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Message Publié : 17 Mai 2009 21:13 
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Fustel de Coulanges
Fustel de Coulanges

Inscription : 09 Août 2005 17:34
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WC = sot dans la cabanne à lapins.
"Sot"?! Ne s'agirait-il pas plutôt d'un "seau" ?

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).


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Message Publié : 27 Mai 2009 20:59 
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Tite-Live
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"Sot"?! Ne s'agirait-il pas plutôt d'un "seau" ?


Je fus bien sot de ne pas avoir vu la faute dans seau alors que j'habite à un saut de puce de la ville de Sceaux.

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Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
Pierre Corneille, Le Cid


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Message Publié : 28 Mai 2009 0:07 
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Hérodote
Hérodote

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Il y a de quoi être marqué par le sceau de la honte lol


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Message Publié : 28 Mai 2009 7:00 
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Fustel de Coulanges
Fustel de Coulanges

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Localisation : Marseille
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Il y a de quoi être marqué par le sceau de la honte
"So, so... " (i.e. "couci-couça" en anglais)!

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).


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Message Publié : 28 Mai 2009 12:59 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 23 Oct 2004 9:14
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Localisation : village des Pyrénées
Voici la transcription d'une narration de mon père et de sa soeur Louisou, à propos de leur père (mon pépé, qui est sur la photo, là, juste à gauche).
texte que j'ai écrit en 2002 et posté ailleurs ...
Il me semble qu'il a sa place dans cette discussion ...

Citer :
……………………….

Papa :
« Mon père (le pépé que tu as connu) est né le neuf août 1877, d’une famille de neuf enfants. Cinq seulement ont vécu, mais c’était comme ça à l’époque. Il avait cinq ans quand sa mère est morte à la naissance de sa plus jeune sœur. Cette petite a été élevée par sa sœur aînée.
Quand il a eu sept ans, son père, qui était maçon, s’est blessé à la main et en est mort deux jours après. Peut-être le tétanos, à l’époque on ne savait pas le nom des maladies, on disait « le mal ». Les cinq enfants se sont retrouvés dispersés. Le pépé a été recueilli chez […] qui l’ont fait travailler en échange de son pain »

Louisou :
« Du pain ! Souviens-toi, Jean, il nous disait qu’on lui faisait couper l’herbe pour les lapins, et que si le panier n’était pas assez plein, il n’avait pas de pain ». A ma question sur le sens exact du mot « pain », Louisou précise : « La nourriture de tous les jours, pour lui comme pour les patrons, c’était du pain sec ou trempé dans une soupe de légumes. La viande, c’était pour le comte ou pour les fêtes si on pouvait. Bon, mais ça a toujours été un fin braconnier, il devait déjà commencer à bien se débrouiller… »

Papa :
« Il n’est pas resté longtemps chez eux, après il est allé garder les brebis chez […], la maison que tu connais et qui sont encore amis avec nous (plus d’un siècle après !) . Là il a été bien, mais eux aussi ont eu des malheurs et ils n’ont pas pu le garder. Mais ils se sont toujours inquiétés de lui, et il savait qu’il pouvait compter sur eux. Il a fait plusieurs places dans la contrée, sans jamais être payé, seulement nourri. Et chez beaucoup qui ont bien profité de lui et qui font maintenant les forts (papa, tu juges là les gens d’aujourd’hui sur les fautes de leurs ancêtres !) »
« Quand il a eu seize ou dix-sept ans, il en a eu assez. A l’époque, ceux qui voulaient trouver du travail comme domestique allaient aux foires avec une rose à la boutonnière, tu vois c’était comme l’agence pour l’emploi maintenant. Alors il est allé à la foire. Il a fait comme ça plusieurs places de valet, il a été des fois loin dans la région, avant de se marier »

De cette vie de dur travail, le pépé était devenu fort, et sans doute fier de l’être. A une époque, il a été faucheur chez le comte du Pin.
Papa :
« L’équipe était d’une dizaine de faucheurs, chacun devait amener sa faux. Ils coupaient l’herbe, chacun son rang, alignés sur la largeur du pré. Mon père était chef faucheur, c’était lui qui guidait les autres et devait être toujours en tête, on prenait le plus fort. C’était un honneur, mais ce n’était pas plus payé. Les autres essayaient de le doubler pour devenir chefs. Comme ça, c’est le comte qui profitait du rendement.
Un jour, un vieux domestique qui ne pouvait pas suivre s’était mis à l’ombre d’une haie pour se reposer. Bien sûr, le comte est arrivé.
- Chef faucheur, que fait cet homme ? tu crois que je le paie pour se mettre à l’ombre
- Mes respects, monsieur le comte. Il est au bord de la haie pour couper l’herbe mêlée de ronces, les autres refusent de le faire, ils ont peur d’abîmer leur faux.
Et le comte est allé donner vingt sous au vieux en récompense ».

Le pépé s’est marié en 1905, avec une fille dont les parents étaient valets de ferme au Pin, eux aussi. Papa se souvient d’une autre histoire, venant d’encore une génération avant :

« Ces gens étaient donc domestiques au Pin. Ils travaillaient toute la semaine, mais le dimanche c’était interdit. Sauf donner à manger au bétail et chasser les taupes. Une fois, le comte leur avait fait tailler les chênes de l’allée du château, et il les avait autorisés à prendre les branchages pour se chauffer. Comme la semaine ils n’avaient pas le temps, ils avaient attelé toutes les charrettes un dimanche au petit jour, pour avoir fini de charger avant l’heure de la messe. Pas de chance, la comtesse allait peut-être se confesser, elle est passée plus tôt que prévu.
- Arrêtez, cocher ! Qui est-ce qui travaille le dimanche ? Vous êtes tous convoqués demain matin chez monsieur le comte.
Il paraît que les femmes ont pleuré toute la nuit, de peur d’être renvoyées.
Le lendemain, ils sont donc allés au château. Ils ont eu une amende, qui valait sans doute plus que le bois qu’ils avaient pris. Alors tu vois bien que les comtes ça a toujours été des fumiers »

Revenons au mariage du pépé. Le jeune couple a eu la chance d’être engagé comme domestiques… au Pin, évidemment. Ils ont eu d’abord deux filles. Puis en 1917 (à quarante ans, donc) le pépé est parti à la guerre. Louisou (la troisième fille) raconte :

« Ma mère était enceinte de moi quand il est parti. Elle était désespérée. Elle m’a raconté ça cent fois : elle servait au château quand il y avait des banquets (parce que tu penses bien que la guerre ne les a pas empêchés de continuer les chasses à courre et les réceptions !) Il y avait quatre marches à descendre pour porter les plats de biche. Elle sautait ces marches d’un coup dans l’espoir de me faire tomber. Mais tu penses, j’étais bien accrochée.
Plus tard, je devais avoir quatre ou cinq ans, j’étais allée jouer avec les petits cochons. Ma mère s’est affolée : - pauvre fille, quand je voulais te perdre et te donner aux truies, tu ne voulais pas, et maintenant que je t’aime tant, tu y vas toute seule »

Nous avons ri aux larmes, avec Louisou et papa. Ce qui leur a rappelé les fous rires de leur enfance, lorsque le pépé et son frère, aux veillées, racontaient comment ils avaient arrêté deux allemands (deux !) sur le pont de la Meuse. Et une vielle femme, au coin du feu, se lamentait : « mon Dieu, sans vous deux, on serait tous boches, maintenant ». Eux qui avaient vécu cet enfer savaient en rire, mais les femmes étaient encore terrorisées !

