Bonjour,

Ma question va sembler très pointue mais j'avoue ne pas arriver à trouver une réponse, que ce soit intellectuellement ou dans les archives municipales ou départementales, alors je vous la livre tel quel.
Marseille a connu des vagues successives d'immigrants depuis la moitié du XIXe jusqu'à aujourd'hui. Ces vagues se sont particulièrement intensifiées et diversifiées de 1870 à 1914. De plus, la politique locale pendant cette période a été particulièrement troublée : légitimistes (base-arrière aixoise importante), républicains (radicaux et descendants d'Esquiros) et bonapartistes sont en lutte perpétuelle pour inscrire le territoire et la population dans leur conception idéologique. Je me demandais donc quelles liens on pouvait établir entre ces deux phénomènes ? Est-ce que ces mouvements de population vont servir un camp en particulier ? Sont-ils plutôt a-politique ? servent-ils un clientelisme lié surtout à l'économie donc aux grandes familles bourgeoises bonapartistes et légitimes ou les difficultés sociales qu'ils rencontrent à leur arrivée les attirent-ils plutôt vers le socialisme de Flaissières ?

De plus, en terme de sources ou de bibliographie, je ne vois pas quel support pourrait m'apporter des élements de réponses.

Merci d'avance pour votre participation à cette réflexion.

Humm... cette question est effectivement très pointue.
Je maîtrise fort mal la vie politique locale méridionale à cette époque. Ce qui est certain c'est qu'un certaine forme de xénophobie se déchaîne à ce moment dans la région, en particulier contre les immigrés italiens.
Désolé de ne pas pouvoir affiner davantage...

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Si ces immigrants sont français, par exemple relevant de l'exode rural, leur poids politique est peut-être perceptible dans les résultats successifs des diverses élections, faciles à consulter, et même à affiner par bureau de vote entre quartiers populaires et bourgeois.
S'ils sont étrangers, il faudrait voir dans quelle proportion et dans quel délai ils deviennent français.

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Tous les désespoirs sont permis