Sans avancer de réponse précise à vos questions, je vous conseille, néanmoins, de vous diriger vers les ouvrages de Dominique Kalifa, véritable spécialiste de la question en France.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Personne ne parle de la Sureté Génerale 1871-1934 rue des Saussaies.En 1907 le patron est Celestin Hennion;les premiers romans de Maigret sont de cette époque (à relire).Sinon le terme d'inspecteur est en vigueur.(c'est maintenant qu'on parle de lieutenant et de capitaine).Sinon pour le maintien de l'ordre il y a la Garde Mobile ancetre de la Garde Républicaine pour contrer les manifestations

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Ceci est inexact , tant dans les appellations que dans l'époque envisagée. Un site sur l'histoire de la Gendarmerie donnera les précisions.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Alain.g > Enchère effectuée ! Quant au service des archives de la PP, dès que mon travail m'en laissera le temps, je les appelle.

Duc de Raguse > J'ai déjà un livre de lui "Crime et culture au XIXe", très intéressant. Je me tâtais justement pour essayer de le contacter.

ALEXANDRE 1ER > il me semblait que la Sureté était presque une "police politique" ou, en tout cas, utilisée comme telle. Du coup, je ne m'y suis pas intéressé pour l'instant (ça sort du cadre de mon récit)

La sureté est une direction générale comprenant ce qu'on appelle la police judiciaire à côté de services de renseignement et de contre-esponnage et qui couvre tout le territoire sauf celui de la PP qui a ses propres services avec sa tradition, son vocabulaire, son uniforme pour les agents et ses services dépendant du PP.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Faget ;sans polémique il y avait avait des pelotons mobiles en 1900 qui prendront le nom de Garde républicaine mobile en 1926 et ce pour le maintien de l'ordre .Les chevaux en paient le prix fort car les manifestants leur tranchaient les jarrets.La GRP outre ses missions d'honneur participait également .Ceci sur Paris ;en province on envoyait les Dragons ou les Cuirassiers

La "Sûreté" au début du XXe siècle désigne le service d'investigation (policiers en civils) de la Préfecture de Police de Paris, historiquement ces policiers se trouvaient installés dans le rue de Jérusalem, puis les communards ayant incendiés leurs locaux, ils se son installés au 07 rue de l'Horloge, jusqu'en 1882 où la caserne de l'île de la Cité a été construite et où ils se sont installés à leur nouvelle adresse : 36 quai des orfèvres.

La "Sûreté Générale" désigne au début du XXe siècle le service de la police politique du Ministère de l'intérieur, ancêtre des Renseignements Généraux et des S.D.I.G. actuels. Ce service était implanté rue des Saussaies à PARIS. A noter qu'en ce début de XXe siècle tous les commissaires de Police de province dépendaient de la Sûreté Générale, alors que les commissaires parisiens ne dépendaient que du Prefet de Police.

Par ailleurs je vous conseille la lecture du livre "Histoire du 36 illustré" écrit par Claude Cances et Charles Diaz

Claude Charlot n'est plus responsable de ce bureau depuis quelques années.


Pour en revenir à la question initiale, la thèse de doctorat de Jean-Marc Berlière, L'Institution et la société policières sous la IIIe République (1870-1914), s'avère indispensable.

De même, ne pas négliger la thèse (récemment publiée) de Quentin Deluermoz : Policiers dans la ville : la construction d'un ordre public à Paris, 1854-1914.

Denis BOSSARD > Merci pour cette clarification. Je prends bonne note de cette distinction entre "Sûreté" et "Sûreté Générale".

Maintenant, je vais me plonger des les Mémoires de Lépine, en espérant y trouver de la matière.