Ces gens savaient aussi être assez malins pour rouler parfois le comte dans la farine.
Au château, il y avait un étang. Le vendredi saint, la viande étant interdite, les valets devaient vider l’étang et attraper les plus belles carpes pour le repas d’après la messe. Eux n’y avaient pas droit, bien sûr. Mais quelques carpes étaient déjà parties auparavant, par un autre chemin. Quant aux lièvres… la possession d’un fusil étant interdite dans le contrat, tout le monde savait poser des collets. Et puis d’autres astuces :

« On avait le droit de chasser les taupes le dimanche, avec ce genre de piège qu’on trouve encore. Tous les garçons s’y mettaient, parce que le comte payait vingt sous pour chaque taupe présentée au régisseur. Ensuite, on devait les jeter au fumier. Mais une taupe morte, ça conserve bien quinze jours. Alors on les mettait de coté, et le régisseur comptait deux ou trois fois chacune, sans s’en douter »

Après le retour de la guerre en février1919, ils ont donc eu leur quatrième enfant, mon père. Puis ils ont changé de ferme, mais toujours chez le comte. Ils ont pris la ferme de « La Frétille », hameau de deux maisons. Où notre famille est restée jusqu’en 1964, l’année de mes dix ans. Ma mère se souvient du pépé :

« Quand je suis venue bru à la maison, il a toujours été gentil avec moi. Quand j’étais enceinte de toi, il ne voulait pas que je porte les seaux, il était toujours dans mes pieds à vouloir m’aider. Le pauvre homme, il avait ramené de la guerre la manie de chiquer. La maison était pavée, et j’avais un mal fou à nettoyer tous les jours les chiques qu’il crachait entre les cailloux, et puis ça m’écœurait. Mais je ne lui en ai jamais fait le reproche, il était tellement brave »

_________________
"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)


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Message Publié : 24 Juin 2009 16:11 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 22 Jan 2008 15:23
Message(s) : 44
Localisation : Centre France
Bonjour
J'ai conservé une lettre que mon arrière-grand-mère a écrite en octobre 1903 à ma mère qui avait alors 13 ans. Après lui avoir établi un "bon" de 4 francs pour ses bonnes places à l'internat, elle lui fait cette proposition que je trouve un peu étrange:
J'ai trouvé récemment sur un vieux cahier de dépense qui datait de l'année où j'avais 12 ans (vers 1845) à la colonne des recettes:
"5 francs pour m'être laissé arracher une dent déjà repoussée"
Veux-tu me vendre les tiennes à ce tarif ?[i]
Mon arr grd mère veut-elle parler des dents de lait, ou bien les dentistes de l'époque avaient-ils l'habitude d'arracher les dents des enfants ? C'est l'expression "déjà repoussée" qui me trouble... L'anesthésie n'existait pas !


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Message Publié : 01 Juil 2009 9:56 
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Eginhard
Eginhard
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Inscription : 21 Juin 2006 16:38
Message(s) : 825
Localisation : Vosges
Une histoire que vient de me rappeler mon père ....et qu'il aurait pu intituler "Comment je dois la vie au Petit Père Combes " 8-|

Vous avez sûrement tous en mémoire des films ou romans dont l'action se déroule au XIXème siècle , et dans lesquels on voit l'instituteur du village rendre visite aux parents du meilleur élève de sa classe pour les convaincre que leur fils doit absolument poursuivre ses études au delà du certif' ; et bien souvent le brillant élève deviendra à son tour instituteur .
Mais chez mes ancêtres , c'est le curé qui est passé avant le maître d'école , ou qui a été plus convaincant ( je manque de sources fiables pour me prononcer lol ) : C'est ainsi qu'en cette fin de XIXème siècle , mon grand père , bon élève de l'école primaire , échappe à son destin de mineur promis à tous les gamins de cette cité minière de la Nièvre , en intégrant un pensionnat catholique , qui fera de lui en quelques années un frère des écoles , autrement dit un instit' en habit religieux . C'est là qu'intervient notre Petit Père Combes en 1904 , avec la loi du 7 juillet interdisant l'enseignement aux congrégations religieuses : ayant sans doute davantage la vocation de l'enseignement que celle de la religion , mon aïeul fit le choix de quitter sa congrégation et eu l'opportunité d'être embauché dans l'école primaire privée appartenant à la société propriétaire de la mine dans son village natal.
Revenu à la vie laïque , il se mariera de retour de la Grande Guerre.


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Message Publié : 21 Fév 2012 19:54 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 08 Déc 2009 18:21
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Souvenirs du XIXeme siècle... Que cela est loin pour moi, moi qui suis né un an avant la chute du mur.....D'ailleurs des souvenirs de lieu, je n'en ai pas, mais davantage des souvenirs d'histoire de mes aïeux.

Du côté italien, je n'ai aucune information orale sur l'histoire de mes aïeux. Immigré en France en 1947, ils n'ont pas vraiment transmis l'histoire familiale... En faisant un peu de généalogie par contre, j'ai pu reconstitué des parcours étonnants : mon AGP (arrière-grand-père) né en 1865 et mort en 1953 était un paysan sicilien, devenu plus tard un zolfataio, métier typique de la Sicile... i.e. mineur dans une mine de soufre (pas vraiment la joie). Un autre de mes aïeux qui fut fabricant de pâtes, manouvrier puis maçon.... Et enfin aussi ces naissances et ces décès prématurés. Ainsi un de mes arrières grands oncles a eu 4 filles prénommées Anna et 2 garçons prénommés Antonio. Ils n'ont pas dépassé la première année d'existence... Enfin tout ceci ne sont pas des souvenirs.


Du côté français, j'ai pas mal d'informations, même si je ne les ai pas eu par des personnes nées au XIXeme siècle. Mon arrière grand-mère (mère de la mère de ma mère) est décédée à 99 ans en 1990. Je n'avais alors que deux ans. Elle s'était mariée en 1913 et avait tenu la ferme seule avec deux enfants et une belle-mère infirme durant la guerre. Elle était l'aînée des filles et s'occupait des enfants dans sa Haute-Loire natale puisque sa mère était une gentille insouciante préférant la cueillette des champignons. Elle perdit une soeur en bas âge qu'elle devait surveiller et qui s'est noyée dans une flaque d'eau. Elle était venue travailler dans la région de Saint-Étienne dans une ferme, non loin de là où travaillait mon arrière-grand-père. Elle y travaillait avec son frère cadet qui mourra en 1915 des suites de ses blessures. Autant les querelles allaient bon train avec sa mère, autant elle s'entendait bien avec son père. Lui-même qui était un enfant abandonné à Saint-Étienne, né en 1859 et ayant grandi dans une ferme de Haute-Loire sous un faux nom. Ferme dont les propriétaires auraient voulu qu'il hérite à la place de leurs fils picassiettes et alcooliques. Ma mer l'emmènera voir la mer pour la première fois l'Océan Atlantique en 1980, alors qu'elle a 90 ans. Ca fait bizarre... Bien que j'ai fait mes recherches, je tiens toutes ces informations de ma grand-mère encore vivante (toute sa tête à 87 ans), qui me raconte aussi volontiers son enfance avant la seconde guerre mondiale ou l'après-guerre.


Du côté de mon grand-père, j'ai aussi pas mal d'informations transmises par ma grande tante qui a 91 ans cette année. Elle nous a parlé de sa grand-mère fille des Monts du Lyonnais qui âgé de 24 ans épouse un coq de village de 58 ans. Elle en eut un premier fils qui mourra sans postérité en 1916 (j'ai su par la suite qu'il était dans les services auxiliaires et qu'il était mort de la tuberculose). Son mari mourut et en fit une jeune veuve. Elle épouse alors son voisin l'année suivante (mon trisaïeul), et eut trois enfants : une qui mourrut en bas âge, un qui se suicida après avoir eu le coeur brisé 5 mois après sa démobilisation en 1919 et un autre mon grand-père. Mais comble de la joie, elle lui survécut un an, et enterra donc deux maris et quatre enfants. Mon grand-père quant à lui était le seul héritier des deux mariages, dont il a hérité le patrimoine écrit (je possède chez moi les archives ou ce qu'il en reste des deux familles), mais aussi le patrimoine légendaire et foncier. Ainsi on me racontait il y a quelques années, comment la famille avait hébergé les propriétaires de la ferme, les membres de la famille de Rochetaillée à la Révolution. Famille de Rochetaillée qui resta propriétaire de la ferme jusqu'à la mort dernière héritière femme du physicien Maurice de Broglie, frère aîné du prix Nobel (dont j'ai retrouvé deux cartes signés de sa main à l'intention de mon bisaïeul).

bref beaucoup d'histoire sur les caractères, les ententes, les querelles, les parcours, quelques anecdotes sur le quotidien, mais peu de choses étant donné l'éloignement générationnel entre moi et les anciens de ma famille de cette époque. Désolé donc pour le peu d'informations factuelles apportées.

Res publica a écrit :
Mais chez mes ancêtres , c'est le curé qui est passé avant le maître d'école , ou qui a été plus convaincant ( je manque de sources fiables pour me prononcer lol ) : C'est ainsi qu'en cette fin de XIXème siècle , mon grand père , bon élève de l'école primaire , échappe à son destin de mineur promis à tous les gamins de cette cité minière de la Nièvre , en intégrant un pensionnat catholique , qui fera de lui en quelques années un frère des écoles , autrement dit un instit' en habit religieux . C'est là qu'intervient notre Petit Père Combes en 1904 , avec la loi du 7 juillet interdisant l'enseignement aux congrégations religieuses : ayant sans doute davantage la vocation de l'enseignement que celle de la religion , mon aïeul fit le choix de quitter sa congrégation et eu l'opportunité d'être embauché dans l'école primaire privée appartenant à la société propriétaire de la mine dans son village natal.
Revenu à la vie laïque , il se mariera de retour de la Grande Guerre.


Je suis très heureux de lire ça, puisque c'était le cas d'un de mes grands oncles, dont on m'avait qu'il s'était défroqué à l'occasion de la loi de 1905. Le sachant enseignant, je suppose qu'il a suivi le même parcours que votre aïeul Res Publica.

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier


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Message Publié : 21 Fév 2012 23:07 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 16 Jan 2010 19:18
Message(s) : 2953
Souvenirs du XIXième et fin XVIII ème mais bien sûr pas directs!!!!Je n'ai connu aucun de mes grands parents directement: je suis né quand mes parents avaient plus de quarante ans et ceux ci étaient les plus jeunes enfants de leurs familles.Cependant ,par le témoignage de mes parents et de mes oncles et tantes,j'ai su que quelque pouvait être le niveau social,la vie était contraignante et dure....C'était le milieu des capitaines de marine "marchande" donc pêche ou commerce ainsi que celui des petits armateurs de pêche à Islande.....et le milieu des commerçants et artisans de petits bourgs ( commerce du grain,drapiers et forgerons)....Un de mes arrières grands oncles était surnommé le"négrier" tant il exigeait un travail exemplaire de tous,y compris sa propre famille présente sur son navire...par exemple lors d'une tempête le navire roulait bord sur bord,il fallait grimper dans la mâture pour carguer une voile,personne ne voulait y aller,tellement tous étaient terrifiés par la situation alors il a désigné le plus jeune matelot qui était son propre neveu et lui a dit "Toi tu vas leur montrer que notre famille a gagné ses galons par son mérite,allez vas y, grimpe ,montre leur que ce sont des trouillards" Son neveu a donc obéi, arrivé dans les hauts,la force d'inertie du roulis l'a propulsé à la mer....Il avait eu le temps de faire le travail,l'équipage a réussi à le repêcher....mais il est décédé d'une congestion tout de suite après


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