Kurnos a écrit :
vincenzo06 a écrit :
PS: et pourquoi pas Toulon par exemple? (c'était dans la première requête)
- Toulon, ne serait-ce qu'avec son arsenal, avait déjà une économie solide.
Il suffit peut être de comparer les différences de températures en hiver auxquelles j’ai fait allusion en parlant de l’absence relative de vent à Nice par rapport à Toulon.
Au point que les amateurs de voile dépriment à Nice…ils vont rechercher le vent jusqu’à Toulon…l’Almanare.
...Et les surfeurs vont sur la Côte Ouest... :D
Citer :
Quelques mots pour préciser que la dite "Cote d’Azur" avait une certaine renommée internationale depuis les Romains et qu’il ne faut pas sous estimer l’impact de l’immigration italienne.
Voir Nikaia, Antipolis, …puis Le Palais Lascaris du vieux Nice.
Comme partout, l’évolution des moyens de communication à probablement facilité l’essor récent.
La famille Lascaris est originaire du comté de Nice et de ses alentours (Vintimille). Si l'immigration italienne a très fortement joué sur la démographie, elle n'an pas eu d'impact sur le développement touristique: les immigrés étant pauvres et venant à Nice pour s'établir définitivement. Elle a cependant il est vrai contribué à donner aux hôtels de la main d'oeuvre.
Auparavant, sans même le tourisme, Nice certes ville relativement pauvre sur le plan économique, avait néanmoins derrière ses murs une aristocratie locale aisée et développée. En fait, parmi sa population le contraste est net. Avant que Gênes ne supplante sont Port franc, la ville a néanmoins su s'enrichir grâce au commerce maritime dès 1606 mais elle n'attire pas encore la convoitise des "touristes": la ville est insalubre, étroite et quasi-saturée malgré ses 12000 hab et les personnalités de renom qui y ont séjourné ne l'on fait que par nécessité (famille de Savoie en exil, François 1er, Pie VII...) même s'ils n'en ont pas moins loué une certaine douceur de vivre. Sa renommée est alors dû à la stratégie du lieu.
Après (ou avant), au temps grec, ce n'était qu'une minuscule halte sur la route de Marseille. Les Romains n'en ont pas fait un lieu de villégiature mais une place forte militaire sur ses hauteurs (à Cimiez) a proximité de la voie Julia bien que, à leur habitude, ils n'ont pas lésiné sur leur confort. Le caractère militaire et stratégique de la ville demeurera jusqu'au début du XVIIIème et la ville connaitra une certaine stagnation jusqu'en 1860.