements constitutionnels du Sénat peuvent vous servir pour tisser des liens avec vos connaissances sur la question.

Il me semble que le ministre est Waldeck-Rousseau - alors ministre de l'Intérieur -, sinon le commentaire n'aurait aucun sens. :wink:

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 19 Nov 2007 21:23 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 10 Nov 2007 14:09
Message(s) : 8
J'ai revu mon plan et il me semble plus adapté. Etes vous du même avis ?

I- Le régime de la France dans les années 1870-1880.
A- Les lois constitutionnelles de 1875 (donc ici parler du rôle et des pouvoirs donnés au Sénat).
B- La réforme de 1884 (montrer les changements par rapport à 1875).

II- Le désenclavement des communes.
A- La Chambre : lieu et centre des débats
B- La vision de Waldeck-Rousseau.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 19 Nov 2007 23:18 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8180
Localisation : Provinces illyriennes
Hum...
Je vois plutôt en première partie la place du Sénat dans une République conservatrice, contestée par les Républicains.
Vous pouvez "jongler" dans vos sous-parties entre des éléments du texte rappellant son mode d'élection et sa composition et vos connaissances concernant le contexte politique de l'époque (l'esprit des lois constitutionnelles, la crise du 16 juillet, l'année 1889...).
Puis dans une seconde partie les enjeux de ce débat (ces Républicains sont devenus majoritaires... :wink: ) et la solution mesurée et nuancée qui est choisie.
Je vous l'ai dit votre premier plan était plus en phase avec le texte, que le second. Il suffisait juste de changer votre titre afin de pouvoir utiliser davantage le document.

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 20 Nov 2007 11:13 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 10 Nov 2007 14:09
Message(s) : 8
En intro je pense présenter l'établissement de la IIIème République pour resituer le contexte.

Puis voici mon plan :

I- La place du Sénat dans la République.
A- Mode d'élection (les lois de 1875).
B- Le rôles des communes rurales (composition).

II- Enjeux et conséquences de la réforme de 1884.
A- Une solution modérée (pas de suffrage universel direct mais un Sénat moins conservateur).
B- La situation politique du Sénat en 1884 (les républicains sont majoritaires).

Et en conclusion montrer ce que cette réforme adoptée en août 1884 aura permis.


Je ne sais pas si j'ai bien compris ce que vous me demandez ?
Merci de votre aide.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 20 Nov 2007 14:56 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8180
Localisation : Provinces illyriennes
Cela m'a l'air d'être au poil ! :wink:
Bon courage pour la rédaction maintenant... :D

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 22 Nov 2007 20:47 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 10 Nov 2007 14:09
Message(s) : 8
Merci beaucoup de votre aide Duc de Raguse.

Juste une dernière question et je vous laisse tranquille.
Un professeur nous a dit que dans un commentaire on devait citer au moins une fois chaque phrase du texte, est-ce obligatoire car ce n'est pas ce que j'ai fais.

Merci.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 22 Nov 2007 21:49 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8180
Localisation : Provinces illyriennes
Le document est le support de l'historien. A ce titre, dans sa démonstration, il doit le citer pour le commenter. Mais c'est à lui de faire la part des choses et de façonner ce support, un peu comme le sculpteur taille son bloc de marbre.
Il y aura donc, forcément, des résidus, des passages qui ne vous serviront pas dans votre commentaire. Il ne s'agit donc pas de faire un commentaire exhaustif et linéaire de votre document, mais de rassembler les informations qu'il vous apporte dans l'éclairage du sujet en les regroupant par "paquets", qui correspondent à des idées importantes et secondaires.
C'est ce que vous avez fait dans votre plan... :wink:
Alors, non, il ne faut pas tout citer ! Mais ne sombrez pas non plus dans la dissertation et restez proche du document, tout en le dépassant avec vos connaisances.

Bien à vous,

duc de Raguse.

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 25 Nov 2007 17:07 
Hors-ligne
Hérodote
Hérodote

Inscription : 10 Nov 2007 14:09
Message(s) : 8
Pouriez vous m'en dire un peu plus sur la solution modérée de Waldeck-Rousseau car je trouve ma partie un peu trop courte s'il vous plait ?

Merci beaucoup.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 25 Nov 2007 17:43 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8180
Localisation : Provinces illyriennes
Bien, comme le document le sous-entend, certains Républicains étaient favorables à une élection du Sénat au suffrage universel direct, sans passer par les représentants de collectivités territoriales, mais directement par les citoyens, afin de couper les racines conservatrices de la Chambre Haute.
Les députés de droite et la plupart des Républicains conservateurs ou opportunites étaient contre, car ils voulaient à tout prix éviter un pouvoir législatif trop puissant et radical par rapport à l'exécutif (ils avaient en souvenir la Ière République ou encore la crise du 16 mai...)
Donc, Waldeck leur donna raison, tout en faisant supprimer les 75 sénateurs innamovibles, nommés directement par leurs pairs.
C'est dans ce sens qu'il effectua une réforme nuancée et consensuelle : pas d'élection au suffrage universel direct, mais perte du poids moral du Sénat et de sa capacité à bloquer le progressisme républicain.

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 17 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 24 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB